Je sais que tu ne reviendras pas. Chaque jour passe et ton absence c'est incrusté dans mon quotidien. Comme la pluie qui tombe, rendant l'air humide et maussade. L'eau s'accumule et je me sens proche de la noyade dans cette océan de larme. Je veux simplement arrêter cette constante nostalgie que mon cerveau ne cesse de me projeter.Je me pose beaucoup de questions, sachant la réponse froide de tes sentiments égarés. Je suis jalouse de toi, entre ses jambes que tu as trouvé refuge sans remords auprès de celle qui peinait son sort chaque soir. Je ne veux plus de toi, mais je t'en veux de ne plus penser à moi comme tu la auparavant fais. Tu a effacé nos doux souvenirs contre cette âme que tu me prendra jamais comme part entière d'égalité.
Si un jour tu décide de revenir malgré tout, je serais là, mais pas pour toi ou tes excuses, que pour ta présence qui me rappellerons l'ignorance et la tendresse. Le comfort que tu m'apportais contre ce monde de cruauté, dans lequel tu appartient aujourd'hui.