« Salées étaient vos larmes... »

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Salées étaient vos larmes,
Mais douce, douce demeurait votre âme
D'un mari, depuis trop longtemps insatisfaite,
De tendres amours vous ne rêviez plus.
Ainsi, par votre ardeur, stupéfaite,
Je m'accomodais de vos baisers superflus.
Puisque toujours le Temps nous presse,
Ne nous ébattons pas en de vaines caresses.
L'amour est un combat de chaque instant, vous conviendrez
Et, à présent, savourez votre victoire, tandis qu'entre mes bras reposez.
Puis recouvrez, je vous en prie, la bonté que le Temps vous pris.
Mais allons, brûlez, brûlez mon cœur, au vôtre j'ai succombé sans honneur.

Brève éternité [Poésie]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant