Chapitre 5

2.8K 211 47
                                    

L'histoire ne m'appartient pas, elle appartient à Gody sur Fanfiction.net

1...2...3. Drago eut un minuscule sourire en voyant Blaise se pencher devant Weasley, faisant bien attention à mettre ses superbes fesses devant lui. Seigneur tout puissant... Drago ne pouvait que plaindre sincèrement la douleur du rouquin. Surtout lorsqu'il voyait comment celui-ci essayait vaillamment de ne pas craquer et se jeter sur Blaise comme s'il était une bête enragée. Les yeux du blond se posèrent sur Harry qui semblait ruminer tout en sirotant son jus. Comment le brun faisait-il pour ne pas remarquer ce qui se passait sous son nez? En fait, ce n'était pas si surprenant que cela. Cela faisait des années qu'il bavait sur Harry, et celui-ci ne l'avait jamais remarqué. Était-ce si médusant qu'il ne remarque pas le petit jeu auquel Blaise se plaisait à jouer? Et, comment lui en vouloir de ne pas remarquer que son meilleur ami allait probablement finir par recoucher avec son petit-frère. Parce que Drago pouvait parier toute sa fortune que Blaise finirait par coucher avec Weasley. Certes, il prévoyait de lui faire mordre la poussière, mais Weasley aurait, au moins, un bon souvenir. Drago entendit son cellulaire et le prit immédiatement. Il haussa un sourcil en voyant un message de Curtis.

« Bébé, je suis désolé. Appelle-moi. »

Quel genre de crétin appelait un autre homme « bébé »? Avait-il l'air d'un « bébé »? Ah... il avait oublié qu'il était un bébé dans la tête de l'homme qu'il voulait réellement. Peut-être que tous les hommes le voyaient ainsi. Peut-être avait-il une inscription où il était écrit « Bébé dans le corps d'un homme de 18 ans ». Où était cette foutue inscription pour qu'il puisse l'arracher et la brûler? Il décida de ne pas répondre au message de Curtis. De toute façon, il ignorait quoi lui dire. Il n'avait aucune envie de le revoir, mais en même temps... Curtis était le seul à ne pas le prendre pour une créature asexuée. Il lui avait mis la main aux fesses après tout! C'était une bonne chose, pas vrai? Avec lui, il pouvait s'attendre à avoir plus qu'un baiser sur les lèvres, et cela arrivait s'il était extrêmement chanceux. Dieu qu'il voulait se tuer...

-Qui t'a écrit? Demanda Harry.

Drago faillit pousser un hurlement de surprise, mais se retint de justesse, préférant lui envoyer un regard meurtrier. Le grand frère de son meilleur ami haussa nonchalamment les épaules, montrant clairement qu'il n'avait aucune intention de s'excuser. Hé bien... qu'il aille se faire foutre alors! Drago mit calmement son cellulaire dans sa poche, montrant les dents.

-Ça ne te regarde pas.

-Pourquoi est-ce que ça ne me regarderait pas?

-Parce que c'est son petit-ami qui lui envoie un message cochon. Répondit pour lui Blaise, lui faisant presqu'avaler sa langue.

Drago vit clairement la transformation du visage d'Harry, et il eut l'envie folle de prendre la tête de Blaise et de la rentrer dans un mur. De toute façon, son meilleur ami avait tellement la tête dure qu'il ne risquait pas d'avoir le moindre dommage. Par contre, lui n'était pas en fer, et les yeux plissés du brun ne lui disait rien qui vaille. Il recula d'un pas, croisant ses bras sur son torse.

-Tu as un petit-ami? Demanda Harry. Depuis quand? Qui est-il? Je veux le rencontrer.

-Il n'est pas mon petit-ami. Nous sommes sortis une seule fois. Je préfère mourir plutôt que de te le présenter.

-Tu es sorti avec un type, et il n'est pas ton petit-ami? S'offusqua Harry. Tu sors avec tous les types étranges qui te demandent un rendez-vous? Et pourquoi tu préfèrerais mourir plutôt que de me le présenter? Si tu ne me le présentes pas, je vais le trouver... et tu ne veux pas que je le trouve.

D'accord, Drago en avait marre de chez marre. Harry était peut-être son grand frère d'adoption, mais il n'appréciait pas du tout qu'il lui parle comme s'il était... non, il n'allait même pas dire « comme s'il était une fille » parce que les filles avaient bien plus de liberté que ce que ce con lui donnait! Il avait des droits, bordel! Et un de ses droits était qu'il pouvait sortir avec qui il voulait, lorsqu'il le voulait!

Le grand-frère de mon meilleur amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant