La colonie des sang-mêlés est tombée, Harry Potter est mort, Celui-dont-le-nom-ne-doit-être-prononcé domine le monde. Chaque année, pour montrer leur soumission au Capitol, le gouvernement des mangemorts, les 13 districts composant le royaume du sei...
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Les chars défilaient à une vitesse ahurissante pour les tribus et trop lentement pour les mangemorts qui voulaient pouvoir se délecter de la souffrance et de la pauvreté des condamnés. Sous le bruit tonitruant des tambours qui jouaient d'eux même, au rythme de leur chant menaçant, les roues des chars tirés par des sombrals tournaient frénétiquement. A travers leurs écrans magiques, les spectateurs regardaient avec peine et tendresse ses pauvres gens destinés à des fins tragiques.
Hermione serrait la main de George tellement fort que leurs jointures étaient blanches et leurs doigts bleus. Ils se soutenaient mutuellement en essayant de se montrer forts et dignes de Gryffondor devant les autres. Hermione s'attardait sur les autres tribus. Dans le char de ses anciens ennemis, Hermione admirait celle qu'elle nommait Parkinson. Celle-ci portait une robe de bal. Le buste était orné de fins diamants argentés puis tombait en de doux voiles verts tournoyant derrière elle. Ses cheveux était gracieusement relevé en une couronne de tresses fines tombant en cascade noire sur ses épaules. Le blond à ses coté était lui aussi magnifique, Hermione s'étonnait elle-même de penser à lui ainsi. Il était vêtu simplement mais cela l'avantageait d'autant plus. Ses cheveux blonds autrefois recouverts de gel était laissés tel qu'ils étaient et n'étaient pas spécialement coiffés et il portait une chemise blanche avec un blason de Serpentard attaché à droite de la cravate de sa maison. Il était naturel et c'est ce qui en faisait tout le charme.
Hermione ressentie une énorme peine pour les participants du char du district deux. Dans une robe pourpre avec un haut brodé de fils d'argents et un voile tombant gracieusement en de magnifiques volants sur un jupon volumineux se tenait une enfant faussement joyeuse. La fillette devait être âgée d'environ huit ou neuf ans. Elle était beaucoup trop jeune pour subir ça. Personne ne le devrait. Hermione se dit que ce système ne pouvait continuer, c'était trop injuste. Les cheveux bruns de la jeune fille étaient tressés puis tombaient en une queue-de-cheval au milieu de sa tête. A côté d'elle, un adolescent visiblement âgé de seize ou dix-sept ans avait l'air sur de lui, il avait posé sa main dans le dos de la plus petite et la caressait pour la rassurer. Il lui jetait fréquemment des regard aimant et lui souriait avec la plus grande des douceurs. Hermione, bien qu'attendrie et touchée par cette si jolie scène, se demanda comment tous allaient pouvoir se battre les uns contre les autres. Un seul sera en vie à la fin. Se sera Percy ou Annabeth, ça ne peut qu'eux ou George, personne d'autre.
Le cœur d'Hermione se serra à la vue de son frère à bord du troisième char. Hermione ne pourrait supporter de le perdre encore. Pas après tout ce temps, pas sans qu'il sache la vérité. Sa partenaire, l'ancienne meilleure amie de la sorcière, était vêtue d'une robe orange aux bustier parsemé de diamants la légèreté des volants avait l'air de lui offrir une parfaite liberté dans ses mouvements. Percy, à ses côtés, portait une armure de bronze sur un tee-shirt orange, sur les côtés de l'armure, Hermione voyait dépasser des lettres noires. D'un côté un « C » majuscule de l'autre un « és » minuscules trônaient fièrement au-dessus de ce qu'on pourrait apparenter à un dessin qu'elle ne put distinguer clairement. Pour l'avoir déjà porté, elle savait qu'il était marqué « colonie des sang-mélés » en arc de cercle au dessus d'un pégase. Le voir ainsi lui rappela son deuxième été au camp, comment elle avait été fière de son frère et sa meilleure amie lorsqu'ils avaient gagné alors qu'elle avait passé la course à serrer fort la main de Tyson, son demi-frère dans la peur de voir l'un des deux se blesser.
