𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎

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𝐄𝐥𝐲𝐚 𝐌𝐨𝐫𝐞𝐭𝐭𝐢

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𝐄𝐥𝐲𝐚 𝐌𝐨𝐫𝐞𝐭𝐭𝐢.
𝟐𝟏 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟗.

Ce mois est passé à une vitesse hallucinante. Mon stage avec le PSG touche bientôt à sa fin, et je dois admettre que ça m'attriste beaucoup. Je ne sais pas trop quoi faire après, ce stage m'a permis de remarquer que ce n'était pas forcément fait pour moi. J'ai beaucoup aimé utiliser les langues et tout ça mais j'ai plus aimé observer les journalistes travailler qu'autre chose. Et c'est pour ça que j'envisage d'arrêter mes études au second semestre et les reprendre en septembre prochain dans une école de journalisme.

Vous vous rappelez du cadeau de Benjamin ? Et bien je suis actuellement dans l'avion du retour. On a passé un séjour de dingue, juste magique et ça a été une grande leçon de vie aussi.

Les dix premiers jours, on a été en Tanzanie, c'était incroyable. J'ai vécu les meilleurs moments de ma vie. On a visité des réserves naturelles, le parc national Serengeti, on a fait des randos. Lors du sixième jour, on s'est fait un kiffe, on a loué une voiture de safari et on s'est fait un road trip. Plus de galère qu'autre chose. A la fin, on avait des crampes au ventre et aux joues à force de pleurer de rire. Notre expédition a duré deux jours. On a pu voir de près des éléphants, des zèbres, des girafes, et même des bébés léopards. J'ai passé le séjour à prendre des photos et vidéos que je n'ai malheureusement pas pu poster sur les réseaux par faute de manque de wifi. Je compte bien me rattraper en rentrant !

Mais sans doute le plus touchant c'est quand on a rencontré les enfants et les habitants d'un village pauvre. Dans la vie quotidienne on les oublie, eux, ces véritable vaillant, eux qui méritent la même vie que nous. Pour nous, ouvrir le robinet et boire c'est normal, un geste du quotidien, eux pour avoir de l'eau, ils doivent se rendre à plus de deux heures de marche de chez eux. La plupart d'entre eux n'ont pas accès à l'éducation scolaire, ils en rêvent. Et nous, on sèche les cours, on les arrête, on est pas reconnaissant de ce qu'on a, de la chance qu'on a. On est pas obligé de travailler depuis notre plus jeune âge pour aider nos parents à subvenir à nos besoins. Personnellement, je viens d'une famille aisée, mon père est le PDG d'une entreprise d'automobile, on a jamais manqué de rien, j'ai toujours eu ce que je voulais, j'ai toujours été habillé avec des habits de marque de luxe. Et voir que quelque part dans le monde certains peinent à ne serait-ce qu'avoir de l'eau potable ou mangés à leur faim, je me rencontre de cette injustice, l'injustice dans ce monde.

Avec Benjamin, la dernière semaine qu'on devait passer à gravir le mont Kilimandjaro, on l'a annulé pour justement rencontré ces personnes, visiter ces villages, et les aider du mieux qu'on pouvait en faisait des dons dans des associations tel que l'UNICEF pour leur construire des écoles, ou encore ACTION CONTRE LA FAIM, pour essayer de diminuer le taux de famines de ces pays.

Ça a été le meilleur moment du voyage, joué avec les enfants, parlé avec les adultes, écouté leurs récits, le parcours du combattant qu'ils vivent au quotidien pour survivre. Parce que oui, à ce niveau c'est de la survie.
Ça a été juste magnifique, magique et unique. C'est un moment a part qu'on vient de vivre, déconnecter de nos vies, loin de la pollution parisienne pour ma part. Cette semaine, on a été en immersion dans le triste quotidien de beaucoup de gens, beaucoup trop de gens. Et malgré la pauvreté dans laquelle ils vivent, ils arrivent à être généreux et bien accueillants.

.𝐄𝐂𝐇𝐀𝐍𝐆𝐄𝐄. {𝐦𝐛𝐚𝐩𝐩𝐞 𝐚𝐧𝐝 𝐠𝐫𝐢𝐞𝐳𝐦𝐚𝐧𝐧} [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant