Photographie 🤍 Beomgyu

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"Souris, T/P."

Clic!

C'était aveuglant. J'avais la tête qui tournait. Mais ce n'était pas grave. Tout ce qu'il lui faisait plaisir. Je le ferai. Parce que comme la Mort l'avait dit c'était sa dernière chance. 

Voyez-vous, Beomgyu. Il est déjà mort à cause d'un horrible accident. Je n'étais pas prête, je n'y étais pas préparée. Je ne pouvais pas encore accepter la pensée de perdre la seule personne qu'il me restait. Désespérée, j'ai alors supplié la Mort de ne pas me le prendre tout de suite.

Mais les choses n'étaient pas gratuites. Elle le savait, il aimait beaucoup prendre des photos. C'était sa passion. La Mort m'a donc dit que lorsque la dernière pellicule de son polaroïd sera utilisée, ce sera l'heure pour moi de dire adieu à mon amour. 

Eté...

Beomgyu m'emmena à la plage et là-bas, nous nous éclaboussâmes avec l'eau crystalline, nous allongeâmes sur le sable blanc et fin et nous sentîmes le soleil brûlant embrasser nos peaux nues. Il sortit sa caméra et braqua son objectif sur moi.

"Souris, T/P!" Pépia-t-il. Je fis ce qu'il dit.

"Tu aimes vraiment prendre des photos hmmm?"

Il se contenta de sourire et de me regarder avec adoration. "Bien sûr, je peux y garder mes souvenirs quand mon esprit ne le peut pas."

"Tu devrais mettre ton polaroïd de côté pour l'instant. Garde tes pellicules pour le coucher du soleil." Recommandai-je.

Il adorait capturer le coucher du soleil et celui-ci prenait place à l'horizon. Il disait que c'est comme cela que tu savais que tu avais vécu un autre jour de ta vie et que tu pouvais en vivre un nouveau et que tu devais en être fière.

Quand le soir vint, je me trouvais assise dans un hamac, observant les vagues sauvages qui s'écrasaient sur le rivage. Le ciel était rempli de points scintillants et la lune était grosse et pleine. Si magnifique. 

CLIC!

"Encore?" Rigolai-je alors que je trouvais Beomgyu debout à côté de moi.

Il sourit et regarda sa caméra. "Tu es magnifique." Dit-il. "Je ne peux pas m'en empêcher."

"Viens ici." 

Il se dandina et s'assit à côté de moi, ajoutant du poids sur le hamac alors qu'on se balançait d'avant en arrière. Il n'y avait que les vagues, les criquets et nos respirations qui pouvaient être entendus. Soudainement, il chanta un air familier. Celui qu'il me chantait à chacun de ces moments-là. Beomgyu appuya sa tête contre mon épaule et ferma ses yeux, cependant, la mélodie continuait. Si paisible. Si douloureuse.

Automne...

Des feuilles commençaient à tomber alors que les arbres les perdaient. Beomgyu et moi nous promenions au parc d'à côté; il avait insisté pour capturer le premier jour de l'automne alors j'ai accepté, même si je ne le voulais pas vraiment. Mais je ne pouvais le lui dire. Pour certaines raisons, je ne le pouvais tout simplement pas.

Je m'assis sur une pile de feuilles pendant que je regardai Beomgyu jouer avec les enfants sur le toboggan. Il les portait en les poussait doucement dessus. Il avait l'air d'un père parfait.

TXT ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant