Le lendemain, il est quatorze heures lorsque Daisy, habillée d'un pull polaire blanc, d'un jean, lit paisiblement son manuel de chimie dans un fauteuil confortable rouge du salon. Elle entend soudain quelqu'un sonner à la porte, elle pose son livre, se lève, se dirige vers la porte d'entrée. C'est Amber, Daisy est fière de la revoir :
— Coucou Amber, comment vas tu ?
— Très bien ma douce et toi ?
— Toujours aussi bien
— Je suis venue car tu es invitée chez moi à seize heures.
— Oh c'est gentil de ta part mais je voudrais pas déranger ton frère
— Ne t'inquiète pas ! Ca passera
— J'accepte alors
Daisy met son manteau polaire blanc, ses bottes marron, sort, va à la boulangerie, en plein coeur du centre ville, à cinq kilomètres de son domicile. Elle est tellement heureuse de parler à nouveau avec les Anderson. Trente minutes s'écoulent, Daisy entre, achète six macarons, deux parfumés au chocolat, à la vanille et au café. Le temps passe, la jeune adolescente arrive enfin chez les Anderson. Elle sonne à la porte jusqu'à qu'Ethan, habillé d'une petite robe de chambre noire, ouvre :
— Coucou comment vas tu ?
— Très bien et toi ?
— Je me sens mieux
— Je remarque
Amber, habillée comme Ethan de couleur rose bonbon, prépare un bon goûter. Elle ouvre le buffet en bois, réchauffe le lait dans la casserole en argent massif aussi brillant qu'un produit ménager, distribue quelques biscuits. Daisy pose le paquet de macarons sur la table en bois. Amber pose par la suite la corbeille en paille remplie de fruits. La jeune adolescente à la chevelure châtain remarque les peaux des fruits, elles sont étincelantes à la lumière. Choquée, Daisy prend une orange, l'observe. Son odeur est aussi douce qu'un fruit frais, elle goûte, son palais n'irrite pas, l'acidité est remplacée par la texture savoureuse, tendre comme un bonbon. Ethan prend un macaron au café, goûte, il est pris à nouveau de nausées, Daisy, pose ses yeux sur le visage du jeune garçon, souffrant, ses conjonctives rougissent. Amber observe sa montre violette, l'heure indique six heures moins quarts. Surprise, elle se presse :
— Daisy je suis navrée, tu dois partir ! s'exprime avec difficulté la jeune fille
— Je comprends parfaitement
— Vite c'est important
— D'accord, mais merci pour ce délicieux goûter
— Avec plaisir !
La jeune lycéenne enfile son manteau et ses bottes. En sortant, elle entend un bruit énorme, semblable à une grosse chute. Elle est très choquée du comportement d'Amber, elle cache certainement des choses.
Le lendemain matin, il est onze heures lorsque Daisy est à la forêt. Comme tous les dimanche, la jeune fille se promène pour s'apaiser. Tout en humant l'air très humide, le vent souffle, les feuilles tombent, l'adolescente contemple l'environnement paisiblement. Quinze minutes s'écoulent, elle arrive au cimetière, un endroit assez effrayant, des pierres tombales tapissées de poussières, de petites tâches. La jeune fille s'assoit sur le banc en marbre, fissuré, tapissé de toiles d'araignées, ouvre son bouquin intitulé Amour Passionnel. Soudain, elle entend un bruit suspect, celui des pas, la lycéenne interrompt la lecture, penche sa tête sur l'environnement, aperçoit une personne, assez mystérieuse.
L'adolescente essaye de parler à la personne, mais elle prend la fuite à une vitesse extraordinaire, Daisy se frotte les yeux pendant une bonne une minute. Elle se lève, regagne son chemin. Par accident, elle ne voit pas la pierre tombale, elle trébuche. La pauvre adolescente a terriblement mal, elle enlève sa chaussure, remarque une rougeur et une chaleur au niveau de sa cheville. Son sac à fourrure blanc se situe à côté du stèle très crasseuse, elle essaye de se lever, mais très difficilement, l'adolescente retient ses larmes. Soudain, la fille entend des bruits, elle retient son souffle, il s'agit d'Ethan. Apaisée, elle l'interroge avec difficulté :
VOUS LISEZ
Hybrid war : Alpha mate
ParanormalDaisy est une étudiante ordinaire, sans histoire et intelligente. Quand elle arrive au lycée, elle rencontre Amber et Ethan Anderson. Mais tout change : elle a des visions très étranges, des bruits suspects chez elle. Les Anderson cachent de lourds...