Chapitre 4

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Pdv Laink :

Ma tête me faisait affreusement souffrir. Mes yeux ne voulaient pas répondre à mes ordres, j'essayais de parler mais rien ne sortait de ma gorge desséchée. J'avais l'impression de sentir quelques chose couler sur ma joue, je porta alors ma main jusqu'à la source de cette sensation et fut surpris de voir un liquide rouge dégouliner le long de mes doigts fins. Tout s'éclaircit doucement dans ma tête, l'exploration, Terracid et enfin cet homme armé d'une barre en fer.
J'essayais de me relever et j'y parvint au bout d'une bonne dizaine de minutes. Ma tête tournait toujours autant et ma vue troublée ne m'aider en aucun cas à reprendre totalement mes esprits.
J'avais tellement de mal à reprendre mes esprits que je n'entendais pas mon talkie-walkie qui sonnait en boucle depuis quelques minutes. Je m'en rendit compte quand je me souvint de Terracid, je sauta alors dessus et répondit à l'appel.

Thomas : Damien ? Damien tu m'entends ?

Damien : Thomas ! Tu vas bien ? Il t'as fait quoi ce bâtard ?

La voix de mon ami était tremblante et sur le point de craquer sous les sanglots qui martelait sa gorge.

Thomas : je crois qu'il m'a frappé à la tête mais c'est tout ce dont je me souviens..et toi ? Il t'as trouvé ?

Damien : oui, il a dut m'entendre quand je t'appellais mais je le vois plus. Tu es où ?

C'est vrai que je ne m'étais même pas posé la question. Je jeta un rapide coup d'œil autour de moi mais je ne voyais que des murs remplis de moisissures et d'araignées.

Thomas : je crois que je suis enfermé dans une pièce vide et toi ?

Damien : la même mais moi il y a des bougies.

Je l'entendis se lever et marcher sur ce qui ressemblait être de la paille vu le bruit de craquement que ses pas provoqués. Je me leva alors moi aussi mais mon mal de tête me rattrapa bien vite et me fit tomber contre une armoire en bois massif sculptée avec précision de petits enfants.

Thomas : oh woaw

Damien : qu'est ce qu'il a ?

Thomas : j'ai une grand armoire sculptée avec moi.

Damien : moi j'ai juste de la paille et des bougies, super.

Je ris légèrement à son ton de voix si dépité.

Thomas : on dirait les jeux d'énigmes au quel on joue d'habitude.

Damien : c'est vrai oui.

Un petit blanc s'installa alors que j'étais entrain d'ouvrir l'armoire. Ses portes étaient incroyablement lourdes pour mes petits muscles affaiblis par ma douleur mais j'arriva tout de même à les ouvrir pour attraper ce qui ressemblait fortement à un carnet.

Thomas : j'ai trouvé un journal avec heu...des dessins bizarres.

Damien : ils ressemblent à quoi ?

Thomas : c'est des symboles mais ils sont dessinés avec un stylo bizarre, on dirait-

Quand je releva le carnet pour essayer de descripter les symboles une mèches de cheveux tomba des pages.

Thomas : arg !

Damien : quoi ?

Thomas : c'est dessiné avec des putains de cheveux mec !

Damien : eurk- je préfère ma paille rouge.

Thomas : rouge ? Attend mes dessins sont en rouges tu penses que ça a un rapport ?

Damien : peu être, la paille c'est des cheveux en plus grand après tout.

Thomas : en moins dégueu.

Damien : certe, donc tu penses que ça serait comme une sorte de jeu ?

Thomas : taré comme il l'est c'est fort probable oui.

Damien : alors je devrais refaire les symboles de ton carnet ?

Thomas : ça paraît trop simple, attend je regarde le reste.

Je tournis alors les pages à la recherche d'autres indices mais mis à part un petit gribouillis de ce qui ressemblait à du feu en bas de la page rien ne pouvait m'aider.

Damien : bon bas au moins j'ai la chaleur des bougies.

Thomas : oh mais oui c'est ça Terro !

Damien : la chaleur ?

Thomas : le feu ! Il faut que tu fasses les symboles et que tu les allume avec tes bougies.

Damien : tu sors ça d'où toi ?

Thomas : le petit feu en bas de la page c'est bien la preuve que c'est ça !

Damien : mais je veux crever intoxiqué par la fumée moi.

Thomas : mais non t'inquiète pas t'es pas DamiLeBoss pour rien.

J'essayais de le détendre avec des blagues nuls et ça avait plutôt l'air de marcher alors j'était content.
Après cette petites séance de blagues pourris nous commençâmes une longue discussion pour essayer de faire comprendre les signes de mon journal à Damien, entre les ''tu vois la tête de ton chat ? Et bien tu l'as fait mais encore plus grande'' et les ''une araignées ça à 8 pattes imbécile !'' on avait un peu de mal à avancer mais on arrivait tout de même à ce comprendre avec nos références en commun.

Environ 3h était passées et nous avions enfin finis de se traduire ce charabia. On était tous les deux épuisé alors Terra alluma son beau dessin fait de paille ensanglantée et s'allongea en profitant de la douce chaleur qui allait bientôt lui prendre les poumons puis le laisser pour mort dans ce trou à rat tandis que moi j'essayais de trouver une issue même un trou de souris m'aurait suffit, je voulais aller voir celui que j'aimais, car oui à ce moment là je me foutais royalement de se qu'aller penser les autres ou même lui. Je voulais simplement sentir de nouveau son parfum ou cette chaleur si agréable qui s'emparait de mon ventre en sa présence. Il me manquait terriblement, et à ce moment-là je n'avais plus aucune idées noires alors que pour beaucoup de personnes c'était le moment rêvé pour penser à la mort. Mais moi pour une fois j'avais envie de vivre, de vivre ma vie, heureux et avec celui que j'aimais. J'allais me battre pour notre survie.

Mon Terro c'était endormi je l'entendais respirer calmement dans le talkie-walkie alors je pris le mien et lui adressa une dernière phrase avant qu'à mon tour je laisse la fatigue m'emporter dans les bras de Morphée.

Thomas : je ferais tout pour nous sauvez Damien.

More than friend  //Terraink//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant