Hybrid war : Alpha mate

Chapitre 1 : la rencontre des Anderson

Dans la pleine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, une adolescente suit seule la grande route d'un quartier résidentiel, dix kilomètres d'Asheville, une ville très illuminée. Elle est très animée. Les cliniques, Les immeubles, les prairies, les châteaux, les collines, les lacs et les rochers sont proches des lieux où se déroule l'action. Une maison l'habite, celle des Jones. Elle est située au cœur d'un quartier résidentiel, en bordure de la forêt, reliée par un pont en bois entre celle-ci et le domicile.

La famille a toujours affirmé avec la grande fierté qu'elle est parfaitement normal. D'abord le père, Jack, dirige la banque. C'est un homme blond, grand, et assez musclé. Sa femme, quant à elle, travaille avec son mari, est brune et mince. Les Jones deux jeunes filles prénommées Maddison, Daisy et un garçon Michael.

Daisy est une adolescente aux yeux verts semblable à de l'émeraude et à la chevelure châtain. Elle entre à son domicile, rentrant des vacances avec ses amis dans un feu de camp au camping, à la montagne pendant deux semaines.

L'adolescente ouvre la porte d'entrée, enlève ses bottes polaires marron, se dirige vers sa chambre, pose paisiblement sa valise au sol et déballe ses affaires en rangeant soigneusement dans son armoire. Le lendemain, c'est la pré-rentrée. La jeune fille a déjà préparé son sac à dos, elle est heureuse d'aller au lycée. Michael et Maddison sont chez leurs amis, ses parents sont à cinquante kilomètres.

La jeune adolescente emporte la trousse de toilette dans la salle de bain afin de se laver paisiblement. Tout en démêlant les cheveux mouillés, elle s'examine dans la glace. Son reflet est très bronzé, sa peau douce. En sortant, elle entend la porte claquée, et se sent excitée de revoir sa sœur.

Quand Daisy s'éveille vers sept heures du matin, heureuse, au lundi du matin où commence l'histoire, il fait gris. Elle se lave, prépare un bon petit déjeuner, grille les deux toasts et les étalent avec de la pâte à tartiner, et enfin un bon jus de fruits frais.

Dix minutes s'écoulent, la jeune adolescente sort, traverse le pont en bois puis prend son chemin habituel vers le lycée. Elle contemple le brouillard assez épais.

Dès son arrivée au lycée, un gigantesque bâtiment rouge comptant mille deux cent personnes, elle aperçoit son amie d'enfance Julia. C'est une jeune adolescente métisse, très maigre, où on voit ses os au niveau de ses omoplates. Elle sourit toujours de ses yeux noirs.

L'intérieur de l'établissement est éclairé et plus chaleureux. Le bureau n'est pas vaste : une salle d'attente avec des chaises pliantes capitonnées, une moquette sombre, noire, de bonne qualité, des murs surchargés de trophées dorées, une horloge bordée de contours violets et des aiguilles noires. La pièce est coupée en deux par un long comptoir qu'encombrent des dépliants aux couleurs vives et des corbeilles métalliques.

Daisy et Julia se dirigent vers les secrétariat. Il s'agit d'un bureau réservé à une dame plutôt âgée d'une trentaine d'années et assez gentille, rousse, possédant des yeux verts, et portant une robe bleue. Derrière, deux bureaux, dont l'un est réservé à un proviseur, monsieur Wilson, un homme aux cheveux grisonnants bouclés ainsi que l'adjointe, madame Thompson, une jeune femme blonde à la chevelure blonde à la coupe carrée. Ses yeux sont verts comme l'adolescente. Elle est très douce. La secrétaire fouille par la suite, dans une pile bien arrangée et organisée :

— Bonjour, remplissez la fiche s'il vous plaît

— Merci beaucoup madame

— Bonne journée !

Julia franchit la porte et les deux filles traversent la cour de la récréation.

En franchissant à nouveau, elles montent. Par accident, Daisy pousse un camarade. Un jeune garçon, grand, très musclé, et a des cheveux bruns bouclés. Ses yeux sont bleus très clairs. Elle ne connaît pas son nom. Il n'ose pas parler et fixe la jeune adolescente. Il part très rapidement. Soudain une jeune fille s'approche des deux jeunes lycéennes. Sa tenue ahurit et attire de nombreux lycéens : son manteau polaire rose, un pantalon et des bottes polaires blanches. Sa longue robe rose bonbon attire le regard des filles, émerveillées, sa tenue ressemble à la bourgeoisie. Elle s'exprime pour la première fois: