Recueil OS Fairy Tail

Si je suis un monstre

Cette histoire date de 2013, indulgence s'il vous plaît ahah

Je ne sais pas de qui est le fanart malheureusement...

----

*L'histoire se déroule dans un monde où la magie est présente mais personne ne sait l'utiliser*

Je me nomme Lucy Heartfillia. J'ai 17 ans. Je me trouve actuellement dans un train pour Crocus. Je fuis. Voilà ce que je fais. J'ai fugué de chez moi ce matin, à l'aube.

Pourquoi ? Je suis la fille de l'une des plus grosses compagnies ferroviaires de tout Fiore. Mon père est riche. Peut-être un peu trop. Je suis née en l'an x767 et ma mère est morte le 7 juillet en l'an x777. Oui, ma mère est morte alors que j'avais 10 ans, d'une grave maladie que personne n'a réussi à soigner. Personne n'a voulu me dire de quelle maladie il s'agissait. Depuis, mon père, pour oublier, est éternellement le nez plongé dans des papiers multiples et diverses. Il ne sort de son bureau que pour manger. Et encore. Moi ? Je ressemblais beaucoup à ma mère et le fait de me voir remuait la blessure de la mort de Layla, ma mère, en lui. Il ne s'occupe pas de moi; nous avons des domestiques pour ça. Je n'en peux plus de cette vie. Voilà pourquoi je m'enfuis. Et il n'est pas près de le savoir, lui qui s'intéresse si peu à moi. Mais je pense que les domestiques, que je peux nommer sans exagérer ma deuxième famille, paniqués, l'informeront. Mais il ne daignera pas me chercher. Et il n'a pas intérêt. Je suis peut-être un peu dur... Certes, nous avons passé des moments merveilleux quand mère était encore de ce monde. Mais voilà, c'est finit tout ça.

Crocus n'est qu'une étape: je ne compte pas y rester longtemps. C'est là-bas que se trouve le roi de Fiore et toute son armée. Je n'ai pas envie, si mon père lance un avis de recherche, qu'il se lance à ma poursuite, sachant que je serais facile à repérer. Ma vraie destination est Magnolia.

Le train s'arrête enfin. J'attrape mon seul bagage et me fond dans la masse. Une fois dehors, je quitte l'agitation pour aller prendre mon billet pour Magnolia. Le prochain train ne part que dans une heure. Pile le temps de me ressourcer. Je vais à la boulangerie de la gare et m'achète quelques pâtisseries à grignoter.

Une femme aux cheveux rouges attire mon attention: elle est en train de commander 50 fraisiers... Rien que ça... Puis elle porte une armure de chez Heart Cruz. Une belle armure. Elle ressort après m'avoir adressé un sourire, ayant remarqué que je l'observais. Un peu gênée, je lui rends et la vois disparaître dans l'embrasure de la porte. Elle rejoint un petit groupe de personne: une petite fille aux longs cheveux bleus tenant un chat blanc dans ses bras, un garçon en caleçon -bizzare quand même ça-, et aux cheveux ébènes, une femme aux cheveux blancs dont la frange est attaché en petite couette au-dessus de son front, une fille en robe longue malgré la chaleur; avec les cheveux bleus et un regard vide, une autre fille aux cheveux bleus et courts; attachés par un bandeau et vêtue d'une petite robe orange, un garçon dont le visage est couvert de piercing et doté de longs cheveux noirs, et pour finir, une femme aux cheveux blancs et courts. Ils ont l'air de tous bien s'entendre...
Je traîne, je déambule dans la gare. Mon train pour Magnolia est arrivé. Je monte, fais composter mon billet et cherche dans les rangées une place libre et seule, de préférence. Je remarque que le groupe d'amis et là, lui aussi, partant pour Magnolia, en train de rire et parler. Ils ne savent pas la chance qu'ils ont... Je les dépasse et vais m'asseoir quelques rangées plus loin. Seule.

Arrivée à Magnolia, je les laisse s'en aller avant de me lever, déprimant à cause de leur bonne humeur et de leur joie. Ils sont heureux ensemble. Moi je suis seule, je fugue et je ne dois parler à personne, de peur qu'on me reconnaisse ou qu'une fois l'avis de recherche lancé, on me dénonce.

Je marche d'un pas actif dans la rue, la tête baissée, l'agence immobilière pour objectif. Une fois trouvée et un logement demandé, on me propose assez vite un joli petit appartement au bord du canal qui traverse la ville et l'alimente aussi en eau. Je le prends car, de toute façon, je n'ai pas le choix. Je dois m'installer au plus vite. Les papiers remplis, on me remet les clés et je pars vers ma nouvelle demeure.
Elle n'a rien d'un palace ni d'un château. Elle est parfaite. Une fois installée, n'ayant pris que très peu d'affaire, je décide de faire le tour de la ville pour m'approprier les moindres ruelles et m'en servir pour fuir.