Chapitre 7 : Sentiment d'abandon

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Bonjour à toutes et à tous.

Je souhaite d'abord m'excuser de ne pas avoir publié samedi dernier, ... *non, pas taper, pas taper*

En attendant, voici le chapitre 7, j'espère qu'il vous plaira.

Je voulais également vous informer que le chapitre 8 sera posté dans deux semaines, étant en période de révisions et d'examens, je n'ai pas vraiment le temps d'écrire.

Des bisous !

* * *

Tout était en ordre, parfaitement rangé. La poussière était le seul détail témoignant de l’absence de vie pendants ces derniers mois. Les rayons de soleil permettaient de voir les minuscules particules qui tournoyaient dans l‘air, tels de microscopiques flocons, qui allaient, inévitablement, venir se déposer sur le sol et sur les meubles. Bien que nous étions en plein hiver, la luminosité était celle d’un après midi de printemps, et le décor aux couleurs chaudes renforçait cette impression.

Le parquet avait toujours été son revêtement de sol favoris, car, sa couleur pouvait être douce et accueillante, lorsque l’on marchait dessus pieds nus, il n’était jamais vraiment froid et les petits craquements qui étaient parfois audibles la nuit ou lorsque l’on marchait à certains endroits lui donnait vie, et loin d’être effrayant, ses petits sons étaient réconfortants.

Tout dans cet espace de vie respirait la vie, la joie. Les meubles étaient en bois de cèdre, à la fois clair et aux reflets d’or. Les murs étaient peints dans des tons jaune-orangés, quelques toiles ornaient certains pans de murs. Le plus grand des tableaux était une toile en peinture à l’huile; elle ne représentait rien en particulier, quelques traits, quelques arrondis, du rouge, du jaune, de l’orange s’entrelaçaient pour donner vie à quelque chose d’abstrait et néanmoins beau. On pouvait se perdre pendant de longues minutes en observant cette toile. 

L’appartement n’était pas spécialement grand mais suffisamment pour ne pas se sentir à l’étroit, une cuisine pratique ouverte sur une vaste salle de séjour, une unique chambre, une salle de bain. Rien de transcendant, mais c’était un endroit où tout de suite, on se sentait à l’aise, comme chez soi. Une baie vitrée parcourait la pièce de vie principale, un vrai puit de lumière quand le ciel était dégagé.

La chambre, quand à elle était comme habitée par une âme de tranquillité. Elle était claire, du beige, du vert, un peu de gris et de marron, et là encore, du parquet au sol mais d’une couleur délavée, épurée. Il n’y avait rien d’ostentatoire: un lit double proche du sol à baldaquin avec une tête de lit en bambous, une large commode à trois tiroirs au pied du lit sur laquelle un vase en étain accueillait des fleurs qui avaient fanées. La chambre donnait directement sur la salle de bain, zen elle aussi. La salle d’eau était plutôt petite, mais bien agencé ce qui permettait de ne pas s’y sentir étouffée. Un meuble à une vasque surmontée par un miroir dont le cadre était en bambous, une baignoire ovale creusée dans le sol, une étagère où des affaires de toilettes étaient bien rangées. Un carrelage taupe et beige tapissait les murs et le rebord de baignoire, le sol était en lambris châtaigne. 

Le meilleur atout de cet appartement était sans conteste la terrasse dans le salon, et le balcon dans la chambre. Sur la terrasse dont les contours avaient été recouvert de bambous entremêlés, on y trouvait une table entourée de quatre larges fauteuils d’extérieur, un pot de fleur était disposé à chaque angle.

Comme lorsqu’elle avait emménagé quelques mois plus tot, Hermione sentit son âme apaisée, reposée, elle était chez elle. Cet appartement été un réel coup de cœur, et ce sentiment était toujours aussi fort. Elle déposa son manteau couvert de neige sur le mur du hall d’entrée puis passa l’arche à sa gauche. Elle ouvrit les grandes fenêtres pour que l’air frais de Décembre pénètre dans le salon. Elle prit ensuite sa baguette magique qui était dans sa poche arrière de jean et la posa sur la table basse du salon.

Marché, conclu ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant