BULTAOREUNE - sope

🔥 Chapitre - 2 🔥

PDV YOONGI

De la vapeur embaumait ma salle de bain tant l'eau qui coulait sur ma peau était brûlante. Je finis par tourner le robinet, coupant l'eau.

J'essuya l'eau de mon visage avant de regarder en l'air et de soupirer tout en passant une main dans mes cheveux. J'attrapa une serviette puis sortis finalement de la cabine de douche. Je m'essuya le corps puis les cheveux.

Finalement, je croisa mon miroir. Je ne m'y voyait même pas à cause de la buée créé par l'humidité et son mélange de chaleur. Je passa alors longuement ma main dessus dans le but de révéler mon reflet.

Et je me vis. Mon visage... Mais le plus terrible était mon buste et mes bras. Non pas parce que je les trouvais laid, au contraire j'étais assez neutre là dessus. Mais ce qu'il y avait de malheureux étaient toutes ces cicatrices éparpillées ici et là. Pleins de traces de brûlures. Certaines était rondes, d'autres en forme de trait, et même des uniformes. Toutes, créer par du feu.

À me voir on pourrait croire que c'est quelqu'un qui me fait ça mais il semblerait que je n'ai besoin de personne même pour me faire du mal, même si au fond, je le faisais car justement ça me faisait du bien.

Je frotta mon visage, remettant les pieds sur terre et commença à m'habiller, près à remplir ma promesse envers ma mère. Je me paigna rapidement avant de sortir de la salle de bain, puis de la maison.

Résigner à être aujourd'hui le petit enfant sage, il n'y avait aucune batte avec moi. Je me sentais bien seul. Je marchais les mains dans les poches en fixant les gens, les dévisageant, en me dirigeant vers ce cabinet de psychologie contre mon gré.

Je fis tout le charabia à l'accueil de celui-ci et attendit patiemment dans la salle prévue pour. En attendant, je regardait mon beau briquet, me retenant de l'allumer, frissonnant rien quand l'imaginant.

Si je pouvais brûler cette ville, je le ferais.

Je me mordis la lèvre avec envie...

Hoseok : Monsieur Min Yoongi ?

Je redressa la tête d'un air dérangé alors qu'on venait de perturbé mes profondes pensées.

Yoongi : Oui ?

Hoseok : C'est à votre tour. Je suis le psychologue Dr. Jung enchanté. Je vous en pris suivez moi.

Me déclara t-il me serrant la main sans que j'ai à dire quoi que ce soit. Toujours silencieux, je le suivis dans son espèce de bureau qui avait le chic de me dérangé avec toute sorte d'affiche positif du genre "Non à l'abandon ! Tout le monde peut réussir ! "...

Je serra les dents, déjà agacé. Je m'assit face à son bureau en prenant mes aises. Il trifouilla quelques papier avant d'écrire certaines chose probablement très intéressante sur son ordinateur. Soupirais-je intérieurement.

Enfin, il me regarda tout attentif et croisa ses doigts enssemble avec un petit sourire en coin qui n'avait rien de malhonnête.

Hoseok : Alors je vous écoute Yoongi, présentez vous.

Le visage neutre, je déclara simplement d'un air, il est vrai, légèrement hautain.

Yoongi : Alors je commence par quoi ? Le décès de mon père ou l'échec scolaire ? Lequel est le moyen le plus facile pour que vous me disiez ce que je sais déjà ?

Il prit un air septique.

Hoseok : Et bien commencez à me dire pourquoi êtes vous en colère.

Yoongi : C'est le fait d'être ici qui me fait chier.

Hoseok : Hm... Si vous êtes ici c'est que quelqu'un s'est rendu compte que vous en aviez besoin, vos proches ou... Peut-être vous même. Alors il y a bien une raison à tout cela. Vous ne pensez pas ?

Me dit-il en restant bien poli contrairement à moi. Je roula les yeux aux ciel et avoua finalement, me rappelant que j'avais promis d'essayer.

Yoongi : C'est ma mère... Elle veut absolument que je parle à quelqu'un, parce que... Je créer beaucoup de problèmes.

Hoseok : Quel genre de problème ?

Yoongi : Votre cahier n'aurait pas assez de place.

Avouais-je d'un ton tristement amusé. Mon psychologue nota discretement en même temps de m'écouter en tapotant sur son clavier.

Hoseok : Lorsque je suis venu vous chercher en salle d'attente. Vous senbliez fasciné par un objet entre vos mains. Qu'est-ce que c'était ?

Yoongi : Mon briquet.

Hoseok : A t-il une signification particulière ? Ou peutgêtre êtes vous collectionneur ou simplement fumeur ?

Yoongi : Je fume. Et... Je sais pas comment expliquer en faite. Je dirait... Qu'il est comme un ami.

Hoseok : Un ami ?

Yoongi : Ouai... Je ne m'en sépare jamais. J'en ai besoin.

Hoseok : Et que fumez-vous ? Seulement du tabas ?

Yoongi : Sauf les jours de fête.

Avouais-je en souriant grandement, soulignant le sous-entendu qu' il comprit bien.

Hoseok : C'est pour cela que vous en avez "besoin"?

Yoongi : Oui, mais pas que. J'en ai besoin pour regarder... Le feu. Je trouve ça magnifique... Pas vous ? Je dirais que c'est presque une obbsession. Quand je regarde une flamme j'ai l'impression que j'en ai une en moi et que c'est ça que me fait vivre.

Hoseok : Si dans une journée vous la regardez vous vivez... Alors, si vous ne la regardez pas vous mourrez ?

Yoongi : Je n'ai jamais essayé.

Hoseok : Et bien essayez une fois.

Yoongi : Non.

Dis-je sèchement.

Hoseok : Et pourquoi ?

Demanda t-il en me regardant d'un air intéressé plissant légèrement les yeux comme pour essayer de lire à travers moi.

Yoongi : J'en. Ai. Besoin.

Il fut alors curieux et me détailla du regard, réfléchissant. Il nota quelque chose au stylo sur un post-it.

Hoseok : Et bien, Yoongi, je crois que nous avons affaire à quelque chose de problématique...

Yoongi : Vous voyez, je savais que vous alliez me dire quelque chose que je sais déjà.

Hoseok : Une fois ne suffira pas, on va devoir se revoir régulièrement si vous voulez mon avis.

Yoongi : Pourquoi ? Je vous ai tappé dans l'œil, Docteur ?

Demandais-je d'une voix de velour avec un sourire provocant en posant mon coude contre son bureau puis mon menton contre ma paume en le regardant droit dans les yeux.

Il fit un sourire amusé.

Hoseok : Pas tout à fait.

Yoongi : Oh, j'en ai le cœur brisé...!

Dis-je tout en sûr jouant.
Ne soupçonnant même pas, que je faisait la rencontre...

D'une nouvelle flamme.

À suivre...