Chapitre 3.

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La prof qui se trouve devant moi est assez petite et porte de grosses lunettes, ses cheveux sont relevés en un gros chignon qui met son visage en valeur.

- - Et si tu te présentais ? Me dit cette dernière avec un sourire.

- - Euh... eh bien je m'appelle Taylor Jones, j'ai 16 ans et je suis venue dans cette écolé car celle où j'étais avant ... euh eh bien je ne m'y sentais plus très bien on va dire. Dis-je bêtement.

- - Bien, alors Taylor je te propose d'aller t'assoir à côté de Rebecca.

Elle pointe du doigt une place vide, où se trouve à coté une fille assez jolie, avec un air timide. Je m'avance et m'assied.

- - Hey, moi c'est Rebecca. Osa timidement ma voisine de banc.

- - Ravie de faire ta connaissance Rebecca, j'espère que ça ne te gêne pas que je sois à côté de toi ?

- - Non pas du tout, je m'ennuyais tout de seule ici, la prof m'a un peu isolé car je suis assez bavarde, je n'ai pas trop l'apparence mais en moi se cache une grande pipelette.

J'étouffe un petit rire d'amusement mais celui-ci retombe immédiatement lorsque mon regard se tourne vers une fille qui est au premier banc ; elle m'observe. C'est une grande brune, avec des piercings, des cheveux bruns-noirs, maquillée assez sombrement. Elle porte des habits assez osés et mâche son chew-gum de sorte à ce qu'on le voie. Elle me regarde le sourire au coin des lèvres comme si j'étais une proie. Je détourne vite mon regard, il ne manquerait plus qu'elle me déteste et me fasse souffrir dans cette nouvelle école.

- -Dit Rebecca, je peux te poser une question ?

- - Oui bien-sûr. Répondit cette dernière.

- - Ne la regarde pas, s'il te plait... Qui est la fille au premier rang ? Avec un style assez osé ?

- - Tu veux parler de Marianne je suppose ?

- - Je ne sais pas je viens d'arriver dans ce lycée.

- - C'est la fille la plus populaire, mais surtout la pire peste... Un conseille ne t'approche jamais d'elle c'est une source d'ennui et si tu ne lui plais pas elle te pourrira la vie. M'explique Rebecca d'un air grave.

L'idée de redevenir le souffre-douleur m'angoisse. Je n'ose pas regarder dans sa direction pour voir si elle me regarde. Je vais me faire toute petite et ne pas lui adresser la parole, je pense que ça sera mieux pour moi.

" La mélodie du malheur "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant