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Debout face au large miroir de sa chambre, réajustant sa tenue pour la huitième fois en tirant sur les pans de sa chemise, Izuku se penche légèrement en avant pour s'approcher de son reflet, scrutant les pores de son visage de plus près. 
Passant ses mains dans ses cheveux pour rectifier la position de quelques mèches frivoles, il entortille une boucle folle à son index pour lui imposer une courbe plus gracieuse. 
Puis, battant des cils devant son image, il prend la pose pour la forme, s'assurant de son allure générale en se dévisageant lui même, avant d'arranger à nouveau les plis de sa chemise. 

Parce qu'il tient à ce que tout soit parfait et à se présenter tiré à quatre épingles, il change de posture à deux ou trois reprises, se checkant sous tous les angles au milieu de sa chambre en bordel, faute d'avoir essayé une bonne dizaine de tenues avant de se décider. 
Les vêtements éparpillés de partout autour de lui, envahissant le lit défait et le parquet, il s'éloigne de son miroir en slalomant entre les morceaux de tissu abandonnés, poussant un pantalon avec son pied au passage. 
Déambulant rapidement dans la pièce, il dégage un peu le boxon pour retrouver son téléphone perdu dans les draps ouverts, surveillant l'écran en pressant le bouton de verrouillage. 

Apercevant une notification, son estomac fait déjà des bonds au fond de son ventre en lisant le nom de son expéditeur, et un crépitement euphorique lui agite la poitrine au moment d'ouvrir l'application de messagerie. 

Souriant bêtement devant l'appareil, il se pince les lèvres en cherchant une éventuelle réponse à envoyer, promenant ses doigts au dessus du clavier sans presser la moindre lettre

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Souriant bêtement devant l'appareil, il se pince les lèvres en cherchant une éventuelle réponse à envoyer, promenant ses doigts au dessus du clavier sans presser la moindre lettre. 
Le cœur tout affolé, il avale sa salive en bloquant sa respiration alors qu'un sourire invincible s'étire à son visage sans qu'il ne puisse le retenir. 
Papillonnant des cils comme une donzelle, il se mord l'intérieur des joues avant de finalement ranger le portable dans sa poche, choisissant de répondre peut-être un peu plus tard. 
Les mains légèrement tremblantes d'une once d'excitation et d'une bonne dose d'appréhension, il prend finalement une large inspiration pour se donner de l'élan, et s'échappe de la pièce sans se retourner. 

Traversant le petit couloir de son appartement, il récupère son sac préparé à l'avance, jetant la lanière sur son épaule, et attrape son trousseau de clé à la volée. 
Puis, quittant son domicile pour les quarante huit prochaines heures, il prend soin de fermer correctement la porte, s'assurant à deux reprises de son bon verrouillage, avant de s'engager dans les escaliers pour rejoindre le rez de chaussée de son immeuble. 
Atteignant le hall d'accueil, il quitte enfin le bâtiment, débarquant sur le trottoir de sa petite rue en appréciant les températures agréables du début de l'été aux premières heures de l'après midi. 
Le soleil perché très haut dans le ciel, frappant les façades et les enseignes à grand coup de rayons lumineux, l'ambiance franchement estivale de cette journée force Izuku à sourire à nouveau, levant les yeux sur le décor illuminé. 

Traçant quelques pas vers sa voiture, il prend le temps de profiter de la douceur de cette journée, jetant quelques regards aux promeneurs, à ceux qui se baladent en couple ou en famille pour vagabonder d'un magasin à un autre. 
L'odeur singulière de la crème solaire flottant dans l'air, légèrement portée par les petites brises de vent qui traversent le quartier, apportant la touche finale à cette atmosphère apaisée et apaisante, il inspire les parfums de l'extérieur pour s'imprégner de la bonne humeur générale. 
Puis, alors qu'il arrive à hauteur de son véhicule gentiment garé sur le macadam, il grimace malgré lui en songeant à la fournaise qu'il va trouver à l'intérieur, voyant le pare brise refléter dangereusement le soleil. 

𝐸𝑝𝑖𝑠𝑡𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant