L'odeur nauséabonde du cachot ne me dérangeait plus. Ce fut plutôt la goutte froide qui coula du plafond jusqu'à mon visage qui s'employa de me secouer d'un frisson. Je me releva en grommelant que le plafond devrait être mieux colmaté. Comme si mon réveil avait déclenché une signal, la lourde porte qui m'isolait du monde extérieur s'ouvra en grinçant.
Que ne fut pas ma surprise de voir Ben, le même garde qui venait chaque matin voir si je ne m'était pas enfuit dans les ténèbres obscur de la nuit. Il avança lentement vers la mince planche de bois posé sur deux tabourets qui me servait de bureau, tout en jetant des petits coup d'œil vers moi de temps en temps. Depuis l'accident d'il y a deux mois, il savait qu'il fallait se méfier de moi. Ben avait été transféré ici parce que j'avais réussi à me dérober de ma cellule sans que l'ancien garde ne remarque quoi que ce soit.
J'avais attendu qu'il entre pour venir me porter le repas du midi ainsi que les cartes sur lesquels je devais travailler. Par la suite, lorsqu'il avait eu le dos tourné, j'étais sortir discrètement par la porte entrouverte. Malheureusement, j'avais mal calculer mon coup lorsque j'ai vu qu'un garde avait été placer à l'entrée des appartements de ma sœur. Ne pouvant partir sans elle, le garde m'avait aperçue et avait sonner l'alarme générale. L'ancien garde poster devant ma cellule avait passer un mauvais quart d'heures lorsqu'on l'avait découvert enfermé dans les cachots par moi-même. Depuis cet épisode, un autre garde, avait été assigné à me surveiller.
Ben déposa un bol contenant une étrange mixture ainsi qu'un verre d'eau sur la table. Il ne m'aimait pas beaucoup. Certainement qu'aucun des gardes ne m'aimaient vraiment, mais celui-ci semblait avec personnellement une dent contre moi. Il me jetait régulièrement des regards haineux et parfois il s'autorisait à faire des commentaires désagréables. Je ne répondait jamais, sachant pourtant qu'il pourrait avoir des problèmes si le roi l'apprenait. Pourquoi révéler une informations qu'on pouvait garder en réserve?
Après avoir déposer ce maigre déjeuner, il se dirigea vers la petite fenêtre qui servait à m'apporter un peu d'éclairage. Techniquement, on ne pouvait pas vraiment appeler cette ouverture dans le mur une fenêtre, mais un battant muni d'une serrure bloquait la lumière pendant la nuit, donc je ne savais pas quel nom lui donner autrement. Le cliquetis du cadenas s'interrompit et le grincement du battant qui s'ouvrait me transperça les oreilles. Brusquement, le bruit infernal cessa et la petite porte tomba par terre. Ben sursauta puis reprit bonne figure comme si n'avait aucunement réagit faiblement. Il poussa un grognement, se retourna vers moi avec un regard suspicieux puis ressortit prestement par la porte de métal.
Enfin débarrasser de l'étron qui me surveillait, je me permit un petit sourire satisfait. J'avais dévisser les vis du battant de la fenêtre pendant la nuit à l'aide de la pince que ma sœur avait fait envoyer pour mon anniversaire. Évidement, ni elle ni mon père n'avait d'idée sur l'utilité ou même la dangerosité que cet objet pouvait avoir entre mes mains. Mon père, le roi, avait accepter de faire porter ce présent jusqu'à ma chambre seulement en l'honneur de mes 18 ans. C'était un âge qu'il considérait comme très important, donc il avait permit la princesse de venir personnellement me voir pour me donner cette pince. La barrette comportait deux extrémité pointu ainsi qu'une pierre rouge, probablement un rubis, en plein milieu. Je la sortie de la poche de ma tunique et l'installa dans ma longue chevelure brune.
Je savais que personne n'allais venir réparer cette fenêtre avant au moins 3 jours. J'avais donc trois soirée entièrement avec moi-même pour observer le crépuscule. Cela pourrait sembler simple, mais voir les constellations dans le ciels autrement que mon mélancolique plafond de cachot était bien mieux et me rappelait des brefs souvenirs heureux de temps ancien.
Je me releva doucement de la couchette, puis avança jusqu'à la douce lumière d'octobre qui éclairait la pièce. Depuis le passage, je peux voir la forêt par delà la palais. La château se trouve à l'extrémité de la ville, très peu sécuritaire pour ce qui est des attaques si vous voulez mon avis. Ce serait très simple pour des ennemies de faire simplement le tour de la ville pour nous attaquer.
Malgré tout, cette vue est parfaitement splendide, avec des arbres aux couleurs chaude d'automne et des ruisseaux passant près des murs de la forteresse. On pouvait même voir des petits animaux à distance se promener ici et là dans cet habitats naturel.
Comme j'aurais aimé être à cet endroit plutôt que coincé ici à devoir faire des plans de guerre pour mon père malhonnête. Je n'avais pas eu le choix de tué tout ces elfes, la vie de ma sœur était dans la mise. Cet idiot de roi n'était même pas dans la possibilité de faire le travail lui même. Selon lui, le fait que ses conseillers pensent qu'il était si fort en système d'invasion lui apportait du respect de ses sujets. «Tu es si intelligente mon enfant. Comme c'est dommage que tu ne puisse considérer de faire ces esquisses par choix. Cela m'attriste de devoir te faire des menaces».
Quel manipulateur. Il n'apportait que de la saleté dans ce royaume.
Mon regard se perdit dans les maintes couleur, mon esprit divaguant partout dans l'immensité de l'espace. J'aurais été en capacité de rester dans cette position des heures durant si mon regard n'avait pas capté un mouvement douteux à travers les branches.
Une silhouette courrait à travers les arbres.
J'eu simplement le temps d'apercevoir de longues oreilles sous une chevelure blanche avant que cette créature ne disparaisse aussi rapidement qu'elle n'était arrivée.
Serait-ce un espion? Qui sait, peut être que ma chance allait tourner.
VOUS LISEZ
Règne
RomanceDans un lointain royaume, ou ni elfe ni humain ne s'entendent, les dés tournent. Les elfes ont frappé et la princesse a disparue. Pourtant, le roi ne peux partir en guerre contre ces monstres, car la princesse devrait être loin d'ici, près de son ma...