Adrénaline

3- souvenir douloureux

        "Point de vue de Gabrielle"

     Cette nuit je n'ai pas trouvé le sommeil.
j'ai eu mon grand-père au téléphone et dans la discussion nous nous sommes rappelée de mes parents et de ma sœur jumelle.
De la manière brutal dont ils nous ont été arrachés.
Mon grand-père est la seule famille qui me reste, tout ce que je fais c'est pour lui plaire, le satisfaire, qu'il soit fier de moi.
Après avoir raccroché, tout mes souvenirs avec eux me son revenu un par un. Les bon tout comme les mauvais moment.
         Quand ils nous ont quitté je n'avais que 11 ans en ce moment nous habitions dans les hauts bassin.

         Ce jour-là nous devions nous rendre dans la capitale pour les funérailles d'un ami de la famille et mon père avait voulu que nous y allions tous, moi ma sœur notre mère, mon grand père et lui même, mais j'avais cours dans l'après-midi et mon père a décidé que je viendrai le lendemain avec mon grand-père pourtant ma sœur et moi ne nous séparions presque jamais.
Oui, jamais l'une sans l'autre et vice versa. elle était mon aîné de 5 minutes mais ce jour-là elle m'avait dit avant d'embarquer que nous nous retrouverons très vite puis elle m'a laissé son t-shirt préféré, le vêtement en question était à papa à l'origine mais dès que celui-ci l'avais retiré de son emballage, ma sœur là tout de suite confisqué s'était trop grand pour elle mais elle l'aimais cas même et le portait comme une robe tout le temps qu'elle était à la maison. Elle me l'avais donné en me disant de le lui rapporter histoire que nous restions proche ce qui à values des commentaires attendrissants de la part de notre famille.
        Malheureusement, c'est au cours de leur trajet que l'impensable s'est produit.

L'un des pneus avant de la voiture a éclaté et mon père a perdu le contrôle du véhicule.
Aucun d'entre eux ne s'en est sorti.
J'ai été dévasté, plus rien n'avait d'importance à mes yeux je voulais juste mourir pour les rejoindre je voulais retrouver ma moitié je voulais retrouver Gaby, ma Gaby.
Si mon grand-père n'avait pas été là le pire aurait pu arriver mais depuis je me suis renfermé et je suis toujours seule et ne parle pas beaucoup.

   Depuis 13 années se sont passées et rien n'a changé hormis le fait que j'ai déménagé dès mes 20 ans dans les cascades pour essayer de vivre une vie un peu plus sobre et normal comme les jeunes de mon âge à cause d'un certain nombre de choses que j'ai eu à faire et dont je n'en suis pas du tout fière.

j'ai pas d'amis et ça ne me dérange pas du tout. j'ai perdu ma seule amie que j'avais il y'a des années maintenant.
La nuit fut vite passé, tout au long, je n'ai fait que me remémorer ces événements douloureux et penser au être qui me sont chères et qui me manquent atrocement.

     Perdu dans mes pensées alors que le jour pointait le bout de son nez j'entends des cris s'échapper de la chambre de ma colocataire une jeune fille de la vingtaine nommé adrénaline Dominique.

Quel prénom me direz-vous.
Et bien sachez que moi aussi j'ai eu la même pensée quand elle s'est présenter à moi j'ai même laissé paraître un léger sourire moqueur en pensant qu'elle faisait de l'humour mais je me suis vite ravisé en voyant qu'elle était sérieuse.

A cette époque je cherche une personne avec qui partager mon appartement, ordre de grand-père. il ne voulait pas me savoir seul et voilà comment elle se retrouve sous le même toit que moi.

Revenons à l'instant présent.
Les cris était stridents et elle avait l'air très apeuré. Sans réfléchir je fonce vers sa chambre pour savoir si tout allait bien mais a peine ai-je franchi la porte que je la vie presque nue dans son lit à s'agiter, elle faisait encore un cauchemar, car s'était pas la première fois que cela arrivait.je ressort donc comme j'étais rentré avant de frapper plusieurs coups à sa porte, je voulais pas la mettre mal à l'aise parceque elle et moi ne sommes pas beaucoup familier malgré qu'on cohabite depuis maintenant plus d'une demi douzaine de mois. Quelques interminable minutes plus tard sûrement prise pour mieux se réveiller, elle me rasûr d'une voix tramblante et roué que tout allait bien.
Je l'informe en même temps que j'allais sortir et que je ne rentrerai pas le soir. Sur le coup j'ai pas su dire grand-chose à part ça je ne suis vraiment pas très doué avec les mots. La preuve, ça fait presque 8 mois qu'elle habite avec moi et nos discussions se limitent encore à "Bonjour" ,  "salut" , "bonne nuit" , "à demain", "au revoir" etc et là encore c'est uniquement quand on se croise. je lui décroche vite fait un demi sourire selon mes humeurs et sa passe.

Pour la journée j'ai eu mes cours à l'académie et dans la soirée j'avais une prestation avec un groupe dont je suis bassiste qui risquait de nous prendre toute la nuit mais après mes cours j'ai reçu un appel de Raymond qui m'informe que la prestation n'aura pas lieu ce soir.
d'après lui Alex notre batteur ne sera pas présent du coup nous ne pouvons rien faire.

Je passe donc faire les courses et prend un verre histoire de me détendre avant de rentrer. Adrénaline dois être déjà parti dans la boîte de nuit où elle travaille. Dès que je rentre, je m'aperçois que tout est éteint, j'avais donc raison. Elle est déjà partie.
j'allume la lumière et à ma grande surprise je la vois allongé sur le canapé avec une nuisette qui à l'aire d'avoir timer mais qui garde encore son charme. je le ferme la porte doucement pour ne pas la réveiller et je l'observe un instant coucher,  insouciante pleine de vie.
j'aimerais bien être à sa place, ne plus avoir à vivre se passé sombres et douloureux qui me traumatise.
Elle frissonne et se recroqueviller un moment sur elle-même elle doit avoir froid, l'air du soir est frais et elle n'a presque rien sur elle.
Doucement, j'ai dépose mes courses à la cuisine et vais dans ma chambre dont je rapporte ma couverture ramassé à tout va sur le lit.
je la couvre doucement, l'observe un instant avant de partir elle me fait penser à ma sœur. je fais le tour du canapé et je percute quelque chose, en même temps le téléphone fixe sonne et je décroche sur le chant je me crispe sur place pour ne pas faire de bruit qui la réveil mais elle ne bouge pas je la vois juste remuée ses petites lèvres charnues puis me détourne de sa petite bouille d'ange endormi.
je me penche pour voir ce qu'il en est et découvre un portrait de moi à la détails près que j'observe tout en répondant au téléphone.

-allô! répondis-je à voix basse.

- bonsoir s'il te plaît est-ce que je peux parler à Adé?

-non, elle dort et je crois que c'est pas une bonne idée de réveiller maintenant, veuillez rappeler plus tard au revoir.

je raccroche presque au nez de la jeune fille dont je reconnais parfaitement la vois.
c'était Janine une bonne amie d'adrénaline.
je rédécroche ensuite le téléphone pour ne plus que les appels passent et je reporte mon attention sur mon portrait je l'observe longuement avec tout un tas de questions qui fusent dans ma petite tête mais aussi avec beaucoup d'émerveillement, elle est très doué et à du talent. Elle fera une bonne graphiste.
J'avoue ne point comprendre ce qu'elle fait a travailler dans ce endroit infâme et infesté de requins ( dealer, gang, voyous, droguer etc) je décide de le garder avec moi. je lui demanderai des comptes plus tard.
Pour l'heure, je me contente de ranger les courses dans le frigo et les placards, je fais la petite vaisselle qu'il y'avait dans le lavabo.
Finalement je vais prendre une douche non sens dénigrer mon apparence piteuse a travers la glace.
Comme d'habitude je mets un temps fou à me sécher les cheveux, puis après m'être habillé décontracté, je m'allonge dans mon lit et fait un tour sur les réseaux sociaux pour m'enquérir des nouvelles de la cité....

Il faudra planifier ma semaine, j'ai beaucoup de choses à faire et à gérer et je dois commencer dès maintenant si je veut arriver à tout faire.
Je vais bientôt recevoir grand-père et se aspect là uniquement me comble de joie. J'espère qu'il est toujours robuste et en forme. La dernière fois qu'on s'est vus il j'irais par tous les dieux qu'il me battrais encore à la course. J'aime bien son charisme et sa bonne humeur. Il prend toujours tout du bon côté et ne baisse jamais les bras. Ma mère disais que je tenais beaucoup de lui.
Elle aussi me manque énormément. Ma famille toutes entière me manque et j'espère que de là où ils sont ils veillent sur grand-père et moi.

     Si vous m'entendez, sachez que je vous aime et que je ne vous oublirai jamais...