(l'enveloppe se déchire sous des doigts tremblants)
À Minho,
J'ai jeté les blâmes dans notre bonheur
En les brûlant de ton soleil qui les rend sombres
Alors même que ton attitude se trouble d'airs flâneurs
À ton regard limpide sous lequel souffle la pénombre.
Tes mains enivrées qui parsèment mon corps
Me font l'impression de mille baisers embrasés,
Et les fluides pluvieux rampant à tes yeux d'or
Glissent à mon cœur dans une sordide sensibilité.Dans mon jardin fleurissent deux ombres ferventes
Qui dansent à la mélodie des séraphins divins
En ne dissipant pas cette mélancolie crevante
Qui colore l'aube de ses soleils de vin.
La nuit flétrit l'ataraxie qui te couvre
Et il dort dans mon âme ce sentiment de langueur
Que le spleen estivale en ton nom recouvre
De la peine d'un amour, dans l'espoir d'un ailleurs.Sous cette fenêtre coulent l'anémone et l'ancolie,
Qui versent le chagrin près des rives d'une déité
Dans le flot atrabilaire qui m'enivre d'ennui
De cette belle ombre à l'envie miroité.
Minho, comment puis-je t'aimer dans ce manque rance?
J'attends, et comme cette espérance est violente
Quand dans l'ombre amoureuse murmure la souffrance,
Et si aux portes de mon jardin cinq lettre me hantent !Jisung
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𝐂𝐋𝐎𝐓𝐈𝐋𝐃𝐄
Poesia𝐀𝐏𝐎𝐋𝐋𝐈𝐍𝐀𝐈𝐑𝐄&𝐂𝐎𝐌𝐏𝐀𝐆𝐍𝐈𝐄 Ou la souffrance d'aimer à travers deux lettres envoyées à Minho. 28:10.2021! minsung h.js+l.mh ﹫𝔥𝔶𝔭𝔬𝔱𝔢𝔫𝔲𝔰𝔢