Chapitre 2

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L'histoire ne m'appartient pas, elle appartient à Gody sur Fanfiction.net

Drago claqua violemment la porte au nez de Curtis, espérant de tout son cœur que celle-ci le frapperais en plein milieu du nez. Il n'arrivait pas à croire qu'il lui avait mis la main aux fesses. Bon sang! C'était leur premier rendez-vous, et il osait agir de la sorte alors que son baiser l'avait laissé froid. Non, en fait son baiser ne l'avait même pas laissé froid, il l'avait refroidi au plus profond de ses os. Drago se maudit aussitôt en se souvenant de ses pensées. Seigneur! Il n'avait pas pu s'empêcher de se demander comment Harry embrasserait s'il avait été à la place de Curtis. Lui aurait-il mis la main aux fesses? Il ne le croyait pas. Mais, même s'il l'avait fait... il n'aurait certainement pas senti cette rage brûlante qui l'envahissait en ce moment. Pourquoi est-ce qu'il aimait le grand frère de son meilleur ami? Non, pire que cela, Harry était comme un grand frère de substitution.

Il était venu à tous ses spectacles, avait cassé le nez du garçon qui l'avait fait pleurer, s'était occupé de lui lorsqu'il était malade. Oui, Harry était son grand frère. C'était lui qui était complètement cinglé de désirer le brun. Il n'aurait jamais dû penser à lui de cette manière. Non, en fait, c'était Harry l'imbécile! Ne pouvait-il pas voir qu'il n'avait plus 5 ans! Il avait 18 ans! Ne voyait-il pas qu'ils étaient faits pour être ensemble? Ils aimaient les mêmes choses, pouvaient parler durant des heures... Ils étaient vraiment... Pourquoi s'énervait-il de la sorte? Cela faisait longtemps qu'il avait fait une croix sur la possibilité d'une relation avec Harry. En fait, il n'avait jamais vraiment cru à cette possibilité. Comment s'imaginerait-il qu'un homme qui l'appelait « Blondie » serait un jour attirer par lui? Un rêve stupide. Un rêve irréaliste. Si seulement Harry pouvait vraiment le voir comme un homme et comme un petit garçon. Il frappa violemment son verre contre la table et se versa rageusement un verre d'eau.

-D'accord Blondie, dis-moi qui je dois aller battre?

-Tu n'as pas besoin de battre qui que ce soit. Répliqua sèchement Drago.

Bordel... Harry n'était-il pas censé être sorti avec Ron durant toute la soirée? Il savait que c'était une mauvaise idée de passer l'été chez Blaise alors qu'il avait une maison, certes sans parents, qui l'attendait sagement. Maintenant, il allait devoir supporter Harry alors qu'il n'avait aucune envie de le voir. Il se sentait bien trop irritable pour l'instant.

-Qu'est-ce que ce type t'a fait? Ce... Martin?

-Curtis. Corrigea avec énervement Drago.

-Ok Blondie, pas besoin de t'énerver. Alors, tu l'aimes? Tu veux que j'aille le voir pour le faire réaliser quel garçon sensationnel tu es?

Pas un homme, un garçon. Il n'allait jamais être un adulte aux yeux d'Harry. Il serait à jamais le petit garçon aux yeux remplis de larmes qui lui demandaient un câlin lorsqu'il avait peur du noir. Quel horreur...

-Premièrement, je ne l'aime pas. Deuxièmement, qu'est-ce que tu en saurais? J'ai 5 ans pour l'éternité dans ta tête.

-Blondie, je sais que tu as 18 ans. Tu te souviens? Je t'ai envoyé un beau cadeau et une belle carte!

Oui, il s'en souvenait. Après tout, il gardait religieusement tout ce qu'Harry lui donnait comme une lycéenne en mal d'amour. Bientôt, il se mettrait à chanter les chansons de Vitaa en mangeant de la crème glacé. Non, peut-être pas. Cette fille passait trop de temps à râler sur les hommes en général. Ils n'étaient pas tous des salopards, bon sang! Par contre, il ne dirait pas non à de la crème glacé...

-Si tu me considérais comme un adulte, tu ne m'appellerais pas Blondie. Siffla Drago.

-De quoi tu parles? Je t'ai toujours appelé comme ça.

Le grand-frère de mon meilleur amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant