More than friend //Terraink//

Chapitre 3

Nos deux héros sont chacun arrivaient à la moitié de leur chemin au bout de 3h de marche, sans compter les nombreuses pauses pour se convaincre que les chuchotements entendu par les deux n'étaient que des hallucinations auditives dut à la fatigue et au manque de lumière externe.
Laink de son côté commençait vraiment à se demander s'il n'était pas devenu fou, son chemin était une longue ligne droite sans fin et sans autre issues. Il est vrai que quelques fois il regardait derrière lui en ce demandant s'il était dans le bon chemin.
Terracid lui ne manquait pas de pièces à explorer mais le temps lui manqué alors il se contentait de regarder s'il n'y avait pas par heureux hasard une source d'eau potable, il ne trouvait que des rats morts en pleine décomposition.

Les deux jeunes hommes arrivaient à s'entraider l'un l'autre mais le manque de vie humaine commençait vraiment à les faire souffrir.
Terracid se prenait même à vouloir ressentir encore le contact si doux de la main de son meilleur dans la sienne. Laink quand à lui était habitué à ressentir ce désir envers son dit ''ami''. Le simple fait d'être seul sans savoir si l'heure d'après il entendrais encore une fois la voix si reconnaissable de Damien le faisait beaucoup réfléchir. Il ne l'avouera jamais mais le dénommé Laink avait souvent des idées noires en repensant aux sentiments qu'il éprouvait pour son meilleur ami. Il se retenait si souvent de se perdre dans les beaux yeux bleus de son compère, il est vrai que parfois la tentation était trop forte alors il se laissait aller dans les vagues d'un bleu charron profond, oubliant les abonnés, l'hétérosexualité de son ami et il arrivait qu'il pense même à l'incroyable vie qu'il aurait put avoir avec Damien dans une dimension lointaine, enfin ça c'est qu'il pensait. Et si cette dimension n'était pas si lointaine que ça ? 

Plus le temps passer plus le duo était persuadé qu'ils étaient suivis. Les bruits devenaient de plus en plus présent, de même pour les chuchotements. Jusqu'au bruit de trop qui fut beaucoup trop fort pour être ignoré.
Ce bruit s'était fait entendre du côté de Laink cette fois ci, un gros bruit sourd qui ressemblait fortement à un objet en métal qui tombe. Laink compris tout de suite qu'il était en danger et l'image qu'il vit lui apporta la confirmation, un homme assez grand était derrière lui, une barre en fer dans la main, un sourire terriblement malsain affiché sur son visage. Le petit à cette vision eu le souffle coupé, ses mains commençaient à tremblaient accompagné de ses jambes qui le tenait faiblement debout.

Homme : as-tu peur de moi ?

Thomas n'arrivait pas à articuler un seul mot, sa gorge était nouée de peur. Il parvint seulement à courir quand il vit l'inconnu se rapprocher dangereusement de lui. Il courait tellement vite que l'air commençait sérieusement à lui manquer, dans sa course il réussit tout de même à attraper son talkie-walkie et à articuler quelques mots entre coupés par des sanglots.

Pdv Terracid :

Cela faisait 46 minutes tout pile que l'on s'était appelé avec Thomas, j'attendais avec impatiente d'entendre de nouveau sa voix légèrement cassée par la fatigue et le manque d'eau. Quand tout d'un coup j'entendis la petite sonnerie qui indiqué que Thomas m'appelait, je n'hésita pas à répondre un peu intrigué.

Thomas : D-damien.....fou derrière moi......aide m-..

Il avait l'air paniqué et en larme, les seules fois où j'avais entendu cette voix s'était quand il avait fait une crise d'angoisse à une convention. Je fut tout de suite moi aussi pris de panique en ayant entendu se que j'avais cru comprendre : Damien, un fou est derrière moi aide moi.

Le bruit sourd d'un objet de métal percutant quelques chose qui semblait être vivant me glaça le sang quand je compris que cet être vivant n'étant d'autre que Thomas. J'hurlais son nom dans le talkie-walkie mais aucune réponse. Je courais dans le couloir en priant intérieurement pour trouver l'escalier de secours qui d'ailleurs n'existait peu être même pas. J'entendis un bruit qui me fit penser à un corps que l'on traînes au sol. La peur quitta immédiatement mon corps pour laisser place à la rage, la rage que le corps de mon meilleur ami sois inconscient à la portée d'un vieux fou.
Je voulais courir, crier, frapper les murs mais mon corps en était incapable. Je priais tellement pour que Thomas n'est rien, je ne voulais pas le perdre, on avait encore tellement de choses à faire. L'idée de le perdre m'était totalement inimaginable, je l'aimais c'était mon meilleur ami mais à ce moment là mes pensées étaient confuses tout comme ma vue qui était brouillée de larmes.

-Je me tuerais pour te sauver Thomas.

Je me releva et avança, criant à plein poumons le nom de mon obsession, insultant de tout les noms le fou qui avait osé posé ses mains sur lui.
Je me souviens très bien courir de toutes mes forces qui sortaient de je ne sais où, je croyais voir un forme de dessiné au fond du couloir mais les larmes qui remplissaient mes yeux ne me permettaient pas de décerner ce qui se dresser devant moi. Plus je m'approchais de cette forme moins mon corps me répondait jusqu'à ce qu'il lâche totalement et tombe au sol dans un gros bruit sourd dans ce silence si complet.

Homme : tes désirs sont des ordres.