[PAUSE] Tu es ma liberté... (Shoto x Reader)

13 : Retrouvailles

Nous avions passé une longue et dure soirée. Nous avions été transmis dans un hôpital après tout ce raffut. Nous étions dans une chambre de 4 lits. J'étais dans le lit en face d'Izuku et à côté d'Iida. La nuit allait être dure, surtout à cause de mon bras droit qui me faisait mal. Il était environ 3h30 de matin quand j'entendis une voix.

- T/p, tu es réveillée ?

- Todoroki c'est toi ?

- Oui.

- Je suis réveillée, tu as un problème ? demandais-je.

- Non, il n'y a rien.

On se tut. Personne ne parlait alors qu'on était les seuls encore réveillés. Mon frère dormait, ce qui était plutôt rare dans ce genre de situation. Au bout de quelques minutes, Todoroki repris la parole, cassant le silence qui s'était installé.

- Tu es à Hosu depuis longtemps ? Tu étais encore malade le premier jour de stage. D'ailleurs, ça va mieux ?

- Je suis arrivée aujourd'hui. Sinon je vais beaucoup mieux oui, dis-je en toussotant.

- Ce n'est pas ce que dit ton corps...

- Hehe...

J'entendis quelqu'un se lever et se diriger vers mon lit. Il faisait noir et on voyait juste la silhouette de la personne. Mais ça ne pouvait qu'être lui. Todoroki s'assit au bord de mon lit. Je m'assis à mon tour fixant la personne assise en face de moi. Il posa sa main sur mon épaule.

- Prends soin de toi, je refuse de perdre quelqu'un d'autre par ma faute... chuchota-t-il à mon oreille.

Il partit se rallonger sans même avoir une réponse.

- Je ne vais pas mourir à cause d'un simple rhume tu sais ! dis-je en rigolant.

Il ne répondit que par un « mm ». Il devait prendre ce sujet très au sérieux. La personne qu'il devait avoir perdu devait être importante pour lui. Genre, un membre de sa famille, un ami ou même peut-être sa copine... Je chassa cette idée de ma tête et pensa à ce qui s'était passé aujourd'hui.

Pour est-ce lui qui m'est apparue en premier dans mes pensées lorsque j'étais à ça de la mort ? Etais-je amoureuse ? Non, il ne fallait pas. Regarde où ça t'avait conduit la dernière fois ! Je ferma les yeux et le sommeil m'emporta.

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Le lendemain matin, alors qu'on avait tous très peu dormi, nos maîtres de stage étaient venus nous voir, accompagné de M. Kenji Tsugamarae, le commissaire de police de Hosu. Je savais très bien la raison de sa venue. Et en effet, il nous fit la morale et tout le blabla qui va avec. Mais j'acceptais la section qui allait être donnée. Moi je m'étais résignée à accepter et pour une fois je ne m'étais pas rebellée. Non, Todoroki l'a fait à ma place.

- Vous aurez peut-être préférez qu'on laisse des gens mourir ?! s'agaça Todoroki.

- Donc d'après toi, on peut enfreindre la loi tant que tout fini bien ? rétorqua le commissaire.

C'est vrai qu'il n'avait pas tort. Cela reviendrait à faire la même chose que Stain : blesser ou même tuer des gens juste pour notre propre intérêt, parce qu'ils sont "mauvais" pour la société.

- Monsieur, le rôle des super-héros, c'est de sauver des vies !

Je n'avais jamais vu Todoroki comme ça. Il était en colère et c'était compréhensible.

Mais tout rentra dans l'ordre quand le commissaire nous expliqua ses réelles intentions. Il fallait faire croire que c'était Endevor qui avait arrêté Stain. C'était le seul prix à payer et ça me convenait.