Quand j'arrivai chez lui, je posai mes affaires sur le canapé et me retournai pour regarder Jungkook. Il se tenait là en silence, les mains dans les poches.
"J'ai quelques chambres d'amis à l'étage, à moins que tu ne veuilles dormir avec moi. Ce n'est pas ce que t'avais dit ?" Il a demandé. J'ai haussé les sourcils et j'ai ri.
"Désolé, j'ai pas précisé. Merci de m'avoir invité. J'aurais gaspillé de l'argent pour une chambre d'hôtel." J'ai haussé les épaules.
"Eh bien, tu m'as." Il a souri un peu. Je lui rendis le sourire maladroitement et hochai un peu la tête. Après l'étrange silence entre nous, il se raclât la gorge. "Ta chambre peut être celle en face de la mienne. Bonne nuit."
Il monta à l'étage. Je soupirai et m'avançai après qu'il soit entré dans sa chambre.
Après m'être réveillé, j'ai descendu les escaliers et j'ai vu Jungkook torse nu avec un pantalon de survêtement gris. Il mélangeait des œufs dans un petit bol avec une fourchette.
"Bon matin," je l'ai salué. Il leva les yeux, les sourcils levés et me fit un petit sourire.
"T'as bien dormi ?" Il a demandé. Je m'assis sur le tabouret devant le comptoir et le regardai faire les œufs.
"J'ai plutôt bien dormi. J'ai eu aucun problème la nuit dernière. C'était paisible," ai-je répondu.
"Ah, je vois. Ce quartier est toujours aussi calme. Tu dois déjà le savoir," il gloussa doucement et se remit à se concentrer sur les œufs.
Il les a mélangés avec une fourchette et les a saupoudrés d'un peu de sel. Je l'ai regardé cuire les œufs et comment il les a ensuite placés dans l'assiette. C'était soigné et tout simplement parfait. J'ai toujours su qu'il y avait du talent chez ce garçon.
"Et voici," il l'a placé devant moi et a commencé à nettoyer un peu la cuisine. J'ai regardé les œufs et pris ma fourchette pour goûter sa nourriture.
Alors que je continuais à le manger, il se tenait de l'autre côté du comptoir et me fixait. Je levai les yeux avec mes sourcils levés.
"Qu'est-ce que qu'il y a ?" J'ai demandé. Il gloussa avec un petit sourire puis secoua lentement la tête.
"Rien. Tu veux que je te dépose à la maison ?" Il attrapa sa chemise qui était sur le comptoir et la passa par-dessus sa tête, passant ses bras à travers les deux trous.
"Non. C'est bon. Je peux y aller moi-même," je finis de manger et me racle la gorge avant de siroter le verre d'eau.
"Je n'ai pas eu l'occasion de demander– qui était ce mec ? Celui qui se tenait devant ta porte d'entrée. Pourquoi t'as décidé de venir à la maison avec moi à la place ? Est-ce qu'il te dérange ?" Il m'avait posé quelques questions.
Je soupirai et me remis debout en chancelant, me tenant au comptoir pour ne pas tomber. Il me fixa et attendit ma réponse. Pendant qu'il attendait, je débattais dans ma tête si je devais lui dire ou non, mais après tout– pourquoi le dirais-je à Jungkook ? Non ?
"Je suis pas sûr. Je voulais juste être ici, je suppose. Merci de m'avoir reçu. Je te verrai chaque fois que le destin nous réunira. D'ailleurs, j'espère qu'on ne se verra pas beaucoup," je lui ai dit.
De retour à la maison, j'ai regardé autour de moi et j'ai rapidement pris mes affaires pour prendre une douche. Je me tenais sous l'eau chaude et pris une profonde inspiration. En me nettoyant avant de sortir de la douche, j'ai finalement réalisé que je n'avais pas emporté mon téléphone avec moi.
Je me suis habillée et j'ai essuyé mes cheveux mouillés en sortant de la salle de bain en allant vers le salon. Quand je suis arrivée, le code de ma porte sonnait. Quelqu'un appuyait sur les boutons et au moment où ils l'ont eu juste, la porte s'est ouverte.
Mon corps s'est figé. Personne d'autre que moi ne le sait.
Sungwoo se tenait devant moi avec un petit sourire. Il tenait des fleurs dans une main et l'autre poussa la porte derrière lui.
"Il m'a fallu un certain temps pour déchiffrer le code. En fait, t'es une fille très intelligente," il rit. Je déglutis et m'éloignai de quelques pas.
"T-tu peux partir s'il te plaît ? Ce n'est pas bien Sungwoo. Je n'ai rien à voir avec toi."
"Pourquoi ? Amusons-nous," il déposa les fleurs et se dirigea vers moi. Ses mains agrippèrent mon bras et tirèrent ma taille près de son corps.
J'ai mordu sa main pour lui faire lâcher mon bras et lui ai donné un coup de pied dans les couilles. J'ai couru vers la porte, mais il avait attrapé ma chemise et m'a tiré en arrière en gémissant.
"Espèce de fils de pute," il a juré et m'a jeté par terre.
"Sale psychopathe," je lui ai donné un coup de pied.
Son poing a frappé mon ventre, ce qui m'a empêché de respirer et de me battre. Il m'a giflé, m'assommant un peu. Il a mis un tissu sur mon nez, en appuyant fort.
Mon corps a finalement abandonné et tout est devenu noir.
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