Chapitre 11

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Ayla

Il est en colère, son regard ne représentais pas la gentillesse.

Je ne veux pas qu'il prenne une décision stupide, je ne veux pas qu'il en parle à son père et qu'il me vire. J'ai besoin de se boulot comme aucun autre.

- Rafe, attend, je rigolais écoute moi.

J'ai l'état physique d'un phoque en surpoids, quoi que même lui pourais me battre à la course. Il ne s'arrête pas, il continue son chemin comme si je n'existais pas.

- Arrête toi Rafael Cameron bordel.

Cette fois, il se retourne. Enfin, je suis essoufflé comme pas possible. On se trouve au milieu du parking. Personne ne m'a vue lui courir après et surtout pas mon père.

- Je rigolais, je ne voulais pas t'énerver.

- A bon, c'est pourtant pas ce à quoi ça ressemblais. Je ne sais pas ce que tu foutais dans mon bureau, mais pars du principe que c'est terminé. Je ne veux plus te voir ici, et ailleurs d'ailleurs. Dégage, je ne t'ai jamais autant vue en dix neuf ans que depuis une semaine.

- Avec une lime à ongle. c'est tout ce que je répond, il hausse un sourcil.

- Tu à resussi à faire petter deux verrous avec une putain de lime à ongle.

- Tu vois Rafe, j'avais besoin de bosser, je voulais être au calme. Je savais pertinemment que c'etait ton bureau, mais vue la journée de merde que j'ai passé ce jour là, je n'ai pas réfléchis. Depuis ce jour, quand j'ai besoin de bosser et être au calme je viens ici. je m'approche de lui, pour le regarder dans les yeux, je n'avais pas remarqué comment il été aujourd'hui, il ressemble à une homme d'affaire même vêtue aussi simplement qu'avec un jeans, un polo et des basket, on à envie de le suivre. Je continue de marcher vers lui, je remarque ses yeux assombris par la colère plus distinctement. Il est beau et redoutable en même temps. Je me demande ce que son père pense de lui désormais.

Je m'arettes à un metre de lui, il me regarde toujours avec colère. Je ne sais pas quoi dire, à vrais dire je ne sais pas non plus quoi lui dire. il baisse la tête sur mon bras, il regarde mon Phoenix. Je ne bouge pas et continue également de le regarder. Je le vois se calmer petit à petit.

- Je ne veux plus que tu entres dans mon bureau, je me fiche de la journée de merde que tu as bien pu passer. On se voit demain chez moi pour le prochain cours.

Sur ceux il tourne les talons et entres dans sa Jeep sans un mot de plus et s'éloigne.

Bon au moins il n'en parlera pas à son père, c'est la seul chose que je me dis en arrivant chez moi. J'espère qu'il ne demandera pas non plus de rembourser les deux verrous que j'ai fais sauter.

Une fois mise en pyjama et dans mon lit, je me met à travailler. Avec les petits boulots que je cumule, j'ai de plus en plus de mal à me garder du temps pour travailler et voir mes amis. Je culpabilise un peux la dessus mais je ne souhaite pas rater ma dernière année alors je privilégie le travail, ce qui n'améliore pas ma culpabilité en vers mes amis.

Je décide d'arrêter de penser eux et de travailler, ça fonctionne jusqu'au moments où j'entend un cliquetis à ma fenêtre. Je n'arriverais jamais à travailler. Au bout de quelques secondes de plus je décide de me lever et de me diriger vers le bruit incessant, pour constater que le fauteur de trouble n'est autre que JJ, pourquoi vient-il taper à mon carreau à cette heure-ci.

Pour avoir la réponse à ma question j'ouvre la fenêtre ayant enduré les tortures, et attend qu'il se justifie de son intervention.

- Ayla ont va à la plage tu veux venir ? Avant que tu dise non sache qu'il n'y a que la bande et que tu nous manques.

Les gens peuvent ils changer ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant