je sais même plus différencier quand je suis heureuse et quand je le suis pas et j'ai réussis à oublier ce que c'était de dire un " ça va " sincère.
epuis j'ai sans cesse cette foutu impression de planer autour des gens, du monde, de tourner autour d'eux mais sans pour autant qu'on gravite autour de moi.
je suis comme là parmis la foule sans qu'on me remarque pourtant mes demandes sont grandes.
je sais même plus penser correctement par exemple il m'arrive de dire dans le plus grand des calmes que si je mourrais demain que ça me ferait rien, que oui peut être que mes proches seront triste au début mais qu'ils s'en remettrons et que dans tout les cas c'est pas comme ci quelqu'un voyait ma douleur ou s'accrocher à moi pour l'enlever.
j'ai remarqué que on te portera toujours moins de compassion et d'intentions si tu n'es pas au bord de la mort, on va toujours avoir plus de pitié pour quelqu'un qui est cancereux plutôt que quelqu'un qui demande que de l'être.
et c'est là exactement là que la vie est une salté de blague.
j'aurais aimé dire que du haut de mes dix-huit ans que je suis heureuse et pleine de vie, que je sors à tout bout de champs, que je me rebellle, que je croque la vie à pleine dents mais non ça n'en n'ai pas, même pas du tout.
et je dis rien car je sais que au fond c'est moi le problème car au final je suis pas à pleindre que y'a toujours pire dans la vie ouais y'a toujours pire et y'aura toujours ceux qui souffre plus et là encore c'est le gros problème de notre societé qui est de sans cesse se limiter aux autres, se comparer aux autres, minimiser les choses.
d'un côté l'idée de mourir ma toujours effrayé pas le fait de quitter tout mais juste le fait de faire des choses, d'aimer, de se détruire, se pourir, vivre, rencontrer des gens pour qu'à la toute fin qu'on disparaisse et alors tout ce qu'on aura vécu aura peut être servit à rien car de toute façon personne s'en souviendra même pas nous alors je le demande :
à quoi ça sert de vivre si on sait tous qu'on va mourir tôt ou tard ?
je sais aussi que j'aurais pu être moins pessimiste si je serais aimé genre vraiment aimé, digne d'un compte de fée, digne d'un roman d'amour, aimer à se sentir vivante dans le coeur de quelqu'un et ça je l'ai jamais eu et ouais peut être que je finirais par le connaître un jour mais pareil comment pouvons nous être sûr que ça arrivera réelement ?
je suis venu a la conclusion que j'étais alors en manque d'amour c'est vrai ça remonte à longtemps où on ma dit de vive voix un vrai " je t'aime " et c'est rare que j'ai de l'affection de qui que ce soit.
Et peut être aussi que j'ai de trop grosses attentes de la vie, que je rêve trop et que je m'enferme dans un truc qui n'existera jamais mais je le répète
qu'est ce que la vie signifie ?
on réfléchit plus sur la vie que sur la mort alors que c'est justement le fait de mourir un jour qui nous pousse a tout vivre plus fort.
