4 🍌🍒🍑🍆

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「Pdv Kim Taehyung 」

Toujours dans l'avion...

— HAN ! OUI LÀ ! VAS-Y JEON ! HUUM ! OUI COMME ÇA ! NON REVIENS ! SUR LA DROITE! À DROITE CONNARD ! OUI JUSTE LÀ ! AAANH !

Voilà, maintenant que le passager derrière la porte était suffisamment gêné par mes gémissements, Jeon va pouvoir me prendre sans être déranger ! C'est dingue ça on peut pas baiser tranquillement ! C'est le « occupé » sur la porte qui n'est pas assez clair ? Qu'ils aillent chier ailleurs.

Je me cambre une nouvelle fois et crie quand Jeon bute ma prostate.

Il ne va pas tarder à venir, je le sens. Son large phallus tape plus fréquemment au fond de mon conduit, ses mains se mettent à tripoter mes couilles et son nez s'enfonce dans ma nuque.

Il me mord le cou et je râle. Jeon a cette salle manie d'agripper mes testicules quand il jouit. Elles sont fragiles merde !

— Merde Jeon arrête d'agripper mes couilles. Elles sont toutes petites et j'en ai que deux !

— Hum.

Ce primate, insensible à ce que peuvent ressentir mes pauvres et innocentes couilles, jute dans le préservatif phosphorescent qu'il avait enfilé.

Je reconnais là les préservatifs lisses phosphorescents et lubrifiés de la marque RJ69.

— Tu les avais gardé ? Fis-je.

— Ouais j'ai pas envie de me prendre la tête avec toi parce que j'ai pas les bons préservatifs.

— À juste titre, j'ai pas envie de chopper une MST ou autres couilles dans ce genre juste parce que monsieur ne sais garder ton sabre dans son fourreau. Tu fais ce que tu veux de te vie sexuelle, je m'en tape, mais quand t'es avec moi tu te protèges, point barre.

Je me souviens encore de la fois où il avait insisté pour le faire avec des préservatifs à ma taille. Donc plus petit. C'était un désastre. Sa bite ressemblait à un rôti de veau emballé dans de la cellophane, juste avant que la capote ne craque.

— T'as vérifié la date de péremption ?

Il ouvre les yeux.

Putain de merde ne me dis pas que...

Puis sourit de toutes ces dents.

— Non je déconne j'ai vérifié.

Espèce de navet va.

— Y a intérêt. Si non je te démonte comme un rubix's cube.

Et il sait que je le ferais.

Une fois je l'ai laissé en plan parce que sa capote était périmé de 3 jours. Il a râlé, beaucoup, on s'est disputé, très fort, et je les ai laissé en plan, lui, sa boîte de capotes périmées, son lubrifiant à la fraise et sa main droite.

Rien à foutre.

Il m'en a voulu pendant deux mois, mais j'ai rien cédé.

Avec moi tu te protèges et si t'es pas content c'est la porte avec en prime mon genou dans ta face.

Point.

Pas égoïste pour deux sous, Jeon jette sa protection dans la petite poubelle et continue à me satisfaire avec ces doigts. Son index et son majeur farfouillent ma cerise d'où montait un bruit humide. Au bout de quelque minute sa tête vient se poser dans mon cou qu'il mordille doucement comme s'il voulait me marquer pendant que ces doigts entament des mouvements de ciseaux.

— Continue, ordonnais-je.

Je soupire en sentant mon sphincter s'ouvrir et se refermer. D'habitude je n'aime pas ça seulement à ce moment c'est exactement ce dont j'ai envie.

Je me tourne, passe mes bras autour de son cou et nos fronts se retrouvent collés l'un contre l'autre pendant qu'on se regarde dans les yeux.

Je sens mes hormones bouillir dans mon bas ventre et mes joues s'échauffer. Mon bassin me démange davantage alors je frotte plus ardemment mon entre-jambe contre sa main.

Ces battements coeur cogne contre ma poitrine, ces souffles chauds rebondissent contre mon oreille tandis que son bras gauche se resserre autour de mes hanches.

Je me sens bien là. J'oublie un moment que c'est un gros con. J'ai l'impression de planer. Nos pantalons jonchent le sol, nos chaussures ont roulés sous l'évier, pendant que les fluides de nos plaisirs goûtent dans la cuvette au-dessus de laquelle on se trouve.

Mes doigts se perdent dans sa chevelure brune et je ferme les yeux un court instant en basculant la tête en arrière.

Qu'est-ce qu'il est bon putain.

Lorsque je les rouvre, je remarque son regard rouge toujours posé sur moi.

Son petit nez frotte contre le mien et dans un élan de stupidité totale, il glisse sa langue dans ma bouche.

Je ne réagis tout de suite. Je réponds à son baiser puis lui éclate le nez avec mon front quand sa langue chatouille mon palais.

Il recule maladroitement et se retient de justesse contre le plan du lavabo.

— Putain, jure-t-il en se tenant le nez. Je me souviens maintenant pourquoi on a rompu.

Airplane (Taekook)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant