Le prix du sang

Chapitre 1

Ça va faire trois jours que mes amis savent qui je suis réellement.

Trois jours qu'ils savent que je suis le fils de Satan.

Trois jours que la bataille contre Amaimon a eu lieux.

Trois jours que j'ai perdu le contrôle de mes flammes.

Et trois jours que tout le monde me fuit comme un démon.

Jai eu le droit de reprendre les cours hier mais tout à changé.

Les autres m'ignore, s'écartent ou me craches dessus quand j'ai le malheur d'entrer dans la même salle qu'eux.

Jai le droit à des regards haineux et assassins. Et à des insultes aussi. Beaucoup de démon, sal monstre, assassin et j'en passe. Mais le mot le plus fréquent est Disparaît.

Ce mot raisonne en moi à chaque fois qu'il est prononcé. Mais ce qu'il fait le plus mal c'est que c'est le seul mot que j'ai droit venant de mon frère.

Déjà depuis la mort de papa il est devenu beaucoup plus froid et distant. Mais depuis cette nuit là il ne me regarde plus et m'ignore totalement. Sauf pour ce mot là.

Quand je pense qu'il y a trois jours à peine tout le monde me disait qu'ils étaient avec moi.

La blague.

Je le savais pourtant. Il ne faut pas que je m'attache. J'ai perdu papa à cause de mon pouvoir et maintenant, juste parce que je voulais y croire, je perd tout le reste.

Heureusement Shura est la seule qui me traite encore comme un humain. Mais elle n'est jamais là.

Je suis seul à essayer de contrôler mes flammes en devant allumé deux bougies sur trois.

Je comprend pas. Je leur est pourtant montré que je n'était pas comme mon père en sauvent Konekomaru aujourd'hui. Alors pour quoi continuent ils de me traiter comme ça ? Pour quoi mon t'ils sauvé si c'est pour vouloir que je disparaisse ?

Je suis assis par terre, dans ma chambre, à travailler sur mes flammes.

Kuro qui me soutient comme il peut, dort paisiblement sur mon lit.

Je n'es pas écouté Shura. Je m'entraîne toute la journée au lieux de trois fois pas jours pendant une heure.

Et je s'en que j'y suis presque. Je n'ai pas le choix. Il faut que je dresse mes flammes peut importe comment j'y arrive. Pour tous les protégers de mon géniteur.

Je me concentre pour recommencer avec de nouvelles bougies quand la porte de la chambre s'ouvre laissent entrer mon frère.

- Salut Yukio.

Pas de réponse de sa part.

Je baisse la tête essayent dépêcher mes larmes de débordées.

Je l'entend s'assoir sur son lit et je sen son regard pausé sur moi. Alors je relève la tête avec mon habituel sourire idiot sur le visage.

Papa voulait que je soit heureux alors je me suis juré de garder le sourire tout le temps. Mais celui-ci commence à me peser.

Mon frère tourne la tête vers la fenêtre. Ça y est le contact est terminé. Il n'a duré que quelques secondes. Mais toujours avec son regard dégoûter d'avoir un frère comme moi.

Je ne peut plus supporter son silence et sa distance. Alors je prend mon sac de bougies et sort de la chambre en lancent quand même.

- Bonne nuit le binoclard.

Avant de fermer la porte et de me diriger dans la cour. J'ai besoin d'air.

Je continue mon entraînement toute la nuit et toute la journée du lendemain.

Voyant que je n'y arrive toujours pas je décide de me remémorer toutes les fois où j'ai blessé quelqu'un et aux conséquences encore bien pire qui pourrait arriver.

Grâce à cela il ne me faut que deux essais pour réussir à allumer les deux bougies en même temps.

Surpris, je recommence plusieurs fois avant de faire des tests sur d'autres objets.

Essayé de ne cramer qu'une seule feuille de l'arbre, brûlé une dizaine de cailloux plus ou moins éloignés les un des autres. Enflammer que mon poing ou que ma queue. Je fini même par aligner toutes les bougies restantes pour essayer dans allumer que sept spécifiques.

Et j'y arrive.

En me concentrant un peut plus, j'arrive même à éteindre les flammes.

Y a pas à dire je suis trop fort.

Fière de moi et de ma réussite je cours dans mon dortoir et ouvre brutalement la porte de la chambre. Mais personne.

J'aurais su m'en douter. Vu l'heure Yukio doit encore être en plein court.

Je décide donc d'y aller pour leur montrer à tous que je maîtrise.

Mais je reste figé devant la porte de notre salle de classe. Je ne sais pas quoi faire.

Je suis sorti de mes pensées par la porte qui s'ouvre et je tombe face à face avec Ryuji, Shiemi, Konekomaru, Izumo et Renzo.

- Sa... Salut les gars.

Jai a peine ouvert la bouche que je vois Koneko se cacher derrière Renzo. Et Ryuji me crache.

- Ne nous parle pas sale démon. Dégage.

- Mais Ryuji je maîtrise mes flammes maintenant. Regarde.

Avec le peut d'espoir qui met revenu, j'alligne à nouveau trois bougies devant moi avant d'allumer les deux opposées d'un coup.

- Vous avez vue ? Je gère. C'est bien la preuve que je ne suis pas comme mon père.

J'attend une réponse positive ou même des sourires. Mais rien.

Toujours ce regard haineux qui me fixe avant que l'autre creteux ne décide à parler.

- Ça ne prouve absolument rien. Tu es un démon Rin. Et le fils de Satan. Tes flammes on tuées et peuvent tuées à nouveau. Tu n'es qu'un assassin exactement comme ton père. Alors maintenant disparaît.

Perdu, je regarde les autres visages qui affiches tous une expression différente. Pourtant la haine se lit très clairement dans leur yeux.

- Yukio, je t'en supplit. Dit quelque chose. Dit leur que ce n'es pas vrai.

Mon frère regarde le sol avant de levé des yeux accusateurs.

- Comment veut tu que je te face confiance. Tu as tué papa. Ryuji a raison tu ferais mieux de disparaître.

Je sens la colère et la tristesse monter rapidement en moi. Alors, fou de rage, je hurle.

- JE PEUT SAVOIR POUR QUOI VOUS M'AVEZ SAUVÉ SI C'EST POUR QUE JE DISPARAISSE ENSUITE ? VOUS N'AURIEZ SIMPLEMENT PAS PU ME LAISSER CREVER ?

- On ne l'a pas fait car il n'y avais pas d'intérêt pour nous que tu meurt. Fini par me dire Renzo.

- HA PARCE QUE ME METTRE À L'ÉCART EN M'INSULTANT VOUS APPORTE QUELQUE CHOSE ? QUAND JE PENSE QU'APRÈS TROIS MOIS ENSEMBLE VOUS NE ME CONNAISSEZ PAS. POURTANT CEST QUI QUI ME DISAIT QUE VOUS SERIEZ TOUJOURS LA POUR MOI HEIN ? VOUS SAVEZ QUOI ? JE COMPREND POURQUOI LES DÉMONS VOUS ATTAQUE. S'ILS N'ONT MÊME PAS LA CHANCE POUR CERTAINS DE SE FAIRE ACCEPTER POUR ÊTRE MEILLEUR. LES EXORCISTES SONT TOUS DES FAUT FRÈRES. ET TOI YUKIO. Je... Je pensai que tu me comprenai, que tu allais m'aider. Mais... Mais tu vient de me lâcher. VOUS VOULEZ TOUS QUE LE FILS DE SATAN DISPARAISSENT MALGRÉ SES EFFORTS ? TRÈS BIEN JE ME CASSE ALORS.

Je fait demi tour en claquant bien fort la porte. Et je ne me rend compte que je pleure qu'après être totalement sorti de les section exorciste.

Il veulent me rayer de leurs vies ? Pas de soucis. Je vais exaucer leur vœux.