"Faites attention, c'est un objet vintage alors attendez-vous à ce que ce soit fragile."
Une poupée masculine surréaliste était positionnée dans une vitrine de verre solidement fermée. Le vieux commerçant poussait la vitrine doucement jusqu'au comptoir et tandis une main demandant le paiement. T/P n'hésita pas un seul instant. Elle fourra le billet de 100 $(86, 56€) dans la main de l'homme et partit avec la poupée qu'elle désirait posséder. Assez pour lui évoquer l'été 2019 et son passage devant la fameuse boutique vintage. C'était cette même poupée exposée sur une haute platform qui avait captivée son attention et son intérêt. Faite de porcelaine, elle montrait un visage calme et délicat; ses yeux scrutant l'âme de ceux qui y jetaient un regard. Ses cheveux semblaient naturellement humains et ses mèches noires de jais scintillaient alors que le Soleil les frappait à travers la fenêtre de verre. Ses vêtements étaient cousus avec les plus fins détails et dans du tissus lisse. Ses traits humains et le dévouement de l'artisant la poussa à faire de la poupée sienne.
"Tu es à moi maintenant." dit-elle alors qu'elle entrait dans son appartement.
T/P fit son chemin jusqu'à sa chambre où elle posa la vitrine de verre sur le matelas moelleux de son lit. Assise en face de la vitrine, elle retira doucement le couvercle et sortit la superbe poupée. Elle mourrait d'envie de prendre un tas de photos de la poupée mais elle devait trouver un bon angle juste pour son plaisir de l'esthétique. Ses yeux scrutèrent le visage de la poupée.
"Mec, tu es incroyablement beau.", pensa-t-elle.
Elle la posa sur ses oreillers et alla chercher son téléphone pour appeler son amie. Allongée, elle fit face à la poupée et attendit une réponse. Des pensées vinrent envahir son esprit. Si la poupée était réelle, elle serait surement sorti avec, ou si elle était plus vielle, elle l'aurait placé dans une vitrine ou sur une étagère spéciale et n'aurait laissé personne la toucher sauf si c'était pour la mettre dans son cercueil et l'enterrer avec elle quand elle mourra.
"Le numéro que vous essayez de joindre n'est actuellement pas dispo-"
Elle posa son téléphone et s'assit. Elle avait pour habitude de se vexer chaque fois qu'elle n'arrivait pas à contacter son amie mais la vu de la poupée lui allégea le coeur sur le moment alors elle laissa passer. Après tout, ce fut une longue journée et ce serait bien d'accueillir la décoration nouvellement achetée comme il se doit dans sa maison. Ou du moins, c'était ce qu'elle pensait. Sans gêne qu'elle était, T/P se pencha et déposa un bisous sur la joue lisse de la poupée.
"Et j'ai besoin de prendre une douche", se dit-elle. "Punaise, je pue."
A peine avait-elle posé un pied sur le sol de sa balle de bain, que l'acte qu'elle avait fait à la poupée la heurta.
"Seigneur, T/P. Pourquoi as-tu fait ça?"
Elle n'avait jamais vraiment aimé les embellissements de sa maison, cependant...
"Cette poupée... " marmonna-t-elle.
C'était comme si elle lui parlait. Comme si elle lui demandait de se rapprocher. Qu'elles étaient quelque part connectées. Serait - elle ...?
"Impossible. Un objet inanimé ne pourrait jamais."
Une ruée d'eau froide coula sur sa peau après qu'elle se soit déshabillée, ses pensées se perdirent alors que seul le bruit de la douche emplissait ses oreilles.
----------------------------------------Point de vue d'une personne inconnue-------------------------------------
Cela faisait longtemps que je n'avais pas senti le Soleil brûlant sur ma peau. Longtemps que je n'avais pas entendu la brise chuchoter mon nom. Je pouvais seulement me rappeler de mes vagues souvenirs, du désespoir que j'ai ressenti alors que je m'enfuyais du manoir où les rivaux de ma famille avaient pris le dessus. Un pistolet cramponné dans mes mains tremblantes, mon seul voeux était de survivre puisqu'ils m'avaient de toute façon déjà tout pris. C'étais quand j'ai trouvé une cachette derrière un épais buisson que j'ai été entraîné dans une fosse apparente, noire et sans fin.
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TXT Imagines
FanfictionBienvenue dans "THE CRINGE CHAPTER : MOCHIMINIE_" DISCLAIMER : Les (possibles) comportements ou attitudes grossières représenter par TXT ne reflètent en rien leur actuelle personnalité et sont simplement des productions de l'imagination de l'auteur...