1_ un rêve horrible

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Le sol était humide, l'air sentait la terre mouillée, mon cœur palpitait, je cours sans m'arrêter.
j'ai peur, il pleut les codes et mes larmes coulent se confondant à l'eau qui me submerge le visage. je le sens qui se raproche de moi encore et encore.
Toujours, cette voix me rappelle que je ne dois pas m'arrêter.
cette voix grave recouverte de son aigu qui me répète sans cesse.
( Adrénaline !!! Je viens pour toi, tu es à moi ta vie est à moi tu) je continue de courir et comme si quelqu'un avait dérobé le sol sous mes pieds je me retrouve à terre plein de boue, désespérée, terrifiée, et toute tremblante.

je me retourne et il est là tout près de moi. je crie, j'appelle au secours mais rien n'y fait.
je suis perdu...

... bip-bip bip-bip bip-bip...

C'est mon réveil qui sonne. ce n'était qu'un horrible cauchemar.
je me réveille en sursaut tout en criant toujours au secours avant de réaliser que ce n'était qu'un rêve.

Génial! Gabrielle va penser que je suis devenue folle d'abord étourdi, je frotte mes yeux pour chassé le sommeil puis j'arrête le réveil et me ralonge nonchalamment en laissant ma tête retombé sur l'oreiller comme si je n'en voulais plus.

d'un geste de la main je me touche le front qui est recouvert de sueur pour me rassurer que je suis bien vivante et je crois que oui.

ouf je l'ai échappé belle. Ce foutu cauchemar auras un jour raison de moi.

toc toc toc ... Toc toc toc

- Est-ce que tu vas bien?

je reconnaîtrais cette voix entre mille, c'est celle de Gabriel.

Comme je l'avais deviné, il a sûrement dû entendre mes cries de détresse comme d'habitude.

- Oui tout va bien j'ai juste fait un cauchemar rien de grave. lui lançai-je à travers la porte fermée.

-comme d'habitude. dit-il.
Et je devine ce petit sourire espiègle au coin de ses lèvres.

- Oui c'est ça moque-toi de moi. lui répondis avec une voix faussement vexée.

- je t'ai réservé un croissant et un verre de lait dans la cuisine, et dépêche-toi si tu ne veux pas être en retard à ton entretien d'embauche, moi je file à l'Académie et je ne rentrerai pas ce soir, me confesse t'il d'une voix euphorique que je sentais déjà s'éloigner, je l'entends même déjà ouvrir la porte de sortie, puis la refermer. je n'ai même pas eu le temps de lui dire au revoir encore heureuse qu'elle ne m'ai pas laisser un bout de papier sur la table basse pour l'informer.

je me lève paresseusement de mon lit et fonce directement sous la douche. Elle as bien raison il ne faudrait pas que je sois en retard à mon entretien d'embauche, ça sera pas un bon exemple, on a qu'une seule fois la chance de donner une première bonne impression.

tout tout en me chempoinnant les cheveux je chante à tue-tête l'une des chansons que m'a donné Gabriel et que j'aime bien.

Ha! garçon. Soupirai-je ou disons cette fille j'en sais rien au juste.
Il ressemble au deux.

Avec ses longs cheveux roux bouclé, sa minuscule poitrine, et ses boucles d'oreilles bien qu'elles soient discrète elle est la représentation topique d'une jeune femme.
Néanmoins, avec ses larges épaules, sa grande taille, que je trouve assez impressionnante, sa voix particulière, et sa façon de s'habiller comme un garçon, elle pourrait très bien passer pour un garçon, en plus elle a un prénom qui va tout autant aux filles qu'aux garçons sauf bien-sûr la différence à la calligraphie mais je n'ai jamais vue son prénom écrit où peut-être n'ai-je pas fait très attention.
Bref ! Aujourd'hui elle a battu son propre record en disant plus de trois phrases.

Gabrielle c'est ma colocataire c'est une personne bien, enfin, de ce que je sais d'elle en tout cas. 195cm environ la vingtaine comme moi, yeux sombres, cheveux roux un teint clair également qui tire sur le rouge et qui brille. sa passion c'est la musique il est tout le temps accroché à sa guitare quand il n'est pas à l'Académie de musique et ne s'en sépare presque jamais il ne s'exprime pas beaucoup, il s'enferme toujours dans sa chambre à écrire des chansons où je ne sais quoi d'autres. je suis la seule à m'entendre avec lui ou elle peut importe, vue que je l'ai jamais vue parler à quelqu'un d'autre, il reçoit pas de visite et reste rarement à l'appartement. il s'habille parfois comme une sorte de rock-star où un gothique selon ses humeurs. quand il est décontracté c'est maillot, short claquettes ou boubou capuche. le reste du temps c'est pantalon chemise blanche, veste par-dessus et cravate.
il s'agit là de sa tenue de travail chez vision globale, une grande société de la place et ses baladeurs ne quittent presque jamais son cou.

une fois je l'ai surpris à se mettre du noir aux yeux un sorte de eyes-liner alors qu'il était en veste, tiré à 4 épingles.
Très surprise je lui ai demandé s'il était plutôt une fille ou un garçon et comme réponse il m'a claqué la porte de sa chambre au nez et il ne m'a plus parlé durant une semaine.
c'était vraiment pénible, j'ai fait tout ce que je pouvais mais je n'ai jamais pu briser ce silence qui régnait entre nous.
Mais un matin comme celui-ci il est venu tambouriner à ma porte comme une forcenée pour me demander comme aujourd'hui si tout allait bien parce qu'elle m'avait entendu crier et là on a recommencé à se reparler.
bref je crois que je suis fin prête, arrêtons de parler de ma coloc parce qu'on s'embrouille à dire il parfois et elle d'autres fois, même moi je fais plus attention, de tout les façons elle répond quelqu'en soit le genre utiliser.

Je m'habille et Fonce à mon entretien après avoir pris mon petit déjeuné.
Je croise les doigts pour que ça marche, il me faut vraiment ce travail mon salaire de serveuse seul ne suffit plus. Ma mère a des examens à faire et mon petit frère compte sur moi pour son inscription à l'université. Vivement que ma vie change me dis-je en sortant de la maison.

Cette journée promets d'être chiante.
Pourquoi ??? J'aperçois au loin Imran le coureur de jupons du quartier et je vous donne ma main à couper qu'il va tenter pour la un millionième de fois de me draguer.
Mais bon, il à bien raison comme tout les autres hommes qui m'aborde.
Loin de me jeter des fleurs je dirais que je suis une vraie bombe.

Je me présente.
Je suis Adrénaline Dominique, j'ai 21 ans, très bientôt 22.
Je mesure 163cm, pour 65kg, teint clair, Long cheveux noirs bien touffue, yeux noirs comme la plupart des gens ici. Je suis très bien proportionné, mère nature à été très clémente avec moi et je lui en suis reconnaissante, les fesses les hanches, les seins j'en avais en abondance. Et tout le monde, sauf bien-sûr la majorité des jeunes filles de mon âge me trouvais belle, sauf moi.
Parceque mon premier amour m'a jetté comme une moin que rien en m'affirmant que j'avais juste des formes généreuses et rien de plus. Mais s'était il y'a trois ans. Depuis j'ai repris confiance.

je suis l'aîné de ma famille dont ma mère, mon petit frère et bien-sûr moi.
Mon père, puisse son âme reposé en paix, nous a quittés il y a longtemps.
J'ai donc dû abandonner les études pour aider ma mère qui au fil du temps était rendu très malade par ses multiples boulot pour subvenir à nos besoins.
Au début je faisais des beignets de haricots et des galettes de mil devant la concession, puis j'ai commencé comme employé dans un supermarché où j'ai rencontré Adjaratou, une bonne amie , adorable et serviable. C'est grâce à elle que j'ai pu quitter mon petit nid douillet pour me lancer dans l'inconnu de la grande ville, bien que je n'y sois point préparer pour un boulot de serveuse dans un maqui dont le patron nous payait mieux que mon ancien employeur. J'étais comme un grain de mil au milieu de la sauce.
Ma coloc de l'époque Armelle était pas du tout d'une bonne compagnie et ça n'a jamais accroché entre nous, elle ramenait des hommes à la maison, ils vivaient, fumaient beaucoup et pas que de la cigarette. Alors quand j'ai décroché mon nouveau boulot au Saphir bleu (une boite de nuit branché de la ville) je suis partie sans demandé mon reste et avec mes nouvelles amies du dit boite de nuit, j'ai pu me mettre en coloc avec Gabrielle.
Au début ont se parlait pas puis une nuit je me suis rentrée en pleurs à cause de se foutu cauchemar et elle était là, me tenant dans ses bras pour me consoler. Et depuis, ont apprend à se connaître. Très lentement sûrement mais ont à évoluer.
Et voilà où j'en suis aujourd'hui...

AdrénalineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant