🔥 Chapitre - 4 🔥

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PDV YOONGI

Hoseok : Yoongi, c'est à vous.

Me dit enfin mon psychologue alors que j'étais seul, les mains dans les poches et qu'un garçon sortait de son bureau, un patient. Je me redressa sans un mot et entra dans son bureau de grand médecin. Je m'assit sans autorisation de manière confortable, les jambes un peu écartées.

Il me regarda d'une drôle de façon avant de faire un rire amusé et de s'asseoir face à moi, de l'autre côté du bureau.

Hoseok : Et bien Yoongi, comment allez vous ?

Yoongi : Oh, bien depuis que je suis avec vous... Docteur.

Dis-je avec un sourire explicite. Il plissa très légèrement les yeux semblant incapable de savoir si c'était de l'ironie ou non.

Hoseok : Et pourquoi ça ?

Yoongi : Parce que vous êtes adorable à penser être capable de quoi que ce soit pour moi...

Je posa mes coudes sur son bureau et posa mon menton aux creux de mes paumes tout en le fixant avec un petit sourire, devenant un peu plus proche de lui.

Yoongi : On vous a déjà dit que votre innocence vous rend attachant ?

Il fit un petit soupire et lui aussi ne me quitta pas des yeux, tentant de rester professionnel.

Hoseok : Donc c'est pour cela que vous êtes revenu ? Êtes vous certain ? Car après ma première discussion avec vous...

Il ouvrit un petit dossier sur son ordinateur.

Hoseok : Vous sembliez avoir un attachement très profonds avec votre briquet. Vous disiez en avoir "besoin". Alors j'aimerais qu'on en reparle et que vous me répondiez sincèrement. À quoi vous sert ce briquet ?

Yoongi : J'vous l'ai dit, à fumer.

Hoseok : Non il y a autre chose. J'en suis certain.

Il sembla pensif et me tendis la main. Je fronça les sourcils.

Hoseok : Donnez moi votre main gauche...

Me demanda t-il avec un sourire inoffensif. Je regarda sa main, puis son visage, hésitant. Les seuls fois où je touche les gens c'est pour les frapper, excepté ma chère mère. Je tendis finalement la main, sachant de toute façon qu'il n'était pas capable de faire de mal à une mouche. Ça se voyait à des kilomètres.

Il prit alors ma main dans la sienne et la regarda attentivement, je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait alors je le questionna.

Yoongi : Je sais pas ce qui vous fascine mais je peux vous montrer comment je m'en sert si vous- EH !

Criais-je soudainement alors qu'il avait remonté ma manche sans que je m'en Rande compte. Je retira aussitôt ma main et baissa ma manche. Mais c'était bien trop tard... Il avait vu.

Hoseok : Vous avez énormément de brûlures...

Yoongi : ...

Je ne dis rien, me sentant alors honteux depuis bien longtemps. Jamais je ne l'avais dit. Jamais quelqu'un n'a su ou vu ce que je me faisait. Je me mis à stresser.

Hoseok : Tu es droitier et du à beaucoup de brulure au niveau de ton bras gauche, beaucoup de cicatrices et tu dis avoir besoin d'un misterieux briquet... C'est toi qui te fais ça ?

Je détourna le regard, silencieux, et faisant beaucoup moins le malin. Il me regarda avec compassion, ce que je détestais.

Hoseok : Tu n'as pas à avoir honte tu sais ? J'ai juste besoin de le savoir et personne ne le saura excepté toi et moi.

J'haucha la tête sans le regarder. Agacé que quelqu'un le sache, je me sentais vulnerable.

Hoseok : D'accord... Et depuis combien de temps ? J'ai cru voir des cicatrice assez vielles...

Yoongi : 2 ans.

Dis-je froidement.

Hoseok : Yoongi, vous semblez en colère par rapport à ça.

Yoongi : Bien sûr ! Ça me fou la rage qu'un type ai réussi à le découvrir en deux secondes alors que personne la su avant vous même les gens que je fréquente ! Ça m'énerve que quelqu'un puisse penser que je suis faible.

Hoseok : Mais je ne vous crois pas faible Yoongi. Enfait c'est plutôt l'inverse. La plupart de mes patients on des problèmes liés à des traumatismes et ils se battent pour les vaincre. Vous comme eux êtes très courageux, c'est plutôt loin de la faiblesse. Pour le moment... Vous m'intriguer énormément. Vous êtes un garçon plutôt franc et vous avez le sang chaud. Vous détester tout le monde le problème c'est qu'on dirait que vous vous détester vous même aussi.

J'équarquilla les yeux, surpris de ces mots avant de finalement le regarder avec intrigue.

Yoongi : C'est quoi votre prénom ?

Hoseok : Hoseok... Pourquoi ?

Yoongi : Hoseok...

Je me leva et me déplaça de l'autre côté de son bureau, là où il était.

Yoongi : Vous savez quoi... Je vais vous dire un truc. Oui, je me brûle et j'en suis obsédé. Je suis fou du feu... Je trouve que c'est la plus belle création de ce monde.

Il me suiva du regard, ne comprenant pas pourquoi, et alors, je le surpris en tirant sur son col et m'abaissant vers lui, ce qui le figea. Nos visages était très proche.

Yoongi : Mais le plus fou dans tout ça, je ne sais pas pourquoi... C'est la première fois que j'ai ce genre d'idée. J'ai terriblement envie que ça soit vous qui me brûlez... Je crois que ça me plaira encore plus...

Je lui caressa la joue avec mon index et sourit.

Yoongi : Vous ressemblez à une flamme... Brillante de mille feu...

Je l'admira une seconde de plus avec de faire un petit rire et de le lâcher. Il était choqué et tout intimidé, perdu. Je croisa les bras.

Yoongi : Et là ? Vous pensez faire quelque chose pour aider ma folie ?

Il se leva subitement et dit avec conviction.

Hoseok : Oui !

Étonné, je souris avec malice.

Yoongi : Vous êtes plein d'espoir.

Hoseok : J'arriverais à vous comprendre, à vous aider... À vous sauvez. J'essaierais tant que vous viendrez ici.

Je regarda son visage de bas en haut.

Yoongi : Et bien... Lançon les dés... Docteur...

Dis-je d'un air presque conpétitif. Ce psychologue est... Définitivement bien plus intéressant que les autres...

À suivre...

Joyeux Noël ! (À ceux qui le fêtent)

Ah et, n'hésitez pas à partager vos petites théories sur le cas de yoongi, on verra qui de vous ou Hoseok trouvera en premier qu'est-ce que Yoongi à comme relation avec le feu. J'ai lâcher pas mal d'indice depuis le début... :)
Bonne chance !

BULTAOREUNE - sopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant