Chapitre 12 : No controle

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Ce chapitre sera partagé par le pdv de Jordan et celui de Hella !
Photo de la robe de soirée de Hella en multimédia ! ( Je sais c peut etre un peu tard pour la mettre mais bon... ;-) )
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Pdv de Jordan :

Elle courais à présent, tellement vite que j'avais presque du mal à la rattraper.  Mais je reste le plus fort quand même...
J'arrivais à son niveau, la pris par les épaules et la tira vers l'arrière tellement fort qu'elle en tomba presque. Je n'arrivais vraiment pas à contrôler ma force parfois. Je la retournais vers moi, et je pus voir de la peur dans ses yeux. Je ne voulais pas l'effrayer, mais je lui avais déjà dit qu'elle ne devait pas aller voir la police, car qui dit enquête dit témoin, et j'en étais un ! Mes occupations personnels m'empêchais d'avoir des discussions avec la police, et c'est un immense secret que je cache et ne révèle à personne. Seules les personnes qui sont mes complices sont au courant de mes activités et cette affaire restera top secrète...

Les yeux de Hella commencèrent à s' humidifier, et elle pris la parole la voix tremblante mais pleine de colère :

Hella : -Pourquoi tu m'empêches de voir la police ?! À chaque seconde que je vis, je me dis que mon père est peut être en train de se faire torturé, ou peut être même qu'il est déjà mort, et nous on est là, à rien faire, à attendre que les choses passent et se fassent toutes seules ! Et tu ôse m'empêcher d'aller voir la police ???!!! Tu te crois plus fort que les autres, que tu peut tout régler en un claquement de doigts ???!!!

Hella était à présent en larmes, se débattant pour que je la lâche, mais je ne pouvais pas le faire car je savais qu'elle partirai en courant en direction du commisariat de cette petite ville :

Hella : -Tu te prends vraiment pour un héros, alors que t'es juste une tâche en trop sur un torchon, une merde de plus dans ce monde pourri et cruel !!!

Hella avait effectivement oublié ma règle n°1, et elle s'en rendit compte car elle plaqua sa main sur sa bouche, montrant que des mots de trop avaient franchi ses lèvres. Je l'avais prévenu, on ne doit jamais me provoquer et m'insulter. J'essayais de me retenir de la gifler ou quelques choses du genre. Quand on  dépasse la limite, je ne peut retenir ma colère, sur qui que ce soit ! Ensuite, cette colère monte petit à petit en moi jusqu'à ce qu'elle me surpasse et explose. Et là, j'essayais vraiment de la contenir...

Je pense que c'était les yeux implorant de Hella qui m'empêchais d'éclater :

Hella : -Jordan, s' il te plait, on peut pas gérer ça tout seul, laisse moi aller voir la police, il faut qu'elle retrouve mon père, et qu'elle fasse une enquête pour savoir qui sont ces gens qui l'ont kidnappé, pour quelle raison, etc... Je ne pourrai jamais me pardonner si il lui arrive quelque chose et que je n'aurai pas agit rapidement...

Je soupirai. Je savais que le mieux était de prévenir la police, mais je n'arrivais pas à parler aux gendarmes normalement depuis que j'avais faillis avoir affaire à eux...

*Flashback*

Il faisait nuit, je me promenais dans la rue avec un pote. On s' apprêtait à faire un gros coup : dévaliser le coffre d'une des plus grandes banques de Manhattan, où j'habitais auparavant. Malgré que l'on avait tout prévu, on était trop jeune et pas assez expérimenté pour faire cela, mais on l'a quand même fait... J'avais 17 ans à ce moment là. J'ai, comment dire, une sorte d'obsession pour l'argent, malgré que je ne sois pas un vieux riche dégeulasse. Quelque soit la manière dont je le gagne, je ne peux me passer d'argent, je pense que je ne pourrai vivre ça. Pourtant, parfois, j'essaie de penser aux personnes pauvres et affamés dans le monde qui aurait plus besoin de cet argent que moi, mais dès que la notion de fric revient, je suis tout de suite attiré par cela et ne peux m'empêcher de me dire qu'il m'en faut encore plus, beaucoup plus... Qui sait, peut être un jour, je serai millionaire !
On arrivait enfin jusqu'a la banque concernée, et le responsable était en train de la fermer. Alors, par derrière, je lui assénais un violent coup sur le crâne, et il s' évanouit instantanément.
Mon ami, nommé Simon, et moi entrèrent ensuite dans la banque, et nous engouffrâmes dans un sous sol à l'arrière du bâtiment. Arriver en bas, nous traversions quelques couloirs et nous nous stopèrent enfin devant le fameux coffre, qui renfermaient des milliers de dollars. Mais on était tellement con que l'on avait même pas vérifier si il y avait des détecteurs de mouvements. C'est à ce moment là qu'une assourdissante alarme retentit, et toute les issus se verouillèrent. Des caméras infrarouge sortirent des murs par des petites issus bien camouflé. On étaient fait comme des rats ; on étaient dans la merde.
Je ne stressais pas car je n'étais pas un peureux. Je suis plutôt du genre à agir rapidement avant de trop réfléchir, et cela me met parfois des bâtons dans les roues. Sauf que là, ça m'avait beaucoup servi. Je pris alors la dynamite qui devait nous servir à faire exploser la casi indestructible porte du coffre, et je l'utilisais pour faire exploser l'issu par laquelle nous étions passés pour se rendre au sous sol. Après une grosse explosion qui, heureusement, n'eu pas de dommage sur mon ami et moi, nous pûmes sortir du bâtiment, mais la police nous y attendait déjà. Nous prîmes alors nos flingues et une fusillade poursuivit, jusqu'à ce qu'on ce soit assez éloigné pour pouvoir semer nos poursuivants.
Quelques jours après, on avait aperçu la vidéo en caméra cachée de nous en train d'essayer d'ouvrir le coffre. Simon avait alors décidé d'arrêter nos bêtises, car il ne voulait pas de problèmes. Depuis cela, je ne l'ai pas revu. À vrai dire, il me manque un peu car c'était vraiment un pote cool, on se confiaient beaucoup l'un à l'autre, on s' entraidaient, et on rigolaient beaucoup aussi...Mais dans mon monde, la fragilité et la nostalgie n'existe pas, en tout cas elles ne doivent pas exister, il faut être impitoyable.
Ma mère après avoir appris cela a décidé de déménager ici, à Los Angeles, dans la villa de mon père, là où j'habite actuellement,  car il devait rester dans cette ville dû à son travail. Et depuis, ma mère crois que j'ai arrêté mes conneries, mais loin de là...

Bad boy... or not ? /!\ EN PAUSE /!\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant