08H08

Partie 2 : sur les traces du passé

Léo lève les yeux vers le ciel inanimé, figer comme une toile dans un musé. Quelques petit nuages semblables à des bouloches de cotons parsèment la surface bleue dont un qui ressemble à un cœur. 

Les arbres qui rythmes le trottoir ne se dandines pas, il n'y a pas de vent, pas même une brise.

Les voitures sur la petite chaussée sont à l'arrêt, le clignotants qui ne clignote pas, les feux de stop allumés pour certaines, luant d'un rouge artificiel.

Et les gens...

Léo s'approche d'un homme en costume, ses cheveux gris témoignes de son âge avancer. Pourtant il semble en forme puisque, même statique, on peux voir qu'il avançait d'un pas déterminer, la main droite chargée d'une banale valise noire. Ce vieux type était sans doute sur le chemin du travail, mais il semble que sa destination ne sera jamais atteinte. Il est figer, pris dans un temps qui ne s'écoule plus, pas mort mais sans vie...

La vue de cette rue inerte met un froid dans le dos du garçon qui s'assoit sur une marche, observant une dame et son fils au loin.

"-putain..."

Que ce passe-t-il ? Qu'arrive-t-il au monde ? Y a-t-il seulement une explication ? C'est un rêve ? Non. Un cauchemar ? Non non, c'est bien réel... le monde est comme un sablier allonger, plus rien ne va.

"-j'dois faire quoi là ?"

Le blond se lève et jette un dernier coup d'œil à cet environnement digne de la science-fiction. Silence total, pas un bruit n'est à signaler et d'ailleurs est-ce que le son existe ?

"- Eh oh ! Y a quelqu'un ?" criât-il

Il parviens à entendre sa voix mais comme brouillée, comme si il parlait au fond de l'eau même pire que cela, il a l'impression de parler au fond de lui-même. Maintenant que l'émotion commence à redescendre, le blond remarque quelque chose de particulier, il entendait son propre cœur battre depuis son réveille. Il ne l'a pas tout de suite mentionner, pensant avoir une otite ou un bouchon comme ça lui arrive souvent, particulièrement en hiver. Mais maintenant qu'il y repense, ses biscuits croustillait très fort dans ses oreilles, et à l'inverse, le paquet n'avait pas fais de bruits.

"-merde, je suis en train de devenir taré !"

Il prend alors un pavé du trottoir piétiner et souiller par les passages et le jette un peu plus loin, mais au contact du pavage ce dernier n'émet aucun son, comme s'il était en mousse. Léo reproduit l'expérience plusieurs fois sans résultats. Aucun bruit, même pas de vibrations dans le sol lors de l'impact.

Le garçon plisse les yeux et fronce les sourcils, dans l'incompréhension il marche un peu. Il va lui falloir comprendre ce qu'il ce passe et trouver des gens si possible. Si lui est capable de bouger il n'est peut-être pas seul. Le pas léger et lent, observant autour de lui l'absence de danger, le blondinet se dirige vers l'école.

La sensation d'entendre tout son organisme en permanence n'est pas agréable, en plus, à chaque fois qu'il passe sous l'un de ces arbres et qu'il se retrouve confronter à l'ombre de celui-ci il croirait traversé le pôle nord. Pour pallier à ce problème, Léo marche sur la route, là il n'y a pas d'ombre, il peut donc pleinement profiter du soleil. Malgré l'absence de circulation, marché sur la route est inquiétant, mais il profite de pouvoir le faire. Finalement, ces décors dénués de vie sont presque rassurants.

Après avoir suivi la chaussée dix minutes, il est maintenant temps de dévier dans une petite ruelle à gauche, son établissement scolaire est au bout de cette dernière. Petit désagrément, la ruelle étroite ne laisse pas le soleil l'atteindre, il va donc falloir subir le froid. Le garçon s'engouffre dans la fine rangée sentant immédiatement la température chuté, il accélère le pas. A peine arrivé à la moitié, un mouvement devant lui l'alerte, en temps normale rien d'alarment, mais dans ce contexte l'inquiétude s'impose. Ce qu'il a vu ressemblait au bref passage d'un chat, un gros chat qui passe vivement et file se cacher. Léo est à l'arrêt scrutant devant lui à la recherche d'un autre signale d'une quelconque vie, mais rien. Son cœur, dont il peut suivre les battements avec précision, reprend son rythme normale. Peut-être avait-il juste halluciner, alors il reprend sa route, d'autant plus que le froid commence à devenir insoutenable.