𝑩𝑳𝑨𝑪𝑲𝑳𝑰𝑺𝑻 (Mahito x Reader)

VIII

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Alors que tu t'apprêtais à tirer sur Mahito d'une seconde à l'autre, il plaça sa main sur l'arme avant que tu ne le mette en joug. Son doigt sur le tiens étant posé sur la gâchette, prêt à l'actionner.

« Qu'est-ce que tu fais? » Lui demande-tu.

« J'ai encore besoin de toi cette nuit. » Il retire l'arme de ta tempe. « Je ne veux plus jouer. »

« Tu abandonnes? »

Il hoche la tête en signe d'approbation puis s'installe sur le lit.

« Tu allais vraiment tirer? » Te questionne le criminel.

« Oui, c'est le but du jeu. » Réponds-tu sans lui avouer sur qui tu allais tirer réellement.

« T'es dingue! » Rit-il.

« C'est toi qui a voulu jouer, je te rappel! »

Après quelques minutes à rire bêtement, Mahito reprend la parole.

« Ce soir habille-toi bien, je t'emmène quelque part. » Puis, il quitte ta chambre.

Un peu surprise par cette offre avenante, tu reste cependant légèrement sceptique. Qu'est-ce qu'il t'a encore préparé?

C'est un homme imprévisible, ce qui fait de lui quelqu'un de dangereux et c'est pourquoi tu es aussi proche de lui. Ce soir, il te prépare sûrement un piège, il faudra que tu fasses attention.

Alors après ta douche, tu cherches dans tes vêtements et trouve une élégante robe noire qui fera l'affaire. Elle est taillée avec un décolleté et la jupe est ouverte de façon à mettre en valeur l'une de tes jambes.

Cette robe est un cadeau de Gojo lorsque vous avez travaillé ensemble sur une mission, elle te rappelle de bons souvenirs et élance dans ton corps un frisson de nostalgie.

Tu l'enfile et arrange tes mèches de cheveux avant que Mahito vienne toquer à ta porte et te demander si tu es prête.

Tu apparais devant lui dès que tu entre-ouvres la porte.

« T'es magnifique! » Te dit l'homme habillé d'un costard tout aussi élégant que ce que tu portes et coiffé d'une queue de cheval.

« Merci, toi aussi. » Lui souris-tu.

Vous êtes si bien assortis et personne ne pourrait douter de ce qu'il se passe réellement entre vous.

« Allons-y. » Sur cette parole de Mahito, tu avances et lui, place sa main sur ta hanche.

Tenues obliges, les manières doivent être à leurs hauteurs, penses-tu. Ce qui expliquerait cette façon de te tenir jusqu'à la voiture.

Une Cadillac Deville jusqu'au restaurant le plus chic de la ville, le criminel n'a pas fait les choses à moitié.

« Comment tu as pu trouver tout ça? » Le questionne-tu, assise à la table et un verre de vin à la main.