Chapitre 1

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_ Merci beaucoup ! Déclara avec un sourire la jeune femme noire à l'adresse de l'employée du restaurant universitaire avant de tourner les talons et de se diriger d'un pas ferme ,un sac plein de victuailles en main vers la sortie de l'enceinte sous les regards concupiscent de certains hommes .

Endras marchait toujours , lorsqu'en voulant traverser une Hundaï de couleur bleu nuit s'arrêta pile poil au devant d'elle . Instinctivement , toute trace de joie quitta le visage de la jeune femme .

_ Bonjour ! Fit-il avec un sourire avenant tout en baissant la vitre de sa voiture .

_ Bonjour ! Répondit-elle beaucoup plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu .

_ Excusez moi de vous déranger mais je m'appelle Gël et j'aimerais faire plus ample connaissance avec vous mais je crois que vous êtes pressé alors si vous pouviez me donner votre contact , on pourra alors se revoir plus tard !

La jeune femme ouvrit la bouche mais la referma aussitôt tant elle était impressionné par la politesse dont avait fait preuve cet homme qui semblait être dans la trentaine et qui était coiffé d'une casquette . Il n'était pas beau en soie , non . Pourtant il semblait être en possession d'un petit quelque chose qui lui conférait un certain charme . Mais il restait un homme , elle devait donc se méfier .
Satisfaite de son analyse personnelle , La jeune femme finit par esquisser un semblant de sourire .

_ Endras , je m'appelle Endras . Et c'est le ******** !

_ Vous pourriez répéter s'il vous plaît ! fit-il toujours aussi respectueusement .

Endras répéta le numéro et s'en alla après lui avoir souhaiter de passer une belle journée !

Pour la jeune femme, ce n'était qu'un inconnu de plus qui aurait ses cordonnées . Tous les jours des dizaines d'hommes l'abordaient , elle avait fini par s'habituer à cette floppée de mâles qui s'agglutinaient auprès d'elle et au fil des années avait appris à ne faire confiance à aucun d'entre eux .

Pour Endras, les hommes n'étaient que des animaux qui se battaient pour ce qu'ils voulaient et qui lorsque la chose en question était enfin en leur possession ils se contentaient de la délaisser , la laissant végéter . Au fil des années, La jeune avait nourri une haine farouche à l'encontre de la gente masculine qui la répugnait au plus haut point .
Pour l'étudiante en faculté de Droit , les hommes n'étaient qu'une grosse erreur qu'avait commis la nature . Et cette opinion s'était encore plus encrée en elle depuis ce jour où elle avait vu la bestialité de cette espèce dans son état le plus naturel , le plus brut .

Un lendemain sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant