PARTIE 7

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PDV de Noor 

Je me réveille en sursaut, couverte de sueur, avec la respiration saccader. Il fait nuit dans ma chambre, et je suis incapable d'atteindre ma lampe qui est posée sur ma table de chevet. Je vois des ombres dans chaque recoins de ma chambre. Des ombres menaçantes. Des ombres qui semblent s'approcher et vouloir m'encercler. Me faire du mal ... Je tombe de mon lit dans un grand fracas, et me tord la cheville au passage. Je vois un filet de lumière sous ma porte. Elle doit provenir de la chambre de Zahid en face. Depuis le jour de la visite du Chef ici, il la garde ouverte. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rassure. Parfois quand je me réveille d'un cauchemar, il suffit que je regarde l'intérieur de sa chambre pour me sentir rassurer. Mais ce soir, ma porte à moi est fermée. Qui l'a fermée ? En tirant sur la poigner, mes mains glissent, et je tombe en arrière. Il fait nuit noir, et l'orage qui gronde dehors n'arrange rien. J'ai l'impression d'être observé. D'être épier. On me veut du mal. Comme avant, à l'orphelinat. Comme quand notre ancien chef se glisser dans ma chambre le soir ... Quand personne ne pouvait m'entendre parce qu'il m'empêchait d'appeller à l'aide ... 

Ma voix est bloquée dans ma gorge. J'ai envie de hurler. De crier. Mais je n'y arrive pas. Je sens un poind sur mon corps. Des mains contre ma bouche. Une voix dans mon oreille qui me murmure d'un air menaçant "Ne les réveille pas. Ils ne seront pas content". 

- Zahid ... 

Je me roule en boule au sol, les bras encerclés autour de ma poitrine, et ferme fort les yeux alors que j'ai le corps qui tremble. Il n'y a personne. Il n'est pas là. Je dois me ressaisir. Tout ça, c'est du passé, et j'avais promis de laissé le passer derrière moi. Pourtant il y a des jours comme ça où tout refait surface. J'ai beau essayé de faire taire mes pensées. Mes souvenirs. Mes cauchemars ... Mais rien est efficace. Je reste prisonnière de tout ça. Peu importe à quel point je tente de m'échapper. 

PDV de Zahid

Bordel de merde ... Il est quelle heure ? 02H30 du matin. Je profite que Ahmed soit à un gala pour jouer à la console jusqu'à aussi tard. Dans le cas contraire, je me serai fait déglinger comme un môme. J'ai mal aux yeux, au dos, et au doigts. En plus, j'ai pas encore pris ma douche. Je mets mon match sur pause, me lève pour aller me doucher, et en revenant, je jette un coup d'oeil vers ma porte ouverte. Je devrais arrêter de la laisser comme ça. C'est stupide. Au début, je faisais ça pour Noor, mais j'ai l'impression que ça change rien pour elle. C'est juste une porte ouverte. Rien d'important. 

Je secoue la tête en posant ma main sur la poignée. Sauf qu'au lieux de la refermer, je reste debout là, fixant sa porte à elle. Est-ce qu'elle dort ? Je crois que j'ai entendu un bruit tout à l'heure, mais je suis pas sûr. Est-ce que ça venait de sa chambre ? Non. C'était l'orage ? J'ai pas bien capté parce que j'avais mon casque

Je soupire. Pourquoi je me préoccupe autant d'elle ? C'est pas mon boulot, ça. C'est celui de AHmed, ou même de l'autre conne de Amel. Moi je suis que de passage ici ... POurtant ...

Je jette un coup d'oeil dans le couloir, espérant voir Amel sortir de sa chambre pour aller faire se que je m'apprête à faire, mais il n'y a personne, alors je vais vers la chambre de Noor, et pousse la porte doucement. Il fait nuit noire. Je plisse d'abord les paupières, puis allume la lumière, espérant ne pas la réveiller. Sinon elle va me prendre pour un cinglé qui la matte le soir. Sauf que se que je vois est plutôt étonnant. Elle est au sol, rouler en boule, les jambes emmeler dans ses draps. 

La vie que nous rêvons d'avoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant