CHAPITRE XV

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Il était déjà aux environs de dix heures du matin et Frédéric quittait la chambre dans laquelle était enfermée Nadia qui malgré elle prenait le petit déjeuner amené par Frédéric. Il passa le long du couloir étroit et après remontait trois a quatre marches et retrouvant son chef. Il était assis sur une chaise spéciale avec deux hommes robustes a ses cotes, tous habillés en costumes noirs avec des une coupe presque identique. Des cheveux coiffés à quelques millimètres de la tête. L’homme se retourna en voyant Frédéric se rapprocher, il remit alors son chapelet dans sa poche
-Est-elle prête ?
-Elle mange encore et je pense dans quelques minutes, Jack et Kobb pourront aller la ramener.
-Fort bien. Dit l’homme d’un homme serein en regardant Fréderic qui avait un air bizarre et tournait doucement sa langue sur sa lèvre
-Quelque chose te préoccupe fils ?
-Non Sultan…juste que je trouve incompréhensible ta décision d’intégrer cette fille au sein de ton réseau mafieux…elle, elle était sœur il y a encore moins de septante-deux heures…alors.
Sultan ne dit rien et rigola doucement puis regardait Frédéric en se penchant vers lui
-D’après ce que tu m’as raconté, tu as fait l’amour avec elle, dans le couvent, et elle encore une sœur. Qui de nous deux est-il le plus cruel vis-à-vis de sa personne ? Tu sembles l’apprécier et la désirer, je pense que si elle nous sert correctement nous en tirerons quelque chose.
Sultan releva la main et fut signe à ses deux gros bras (Jack et Kobb) qu’il était temps. Fréderic se releva et se plaça à trois mètres du sultan qui restait le seul assis.
La villa état construite sur un style purement arabe et musulman. Large de près de cinquante mètres, l’intérieur était pour la plupart d’endroits un peu vides. Dans le salon il y avait des tapis presque partout et sur les murs quelques tableaux d’orients, des animaux et autres figures. La pièce centrale possédait deux salons dont l’un était à quelques mètres de l’entrée principale et l’autre sur lequel Sultan avait l’habitude de rester n’avait qu’une longue chaise pouvant accueillir trois personnes et un long tapis de plus de dix mètres avec des têtes d’oreillers et en face la chaise du Sultan. Ils ne parlèrent pas longtemps lorsque des bruits des pas retentirent dans les carreaux du couloir, Les deux hommes de main étaient en compagnie de Nadia qui avait fini à manger, elle avait les pieds nus et la robe bleue ciel lui arrivait jusqu’à ses pieds et n’avaient que deux fils qui reliaient le dos à sa poitrine légèrement exposée. Fréderic la regarda approcher en se relevant au même rythme pour qu’elle arrive devant eux. Elle en rougit et baissa la tête lorsqu’elle s’arrêtait. Le sultan regardait avec son air rigide la jeune fille
Qui eut peur quand elle croisait son regard vide d’expression et le retourna vers Frédéric admiratif
Frederic : Nadia je te présente, Sultan le parrain.

Sultan : Tu peux m’appeler le Sultan.
Dit-il en hochant de la tête et continua à la regarder puis poursuivra

Sultan :Le destin est ce qui fait de nous ce que nous sommes peu importe ce que nous sommes. Selon ton éducation, nous sommes des parias, criminels et gens sans loi pourtant nous, nous voyons comme tes sauveurs, ceux qui t’ont libéré. J’espère de tout cœur que je n’aurais pas à regretter le choix qu’a fait Frédéric en disant à Sam de te délivrer de cet endroit-là.

Nadia : Mais vous m’avez kidnappé, je n’avais pas eu le choix moi… Et que dites-vous ?

Sultan semblait légèrement bouleversé qu’il regarda Nadia

Sultan : Veux-tu que je me répète jeune femme ?
Nadia : Non…vous avez dit que c’est quelqu’un d’autre qui m’avait ramené…
Sultan : C’est bien cela !
Nadia : Je pensais qu’il s’agissait de vous ou de Fréderic.

Il secoua la tête doucement et se releva pour aller vers Nadia. Fréderic regardait sans rien dire en voyant Nadia reculait d’un pas comme si elle allait s’enfuir

Sultan :
Chaque acte commis en dehors de mes instructions est puni en conséquence. Je vous le ferai rencontrer au moment opportun. Il toucha sa poche alors et s’arrêta à deux pas d’elle avant de se retourner vers Fréderic

Sultan : Fils ! Fais en sorte qu’elle se sente à l’aise et surtout prépare la pour qu’elle soit présentable pour la fête de ce soir.

Il passait et remontait les marches qui menaient a l’étage supérieur accompagné de Kobb et Jack, Nadia les suivaient des yeux jusqu’à ce qu’ils disparaissent. Elle retourna alors son regard vers Frédéric qui se frottait alors les mains avec un regard malicieux

Nadia : Qu’est ce qu’il y a ?
Fréderic : Viens avec moi.

Il prit la main de Nadia et l’amena à l’arrière de la salle où ils débouchaient sur un jardin. Le soleil était dans le ciel et Nadia qui n’avait pas revu le soleil depuis presque trente heures une demi-journée se sentait étrangère à ses rayons qu’elle frottait les bras de ses mains. Fréderic lui fit visiter le jardin et quelques cotes de la villa tout en évitant d’autres. Elle souriait des fois ou se rappelait de son endroit habituel. Elle finit par se laisser lorsque midi approcha. Quelques jours passaient et sa vie ressemblait plus à une vie simple, les soirs il y avait plusieurs personnes qui arrivaient à la villa, la plupart en costume et accompagnés des femmes peu vêtues, d’autres dans des voitures de luxes. La plupart étaient des hommes influents et riches, d’autres des malfrats de renoms. Les journées étaient fades et les soirées en arrosées, souvent elle apprenait aussi comment cuisiner, servir les visiteurs, a sourire ou a charmer les hommes. Choses qui amusaient Frédéric avec qui elle passait la plupart du temps, sauf quand il disparaissait pour trois ou quatre heures pour gérer les affaires et retournait faire rapport au Sultan ou ils s’entretenaient toujours en privé et revenait après parler a Nadia puis chacun allait dormir. Cela pendant presque une semaine.

PENDANT CES TEMPS AU COUVENT

Près d’une semaine s’était écoulée et ils n’avaient toujours pas de trace de Nadia. Le jour de l’incursion des voleurs au couvent, la police était arrivé après l’incident et les autorités cléricales avaient établies certains faits :
-La porte d’entrée n’avait pas été forcée, et les prêtres qui avaient séjournés dans les couvents n’avaient jamais fait partie d’une quelconque congrégation ou paroisse. D’ailleurs ils oubliaient même comment la lettre était parvenue aux mains de la défunte sœur supérieure. Le couvent restait fermé durant ces temps-là et les prières étaient courtes. D’autres sœurs les avaient rejoints afin de compatir ensemble et l’intendante jouissait de ce statut pour dicter ses lois. Elle avait tout organisé jusqu’aux obsèques de la sœur supérieure. Les collègues de Nadia pleuraient son sort sans savoir ce qui lui était arrivée surtout Colette qui avait perdu son meilleure amie et complice mais aussi marie qui la soutenait et restait même a veiller pour qu’elle s’endorme. Apres l’entretient de la sœur intendante avec la police le jour du levée de deuil, elle avait désigné Nadia comme complice des voleurs qui l’avaient emportée avec eux ce jour-là une somme de quatre-vingt mille dollars destinée aux orphelinats dans la zone est du pays notamment dans les coins les plus reculés comme le Territoire de Massisi, Walikale, LUbero, etc. comment les voleurs étaient arrivés à savoir tout ça ? Aucune réponse concrète à part les accusations de la sœur intendante. Les autres sœurs étaient dans le doute. Toutes affirmaient qu’elle avait été kidnappée contre la parole de la sœur intendante qui continuait à affirmer cela aux autorités. La vie reprit normalement au sixième jour mais une froideur commençait à régner sur le couvent
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A suivre...

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