PARTIE 21

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PDV de Zahid

J'aurai pas du la traîté de conne. 

C'était méchant et puéril.

Noor n'est pas conne. Elle est simplement trop gentille. C'est une vraie amie. Une personne sur qui on peu vraiment compté qui ne laisse jamais les autres tombés malgré la difficulté. C'est l'une des choses que j'adore chez elle. Mais ça, je ne lui ai jamais dis en face. J'ai l'impression de ne jamais lui dire les bonnes choses que j'ai dans la tête. Seulement les mauvaises. 

J'écrase ma cigarette sur le sol avec le bout de ma chaussure, et me tourne vers l'intérieur de l'appartement. Le salon est désert. Après notre embrouille, Noor est directement montée dans sa chambre, sans même finir le repas. En vrai. Rien à foutre du repas. Je veux juste qu'elle me pardonne d'être un idiot. Je ne veux pas me chercher des excuses, loin de là. Mais je veux juste dire que ma rencontre avec mon paternel m'a un peu mis les nerfs à vif. Et c'est pas une raison pour me défouler sur Noor. C'est vrai.

Je me brosse les dents, me douche, enfile un pyjama, puis en passant dans le couloir en face de la chambre de Noor, je traîne des pieds. Sa porte est fermée. Mais elle ne dort pas encore, car il y a un filet de lumière qui dépasse sous sa porte. Je la pousse. La pièce est remplie de carton, mais pas de petite-amie dans les parages. J'entre, m'approche du lit, puis me tourne vers la salle de bain. Elle est là, en train de se brosser les cheveux, le regard dans le vide. Elle ne m'a pas entendu entrer. Je m'approche pour m'appuyer contre l'encadrement de la porte, la regardant faire.

Ses longs cheveux brun sont luisant sous la lumière artificielle de l'ampoule. Son visage est angélique, et le tee-shirt qu'elle porte lui tombe sur les cuisses. C'est le miens. Elle me l'a pris il y a un moment, et refuse de me le rendre. M'en fout aussi. Qu'elle le garde. Il lui va tellement mieux. 

Noor me vois, mais ne dit rien, et détourne très vite le regard. Le silence est bizarre, mais pas gênant. Alors je continue de la regarder. Lorsqu'elle s'arrête, elle sort de la pièce, faisant bien attention de ne pas se frotter à une seule parcelle de mon corps. La brune va s'asseoir en tailleur sur son lit, son ordinateur sur les genoux. Je m'assois aussi, la tête appuyer contre le mur. 

__ Je suis qu'un abruti (silence) Je ne devrais pas te parler comme ça.

Elle pianote sur le clavier avec le bout de ses doigts fin. Rien ne me blesse plus que quand elle m'ignore.

__ Mais ... ça m'énerve de voir Amel toujours venir pleurnicher dans tes bras quand quelque chose va mal lors que ...

NOOR - Se qui se passe entre Amel et moi, c'est mes problèmes, Zahid. C'est gentil, mais je n'ai pas besoin de toi pour te préoccuper de moi. 

Son ton est sec. Elle gère, c'est bon. J'ai pas à m'en faire.

__ Ouais (silence) T'a raison hbiba. 

Je l'entends retenir son souffle, même si son visage ne montre aucune émotions. Je la regarde.

__ Tu me pardonne, hein ? 

Nouveau silence. Ses épaules se détendent. 

__ Je te jure que je te traiterais plus jamais d'aucun noms. Plus jamais.

NOOR - T'a intéret de tenir ta promesse

Je lui sourit, puis tend le bras pour dégager ses épaules de ses cheveux. Sa peau est ravissante et douce. 

NOOR - T'es vraiment une brute épaisse quand tu t'y met. C'est affreux.

__ Je sais. Pardonne moi. La prochaine fois, t'aura le droit de m'en mettre une pour fermer ma gueule.

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