Découverte d'une civilisation dans le pacifique

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- Pour vous décrire le contexte de cette histoire, il y a 1 an, j'étudiais la littérature au lycée et nous devions réaliser un devoir d'invention sur la découverte d'une civilisation et d'une terre inconnue. Ce devoir a été écrit sous forme de lettre (genre littéraire épistolaire). Ce devoir était noté sur 20, mais malheureusement je n'en ai jamais vu la couleur. Etant quand-même assez fier de mon travail, j'ai décidé de le retrouver dans mes vieux fichiers enfouis de mon ordinateur et de vous le partager. N'hésitez donc pas à me donner votre avis dans les commentaires, mais également de me donner des idées et des éléments de sujet pour en créer un véritable roman. Bonne lecture!-


Cher maman, je t'écris ces mots comme à l'ancienne, dans une lettre. Je sais qu'on ne s'est pas vu depuis un an et demi et je ne suis actuellement pas à Paris pour mon anniversaire. J'ai décidé de marcher sur les traces de papa et atteindre son souhait le plus chère. Je me suis donc aventuré sur une terre inconnue proche de la Tasmanie, dans le Pacifique. C'était le rêve de papa de prouver son existence, et grâce à moi il peut désormais reposer en paix . Vue qu'il n'y a pas de moyen de communication international sur cette île, je t'enverrai cette lettre lors de mon arrivé en Australie. En attendant, je vais te faire connaître mon expérience avec cette civilisation . l'Homme habite sur le sable, puisque la forêt tropicale appartient aux animaux sauvages prêt à défendre leur environnement, ce que la population respecte par dessus tout. Ils sont donc dotés d'une morale exceptionnelle, sauf pour les tigres qui sont en voie de disparition. Effectivement, c'est l'unique viande dont ils se nourrissent et se servent de leur peau pour se couvrir du vent. Sinon, ils se nourrissent essentiellement d'algues, de fruits qui poussent sur les arbres au bord de la forêt, de poissons et des espèces de choses comestibles de l'océan que je n'ai jamais vu de ma vie et que je n'ai su identifier. L'air y est sans pollution. Ici les maisons n'existent pas, mais seulement des abris en forme de bambou et de feuilles de palmier. J'ai pu constaté que la population était divisé en plusieurs groupes, j'ai donc supposé qu'ils se déplacent en famille. Les parents ont une différence d'âge importante avec leurs enfants. Les femmes doivent sûrement s'imposer des grossesses tardives pour limiter les naissances qui pourraient devenir supérieures aux ressources. Quand j'ai débarqué, ces individus m'ont regardé avec de gros yeux comme s'ils venaient de croiser la Dame Blanche sur le bord de la route. Ils m'ont finalement tendu un pamplemousse. Ils savent affronter l'inconnue avec beaucoup plus de sûreté que nous, Hommes modernes. Tu vas être très étonné de cette information, mais leur ethnicité est la même que les polynésiens, avec une sorte de langage qui ressemble beaucoup à la langue tahitienne. Ne serait-ce pas une colonie cachée ? Mais surtout quels seraient les intérêts pour la Polynésie française de laisser cette île méconnue de la métropole et du reste du monde ? Me connaissent, étant chanceux de savoir parler tahitien, tu dois sûrement te douter que j'ai essayé de communiquer avec eux. Ces gens m'ont compris, c'est un cadeau de Dieu. La seule chose qu'ils ont su vraiment me répondre, c'était « Nous n'avons jamais beaucoup entendu parler du reste du monde. Nos grands-parents nous disent juste de génération en génération que nous sommes la seule civilisation méconnue qui n'a pas été contaminé par les sociétés humaines. Nous, descendants, on ne comprend pas de quoi ils parlent, mais on a l'obligation de le dire à nos enfants, pour les prochaines générations. Ils nous disaient aussi de ne pas traverser les eaux bordants nos terres, pour eux ça signifiait accepter de découvrir les terres toxiques et de donner au diable. Nous vivons tous dans l'ignorance, mais nous sommes heureux. Pour nos ancêtres, moins on en savait sur le monde, mieux nous vivront ».

Ils ont donc leur propre conscience et leurs propres croyances. Chez eux j'ai constaté qu'ils ne connaissaient pas les déviances de la sexualité. J'ai vu un homme avec un homme, et personne ne savait les définir comme homosexuels, et personne n'y accordait d'importance. C'est peut-être pas plus mal.

Je rentrerai chez moi ayant l'impression d'avoir connu le paradis de Dieu. Je garderai leur terre secrète en compagnie de toi, maman, et de ma descendance.

Je t'aime, ton fils.

21/12/2012

Mes BrouillonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant