Chapitre 1

5.1K 240 29
                                    

L'histoire ne m'appartient pas, elle appartient à Gody sur Fanfiction.net

-Je vais le faire baver, et ensuite je rirai aux éclats en marchant sur sa tombe! S'exclama avec enthousiasme Blaise Zabini.

Drago ne put que rouler des yeux en regardant son meilleur ami s'activer devant son miroir tout en souriant de manière machiavélique. Il n'était guère étonnant que Blaise soit aussi excité à l'idée de revoir son petit-ami, le séduire, et ensuite lui briser sauvagement le cœur. Le blond ne put que pousser un long soupir en continuant d'observer le mulâtre. Oui, après tout Ron Weasley l'avait fait pleurer et l'avait réduit à l'état de larve végétative pendant plus de trois mois. Mais, le blond ne pouvait pas exactement le blâmer d'avoir rompu avec Blaise. Après tout, son meilleur ami n'avait que 15 ans à l'époque, alors que lui en avait 21. Sans oublier la très importante information qu'il était le meilleur ami du grand frère de Blaise. Drago était convaincu que si Harry Potter avait découvert que son meilleur ami baisait son petit frère... Seigneur, il ne pouvait qu'éprouver une vive pitié pour le bas-ventre de Ronald Weasley.

-Je mets le pantalon noir ou le jeans bleu?

-Pantalon noir, il souligne tes fesses.

-Merci mon cher! Tu comptes rester comme ça?

Le blond jeta un vague regard à son jeans trop grand et son simple t-shirt blanc. De toute façon, pourquoi s'habillerait-il comme une star de cinéma? Personne n'allait véritablement lui porter attention. Les parents de Blaise allaient être bien trop occupés à baver sur le retour de leur fils prodige, Blaise allait être trop occupé à rendre fou de désir Weasley, et Weasley allait probablement essayer de cacher son érection durant toute la soirée. Quant au fils prodige en question... Un nouveau soupir s'échappa de la bouche de Drago. Peu importe ce qu'il mettait, Harry Potter allait continuer à le voir comme un petit garçon de 5 ans à qui il manquait les deux dents d'en avant. Il n'allait même pas prendre la peine de s'arranger les cheveux et de mettre des vêtements plus convenables. Il avait déjà essayé. La réaction d'Harry avait été de lui ébouriffé les cheveux tout en l'appelant « Blondie ». Ce type l'appelait « Blondie » depuis qu'il avait 5 ans. Il n'y avait rien à faire, Harry Potter le voyait comme un petit bébé même s'il avait 18 ans. D'accord, lui en avait 24, mais si seulement il pouvait ouvrir ses stupides yeux et voir qu'il n'était plus le petit garçon qu'il avait connu. Seigneur, il allait finir par recracher quelque chose s'il n'arrêtait pas de soupirer de la sorte.

-Qu'est-ce que je devrais faire de son cœur, Dray? Le mettre autour de mon cou? Je suis sur que ce serait très seyant.

-Et très effrayant.

-Je vais le faire me désirer comme il n'a jamais désiré quiconque dans sa vie... et ensuite je vais le détruire!

Son meilleur ami éclata alors d'un rire sonore qui le fit grimacer. Ce ne fut que lorsqu'ils entendirent quelqu'un sonner à la porte que Blaise daigna cesser de faire son rire de malade.

-Mais, sérieux. Tu vas rester comme ça? Tu as un rendez-vous ce soir, non?

-J'ai apporté de quoi me changer. Je ne veux pas salir mes vêtements avant que ce soit le moment.

-Curtis est tellement sexy! Tu en as de la chance.

Ouais. Peu importe. Il s'était résigné au fait que l'homme qu'il désirait vraiment n'arrêtait jamais de le voir comme un morveux sans ses deux dents en avant. Quelle horreur. Curtis avait un certain charme avec son teint basané et ses cheveux châtains, mais son sourire ne lui donnait pas des papillons dans le ventre, et il se fichait éperdument de savoir à quoi il pensait avant de dormir. Mais, bon! Que pouvait-il faire hormis essayer de voir d'autres hommes? Au moins, Curtis n'était pas brun aux yeux verts. Il avait compris la leçon avec Matthew. Prendre un type qui ressemblait à Harry ne voulait pas dire qu'il s'agissait d'Harry. Et voilà. Il suivit calmement Blaise et ordonna à son cœur de ne pas se mettre à battre à la chamade en voyant Harry. Dès qu'il fut en bas, les yeux émeraude se posèrent sur lui, et un immense sourire apparut sur son visage, le faisant presque trébucher. Seigneur que ce type était beau. Il ne l'avait pas vu depuis presque six mois... Comment était-ce possible qu'il revienne encore plus beau qu'avant?

Le grand-frère de mon meilleur amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant