One shot 1 : Malade (de toi) ♫♪

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1er jour, 6h20 du matin :

Je me réveille avec une sensation horrible au niveau du cou. Je me rend compte, assis au bord du lit, qu'une douleur intense se met à arriver dans ma tête : elle devient lourde comme du plomb. Mes pieds ont beau être glacés aux extrémités, mon corps est bouillant et des frissons me parcourent la peau et dressent mes poils. De plus, comme si ça ne suffisait pas, j'ai un mal de gorge tel que déglutir devient une épreuve de résistance à la douleur au contact de la salive contre mes muqueuses. Mon nez ne coule pas énormément mais j'attrape un mouchoir pour essuyer ce qui arrive; je me lève enfin. Mes pas sont lourds et tout mon corps, que je fait avancer, à l'air de hurler et est prêt à flancher à tout moment. Arrivé aux toilettes, j'allume la lumière. Je me rend compte soudainement que mon urine est chaude comme si elle sortait  du feu : quelle désagréable sensation ! Devant le miroir de la salle de bain, je vois une horreur : moi-même, avec des cernes d'au moins deux centimètres de longueur bien grisâtre et un visage tiré de fatigue qui est presque prêt à se décomposé. C'est là où je me suis dit :

"Ben putain Arnaud, t'est bien malade toi !"

Je prend ma température et vois affiché  39°C. Au vu de mes symptômes, il ne faut pas être médecin pour comprendre que j'ai dû attrapé une sacré grippe. Et malgré l'état de zombie dans lequel je suis, je me dit que quand même je devrais aller au travail finir d'écrire mon sketch. Je me force à aller manger, les aliments passent mieux que la salive seule c'est déjà ça ! Après m'être brossé les dents et peigné, je prend mes clefs et me dirige vers l'ascenseur. Arrivé dans la rue, malgré mon blouson bien chaud plus mon écharpe en coton, je me met à grelotter de plus en plus comme un château de carte avant de s'écrouler.

"Je ne peux pas conduire comme ça. Je risque de faire n'importe quoi... Je vais prendre le bus, c'est moins risqué !"

L'arrêt n'était pas très loin, mais ces quelques mètres m'ont parus interminables. Le froid accélère mon rhume mais heureusement, j'ai mes mouchoirs ! Enfin assis au chaud, je pose la mallette de mon ordi et me cale contre la fenêtre du véhicule. Le vrombissement du moteur et le calme régnant à l'intérieur, la  maladie me force à sombrer dans un grand sommeil, mais mon cerveau me force à rester éveillé. En voyant au loin mon arrêt, je m'apprêtais à me lever mais rien à faire : je n'arrivais pas à me lever. C'est alors qu'une jeune fille appuya sur le bouton rouge et me souris : je ne sais pas comment elle avait vu ma détresse caché derrière la laine de mon écharpe.

"Vous voulez de l'aide ? Finit-elle par me proposée alors que le bus s'arrêtait.

- Non merci, je suis juste un peu malade...

- Pourquoi vous n'êtes pas resté chez vous plutôt ?

- Le travail, vous savez...

- Votre patron est trop strict ?

- Non, il a juste un salarié acharné du travail " répondis-je en riant.

Après lui avoir dit au revoir, me voilà sur le trottoir d'en face de celui qui amène à Darksmile. Je me remet à grelotter en traversant le passage piéton où un cycliste à faillit me percuter tellement j'étais happé par la douleur qui se manifestait en moi. Enfin face aux bureaux, je sonne à l'interphone où Guillaume me répondit :

"Tsamère c'est toi ?

- Non c'est le médecin Guillaume, l'hôpital est venu vous chercher, dis-je avec humour.

- Quel connard lui aussi quand il s'y met ! Bon aller monte !"

Arrivé au 4ème, j'étais essoufflé comme si j'avais couru un marathon. J'ouvris la porte et tomba sur quelques salariés non-artiste qui rangeait des cartons en buvant du thé.

Petites Fanfictions sur DarksmileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant