Chapitre 9 : Ma première et dernière soirée à L.A (partie 2)

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Il était là, pointant un pistolet vers l'homme. Il était arrivé à temps, heureusement, et je ne sais comment je pourrais l'en remercier.
L'homme s'éloigna de moi, lâcha son couteau, et leva ses mains en l'air :

... : -Et attends mec, tu la prendra après, j'étais là en premier !

Jordan : -Je ne veux pas la torturer comme tu as pu le faire ! Maintenant, enlève ta cagoule !

Il le fit, dévoilant un visage abîmé, marqué par des rides et des cicatrices irréversibles. Il n'était vraiment pas agréable à regarder.
Jordan ordonna à l'homme de me détacher, tandis qu'il pointait toujours son pistolet sur lui. Une fois libre de mes mouvements, je me précipitait à chercher mon téléphone et mon sac, puis vint me placer à côté de Jordan :

Jordan : -Alors mec, t'a deux options. Soit tu pars et tu ne t'approche plus jamais d'elle, soit je te casse la gueule, et j'appelle ensuite la police. Alors ?

... : -Tu ne vas donc pas utiliser ton flingue contre moi, hein ?
dit-il tout souriant. Il osait sourire malgré la situation ?! Non mais je rêve !
Jordan resserra son doigt autour de la détente :

Jordan : -Oh, je n'hésiterai pas à l'utiliser si besoin ! Bon ! Options 1 ou 2 ???!!!

... : -Oh, je ne sais pas...j'hésite !

Jordan : -Ne te fous pas de moi !!!

... : -Ouais, assez rigoler ! Options 1 !
Jordan s' approcha alors de l'homme, et lui assena un coup de poing dans la machoire. L'homme poussa un gémissement de douleur :

Jordan : -J'en avais besoin avant de partir.

Il me prit par la main, pour la première fois, mais j'étais trop bouleversé pour m'en rendre vraiment compte. Il m'enmena jusqu'à sa voiture, qui était garée en trombe devant la maison. Je me precipitais à l'intérieur, et claqua la porte tandis que Jordan démarrait :

Moi : Euh... merci... de... de m'avoir sauvé...

Il ne dit rien et se contenta de regarder droit devant lui. Je me rappelai alors qu'il possédait un pistolet, ce qui est bizarre car à son âge, on est pas censé avoir un permis de port d'arme :

Moi : -Euh, dit, tu... tu as un permis pour... pour avoir une arme ?

Jordan : -Oui.

Sa machoire se contracta, et ses mains se resserèrent sur le volant. C'est exactement le genre de truc que l'on peut faire quand on est enervé ou que l'on ment. Il n'avais pas de permis de port d'arme, mais je decidai de ne pas lui poser trop de question, et puis après tout, cette arme m'avait bien sauvé !

Je voulais que Jordan me ramene dans ma chambre au campus, mais je n'osais pas lui demander.
Pendant le peu de trajet que l'on avait à faire, il ne parla pas une seule fois, ce qui me stressais. Il n'y avait pas vraiment de choses à dire, mais j'avais besoin de parler de ce qui venait de se passer, et Jordan était le seul au courant :

Moi : -Jordan ?

Jordan : -Hmm...

Moi : -Euh...non rien...

Il ne disait toujours rien. Ça commençais à devenir énervant, et je voyais du coin de l'oeil qu'il ne voulais pas entamer une conversation vu son regard fixé sur la route, et je pouvais même y lire de la colère. Pourquoi était-il en colère ? :

Moi : -Jordan, est tu en colère ?

Et sans que je ne m'y attende, il dérapa violemment sur le bas côté, avant de se tourner vers moi. J'étais, quand à moi, en train de me presser le coeur tellement j'avais été prise par surprise. Jordan continua de me rgarder méchamment tandis que je reprenais mes esprits. Puis, je me tournais vers lui à mon tour :

Bad boy... or not ? /!\ EN PAUSE /!\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant