Écoute ! les onomatopées, un vrai charivari
Qui traverse la verrière et s'amplifie !
Le chardonneret, volubile, pépie.
Le rouge-gorge, hardi, t'épie.
Donne-leur encore des miettes
Afin que leur ramage ne s'émiette.
Le rossignol essaie une trille
Là-haut, perché sur la grille.
Le pigeon au plumage gris roucoule,
Il trempe son bec à la source qui s'écoule.
L'alouette, l'indomptable voltigeuse, tirelire
Tant si bien que la tourterelle semble gémir.
Compère loriot, au plumage doré, daigne chuchoter,
La horde de moineaux piaulent, paraissent chucheter.
Dames pies, mes voleuses, jasent,
Mes commères, furieuses, jacassent.
Qui viendra chiper le croûton
Que ne peuvent picorer les oisillons ?
Elles font peur à des mésanges
Dont leur couleurs se mélangent.
Et toi, demoiselle nonnette
Ne sachant où donner de la tête
Et toi aussi, moineau domestique
Qui craint même les moustiques.
Le merle noir dont le bec jaune fait tâche
N'a point manqué à sa tâche.
L'hirondelle de cheminée
S'est balancée toute la matinée.
Fildefériste, elle nargue le vent, juchée sur ce fil,
Cependant, elle maçonne son nid de paille et d'argile
Dans un frais grisolement, gazouillement.
Soudain, elle s'envole dans un trissement.
Écoute ! c'est le printemps qui chante.
VOUS LISEZ
Au printemps
PoesíaLes saisons s'enchainent inlassablement mais ne sont jamais identiques. Elles inspirent à tant de mots à mettre en couleur selon l'endroit, l'heure et nos ressentis. Que de merveilles qui nous émerveilles. Bonne lecture et surtout n'hésitez pas à me...