Chapitre 19 : Eun-bi, la tenace.

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(Dernier chapitre les amis)

- Grand-mère ? ai-je dit en la cherchant

Je la retrouvais près de son lit, au sol. Je me précipitais vers elle, en mesurant son pouls. Elle avait le corps glacé et son cœur était silencieux. Je criais de désespoir mettant ma grand-mère contre ma poitrine. Mes yeux devenaient rouges, mes lèvres tremblaient, mes yeux commençaient à se gonfler, ma vue était totalement floue à cause des larmes coincées dans les cils, ma voix craquait à force de crier. Je mettais mes mains sur ma tête en devenant folle, littéralement.

J'avais fait tout cela pour elle, tout cela pour la sauver et je n'ai pas été à la hauteur. Je suis pa-thé-tique. Je restais près de son corps tout la nuit, je sais c'est flippant, mais je ne savais pas quoi faire. Devrais je mourir aussi ? C'est la question qui me trotte dans la tête, mais non, si je meurs, tous les joueurs seraient morts pour rien. 

Le lendemain, ma Grand-mère était emportée par l'hôpital. On me proposait de voir un psychologue car je ne voulais pas qu'ils emportent son corps, il me voyait comme une délirante.

Je n'osais plus vivre dans cette maison, alors je la fermais à clé et je décidais de ne plus l'ouvrir. Je me rendais dans un hôtel et me payais une place pour quelques nuits.

Je me rendais ensuite au coiffeur et me changeait de coiffure, je coupais les cheveux et les teint en peu plus sombres.

Un coiffure de ce genre :

Munie de ma chemise bleu foncé pour me couvrir du froid, je me rendais au foyer du frère de Sae-byeok

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Munie de ma chemise bleu foncé pour me couvrir du froid, je me rendais au foyer du frère de Sae-byeok. Je me rendais dans sa chambre, il était assis en face de moi, il ressemblait tellement à sa sœur, il avait les mêmes yeux et le même tempérament :

- Est-ce que vous êtes l'amie de ma sœur ? 

- Oui. On peut dire cela comme ça.

- Où est-elle ?

J'avalais ma salive et lui tenais par la main :

- Je te le dirais quand tu seras plus grand. Mais pour l'instant, je vais te faire sortir d'ici. 

Il ne souriait pas, mais je sentais dans ses yeux innocemment ouverts, un lueur de joie et d'espoir. Je payais et signais pour qu'ils puisse sortir du foyer. Je mettais renseigner sur l'enfant du mafieux par Sae-byeok au dortoir. sa fille vivait aussi dans un pensionnat pour filles. Je payais assez pour qu'elle sorte de ce pensionnat assez strict :

- Où est mon père ! s'exclamait elle hautainement

- Tu n'es pas assez grande pour le savoir.

- J'ai 12 ans, je te signale.

Je soupirais, car elle parlait beaucoup. Je me rendais au marché avec ces deux enfants et retrouvais l'amie de ma Grand-mère :

- Tout mes condoléances, Eun-bi....

J'ignorais ses condoléances et faisait part de la raison de ma venue :

- Voici, Gan-ju et Mai-Li. dis-je, Pourrez vous vous occuper d'eux ? 

- Oui ! Bien sûr ! s'exclamait elle inquiète en refermant la veste de Gan-Ju car il faisait froid

-Je vais bien m'occuper de vous. Vous voulez que je vous apprenne à couper le poisson ? leur demandait elle souriante

Gan-Ju souriait de joie et acquiesçait timidement, le voir sourire me réchauffait le cœur, Mai-Li avait les bras croisés, ennuyée :

- Tenez. disais-je en tendant un sac à dos

- C'est quoi ?

- Ce sont leurs affaires. ai-je dit avant de partir

La mamie ouvrait le sac et il y avait une tonne de liasses de billets, elle écarquillait ses yeux et se tournait vers moi, mais j'avais disparu :

- Madame, est-ce vous avez de l'eau ?

- J'arrive. bégayait elle en refermant le sac rapidement

De mon côté,

J'avais tenu ma promesse pour Sae-byeok et le mafieux. Je devais maintenant me trouver soit un travail, soit une école. Je me rendais à l'hôtel et téléphonais à une académie, j'ai été refusée par pleins d'établissements scolaires.

3 ans plus tard,

J'ai crée plusieurs entreprises dont j'en suis la PDG. J'investis l'argent gagnée dans des associations.

Chaque jour, quand je peux je vais rendre visite à Gan-Ju et Mai-Li, Gan-Ju est dans une école primaire, Mai-Li passe au lycée, ils sont considérés tout les deux comme frères et sœurs. Je n'ai jamais raconté ce qui m'était arrivée dans le Squid Game, car elle était pas croyable. Personne ne me croyait, alors j'ai décidé de ne rien dire et continuer ma vie comme cela n'était qu'un cauchemar. Je ne l'ai pas précisé aussi, mais ma villa se trouve en face d'une plage.

J'étais dans mon costume noir et blanc, je portais des talons et me rendait jusqu'à ma voiture, mais je voyais soudainement, de l'autre côté de la route, un homme en costume giflant un autre homme, je m'arrêtais en ayant les yeux grands ouverts. Je m'apprêtais traverser la route mais plusieurs bus passaient, je traversais quand je le pouvais en courant pieds nus, sans mes talons. J'arrivais à l'arrêt et l'homme en costume était monté dans le bus, il me faisait un clin d'œil en souriant, puis le bus s'en allait rapidement. Je me retournais vers l'homme qui contemplait la carte avec ces trois formes. Je plaquais l'homme et prenais la carte de ses mains :

- Vous êtes qui, p*tain !

- Trouvez vous un travail et ne parlez plus à cet homme, compris ? disais je en lui criant de dessus

Il me dévisageait et partait rapidement. Je regardais le numéro de la carte en soupirant. Je montais dans ma voiture et disait à mon chauffeur de me conduire à ma villa.

J'appelais le numéro avec mon téléphone. La personne décrochait, c'était une femme :

- Je vous conseille de ne plus donner vos foutues cartes. Car, si je vous retrouve, je vous ferais la peau. ai-je dit avec fureur et haine au téléphone

- Eun-bi, toujours aussi rebelle. disait la personne au téléphone

La voix était en écho avec le chauffeur, je regardais le miroir de la voiture pour observer mon chauffeur, son regard était posé sur le mien, ce regard glaçant, je le connais.

- Eun-bi. Ça fait un bout de temps, pas vrai ? disait elle en m'observant par le miroir

SQUID GAME (french fan fiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant