Le suicide

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C'était les premières heures du matin, j'en avais marre de ma vie. Hier, j'ai passé tout l'après-midi à planifier mon suicide.

Aujourd'hui, lundi 29 avril à 17 heures, je vais m'injecter une dose létale de drogue, je suis sûr que vous vous demandez pourquoi la drogue, parce que ce sera une façon très agréable de mourir.

1h00 du matin.

Je préparais l'injection avec les médicaments.

3 heures du matin.

Je me prépare pour l'université. Je veux aller sentir la douleur et avoir encore plus envie de mourir.

5 heures du matin.

Je regarde pour la dernière fois le lever du soleil qui est comme toujours plein d'espoir mais je sais qu'aujourd'hui je vais mourir.

7h du matin.

Ma mère, comme toujours, m'appelle pour le petit déjeuner, je suis désolé maman d'être un fils sans valeur, d'être un lâche qui s'enfuit par la forme la plus basse et le plus grand péché, le suicide.

9 heures du matin.

Je regarde pour la dernière fois ma classe et mes camarades, si concentrés sur leurs propres affaires. Cela me fait mal de savoir que personne ne se soucie de moi, un de mes amis prête plus d'attention à ses personnages de films préférés et un autre s'ennuie à me côtoyer.

11 heures.

L'heure du départ approche, mon professeur est très exigeant et même si aujourd'hui est le dernier jour de ma vie, je m'efforce d'obtenir la meilleure note possible, comme toujours. Je trouve ça un peu drôle.

13 heures.

Je ne dirai pas au revoir à la fille que j'aime. Elle a un petit ami et je mourrais de honte si je lui disais que je l'aime bien, après tout je ne la mérite pas.

14 heures.

Je rentre à la maison. Je retrouve toute ma famille en train de crier "Joyeux anniversaire". C'était la seule chose que je ne voulais pas entendre ce jour-là, mais j'ai essayé de toujours montrer un sourire et de profiter de ce moment car je ne voulais pas que ma famille se souvienne de moi avec l'attitude pathétique et morose que j'ai vraiment.

15 heures.

Tout le monde part, il ne reste que moi qui mange un morceau de gâteau. Mes parents partent au travail, la voisine est censée venir demain après-midi pour vérifier que tout va bien, ma mère lui donne des conseils pour cela. Quand cette dame me verra allongé sur le sol, je pense qu'elle mourra d'une crise cardiaque.

16 heures.

Il commence à faire sombre. J'aime voir les lumières allumées qui illuminent la ville, elles ressemblent à des étoiles très brillantes qui parviennent à éclipser les vraies dans le ciel qui semblent jalouses de l'attention qu'elles perdent.

16 h 59.

Juste une minute avant ma mort. C'est ainsi que se termine une journée normale pour moi, à la seule différence que je vais me défoncer pour la première et dernière fois.

"Ne fais pas ça, Dipper"

17 heures.

C'est alors que j'ai senti une brise glaciale sur mon visage et une force sur mon bras qui m'a fait lâcher la seringue d'injection. J'ai senti que quelque chose me tirait vers le lit et que les draps me couvraient pour m'endormir peu à peu, la dernière chose que j'ai pu distinguer à ce moment-là était une flamme bleue à l'endroit où l'ampoule de ma chambre était censée être.

My Teddy BearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant