Je sens le froid caresser mes joues, mais cette fois-ci d'une façon plus soudaine que dans mes souvenirs. Il y a de cela encore quelques jours, je sautillais entre les flaques d'eau des rues cabossées orné de cette substance appelé de la slush. Ces variations me rappelle notre douce planète qui souffre en nous enveloppant dans cette toxine que l'on doit voir comme étant notre futur. Les deux dernières semaines marquent l'échec et le désespoir caché par le givre qui recouvre les voitures le matin. L'intérieur deviens un réconfort comme l'isolement l'accompagnant. Une dur coquille se construisant de jour en jour laissant l'accès inateignable ou presque.Chaque année je vois cette opportunité comme une pause et un moment de magie. C'était bien différent cette année. Assis, les jambes recroquevillés il n'y a que le vide. L'ambiance lourde des dernières semaines résonne encore. Pour qui je me prenais. Et oui, les choses changent, il en reste impossible de les rendre comme avant. l'ambiance plus grise qu'elle ne l'est réellement. Tu ne vois même plus tes tantes ou tes cousins.
C'est en route, vers ces étrangers que j'apelle aussi ma famille. Ces gens avec qui je suis lié de sang, mais que je ne connais aucunement.