Chapitre .4.

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Quand il reçu le signal accompagné du message " A toutes les unités, rendez-vous à la rue strawberry street à la résidence Rūshi no Apāto", Natsu Dragnir sentit son coeur se figer dans sa poitrine.

C'était la maison de Lucy

Il était à l'autre bout de la ville mais dès qu'il reçut le message, il répondit en indiquant sa position et le temps qu'il lui faudrait pour se rendre sur les lieux, puis il fit demi-tour. En meme temps, il contacta la centrale.

- Je suis en route. Je vous informe dès que je suis sur les lieux.

Son ton était étonnament calme vu les émotions qui faisaient rage en lui. Le rapport indiquait que la maison était en feu et que la propriétaire n'a toujours pas été répérée.

          Il arriva une vingtaine de minutes plus tard et vit qu'effectivement la demeure de Lucy était couverte de flammes aveuglantes qui s'échappaient de toutes les issus.

Il se gara dans tous les sens et sortit de la voiture sans prendre la peine de refermer la portière.

- Où est-elle? Demanda Natsu au chef des pompiers, où est-elle putain?

- Nous n'avons pas trouvé la propriétaire, répondit l'homme.On suppose qu'elle n'était pas là, mais...sa voiture est dans le garage.

Natsu ne perdit pas de temps et se rua vers la maison en appelant Lucy à tue-tête. Une fenêtre vola en éclats et du verre chaud s'abbatit sur lui.Il leva la main pour se protéger les yeux.

- Lucy!!!! Cria-t-il encore.

En un instant, tous les regrets s'abbatirent sur lui. A quoi cela lui avait-il servi de l'ignorer pendant toutes ces années?

Il essaya d'entrer par la porte de derrière mais il n'y avait aucune issue. Alors rassembla ses forces et il entra par une fenêtre qui le conduisit directement dans la cuisine. 

Elle était devenue méconnaissable, les sacs de farine n'était désormais que de la cendre laissant échapper de la fumée qui aspirait l'air des poumons du jeune policier. Il ouvra la bouche pour l'appeler de nouveau mais aucun mot n'en sortit. Il remarqua une porte qui menait aux escaliers et dont l'encadrement était en feu. Il rajusta son écharpe carrelée sur sa bouche et s'élanca dans cette direction. Soudainement, il sentit une main lui aggriper le bras et le tirer vers l'extérieur tandis qu'il regardait la porte s'écrouler et les marches de l'escalier s'effondrer.

- Mais qu'est-ce que vous foutez bon sang! Vous voulez mourir ou quoi! s'écria le pompier.

- Si vous voulez pas y aller alors il faut bien que quelqu'un le fasse. Rétorqua-t-il.

- Ecoutez chef, nous sommes là depuis un bon bout de temps et si elle était chez elle,alors elle serait déja sortie depuis bien longtemps. Vous ne sauriez pas plutôt où elle pourrait se trouver à cette heure-ci?

Il a raison.Bon où est-ce qu'elle pourrait se trouver? Chez Jude? Non, j'ai cru entendre qu'ils n'ont pas de très bons rapports. Peut-être chez Mirajane? Non, puisque c'est elle qui a appelé les pompiers pour signaler l'incendie? Où alors chez Jubia? Mais non c'est encore trop tôt. Argh! Merde j'ai plus d'idées.

Pendant qu'il s'énervait contre lui-même, ça fit tilt dans sa tête. Mais oui bien-sur!

- Quel con! marmonna-t-il en se dirigeant vers sa voiture de service.

🎗🎗🎗

- Comment ça se passe à la mairie?

- Bien, d'ailleurs il y a une convention de maires ce week-end.Je peux pas la rater.

- Ne t'inquiètes pas tu peux y aller je veillerais sur la patisserie.

- Merci, t'es la meilleure.

- Je sais.

J'avais fini d'enfiler des vêtements de rechange. Je redescendais pour terminer notre conversation et surtout le café que j'avais abandonné.

- Au fait, Jubia, est-ce que je peux laisser le coffre ici?

- Bien sur que tu peux! Après tout, il appartient à la fondatrice de cette patisserie, soupira-t-il.

A cet instant précis, nous entendîmes les sirènes de la police se rapprocher.

- Tiens, écoutes-ça, on risque de croiser la salamandre ce matin, dit Jubia.

C'est le surnom qu'elle donnait à Natsu. Il venait prendre une tasse de café chaque matin avant le boulot et vu que je travaille à l'étage, on ne se voyait jamais. Pourtant, le jour du décès de grannie, j'ai reçu un bouquet de fleurs de sa part avec pour seul mot: "désolé".

Il entra, toujours aussi élégant dans sa tenue de service et de sa célèbre écharpe qui ne le quittait jamais. Il cherchait quelque chose ou peut-être quelqu'un du coin de l'oeil. Je lisais dans son regard de l'inquiétude, mais quand il rencontra le mien, j'y vis...du soulagement.

- J'imagine que tu n'est pas venu prendre ta tasse de café?

Ce sont les premiers mots que je lui adressais depuis des années. Il s'approcha de moi et murmura contre mon oreille d'une voix chargée d'émotions:

- Merci Seigneur, Luce, je t'ai enfin retrouvée!

Lorsqu'il utilisa ce surnom, mon coeur battit la chamade. Cela faisait des années que je ne l'avait pas entendu et l'écouter de nouveau fit naitre en moi une fine chaleur.

Je ne savais pas comment réagir et lorsque je me décidais à lui rendre son étreinte, il se retira de lui-même.

- Bon, fit-il un gené.

- Bref; au lieu de rester planté là, peux-tu me dire que me vaut l'honneur de ta visite?

- Il y a... un léger problème...

- Un problème... et...quel genre de problème?

- Ta maison est en feu... Lacha-t-il d'un ton sec.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 06, 2023 ⏰

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