La Femme aux Cheveux de Flamme (Attack on titan x Saint Seiya)

Chapitre 15

Cela fait combien de temps que je suis enfermée ici ? Je ne compte plus les minutes qui passent désormais. Ces mêmes minutes qui se transforment en heure, en jours. Je ne sais pas, je n'ai jamais su en réalité. Combien de temps a passé depuis mon arrivée ici ? Les personnes que j'ai rencontrées, qui sont devenues des attachent au bon fonctionnement de ma vie, devaient elles réellement partir ainsi. Je ne savais toujours pas comment Asmita était mort mais d'après ce que j'avais pu entendre de par les commérages étaient qu'il avait sauvé Tenma et ses amis. Asmita était quelqu'un de très puissant et moi qui ne le connaissait pas beaucoup voire pas du tout... C'était idiot de se morfondre ainsi. Je ne le connaissais pas. Il n'était personne pour moi mais... Alors pourquoi est-ce que je me sentais ainsi ? J'aurais souhaité lui parler seul à seul. Faire connaissance, lui qui restait toujours seul, être à ses côtés. Livaï m'avait de nombreuses fois sermonné pour ces nombreuses pensées inutiles, je n'y pouvais rien. J'étais ainsi faites, mes camarades morts, je les ai pleuré, et je pleurerais aussi pour Asmita qui même-si je ne savais rien sur lui était mon ami. Malgré cela, mon esprit était aussi accaparé par cette phrase. Celle qui a détruit ma chère sœur, je l'ai vu dans son regard, à cause de ce que j'avais dit, cette lumière qu'elle avait le premier jour de notre rencontre, elle s'était évaporée lorsque je lui ai tourné le dos. Je suis certes triste, mais j'ai moi aussi été trahie, par son envie de toujours vouloir me protéger. Je suis chevalière également, il va falloir qu'elle l'intègre.

- Tch !... Qu'est-ce que je raconte, une chevalière de pacotille oui...

- Tu comptes parler seul encore longtemps ?

D'un mouvement rapide, je me retournais, je fixais la vue de dehors depuis un certain temps maintenant, et effectivement, parler toute seule depuis quelques minutes déjà et c'est Kardia qui est venue me déranger dans cette contemplation avec Albafica. Tiens, on ne les voit pas très souvent ensemble ces deux-là ensemble. Ils fixèrent maladroitement ma chambre, enfin ce qu'il en reste. Elle avait subi depuis mon retour, les armoires au sol, les étagères avec leur contenue au sol, des plumes d'oreiller éparpillé partout dans la chambre, de la soupe et de la purée renversé près du lit et en dessous, mes draps déchiraient et les rideaux accroché au dessus du lit également et enfin moi, je ne mangeais plus et ne dormait point. Mes cernes sont s'en doute voyant, mais aussi mes cheveux gras qui noircissaient à certains endroits du au fait que les bains et les soins de peau... Je ne passe mes journées qu'à fixer l'extérieur.

- La porte est censée être fermée à clef. Vous avez forcé la serrure, vous savez que c'est atteinte à ma vie privée mais aussi effraction au...

- Arrête ton baratin, la porte de ta chambre doit toujours être ouverte pour qu'on...

- On...

"On" quoi ? Qu'est-ce que ce crétin à encore fait. Me rapprochant d'eux, je passais entre eux, posant ma main sur la poignée de porte, et leur faisant signe de sortir, ce qu'ils firent hésitant, je leur fermais la porte au nez, mais dès qu'ils la rouvrir, un râle de mécontentement m'échappa.

- Quoi encore !

Albafica était là, il ferma la porte à Kardia sans lui laisser le temps de dire quelque chose, s'approchant, il s'inclina devant moi aussi respectueusement qu'il ne le ferait devant Athéna. Je préférais reculer, mais il se redressa et s'avança.

Un pas, deux pas, trois pas.

 Il fallait que je parle, mais c'était difficile, en sa présence c'est toujours difficile, c'était pas comme ça avant, mais oui ! Il n'osait jamais me parler, je devais toujours dire quelques choses et lui répondait mais maintenant... Je n'y arrive pas... J'y arrive plus. Pourquoi ?