Blood Moon

Chapitre 8

Il était un peu plus de minuit et demi et vous ne pouviez pas dormir. Votre esprit était bien éveillé, envahi par un million de pensées. F.R.I.D.A.Y. avait dit à l'équipe qu'une partie de votre rétablissement après tous les traumatismes que vous aviez subis impliquerait des insomnies ou des cauchemars violents.

Vous avez poussé un soupir de fatigue et vous avez prudemment roulé sur le côté, sans vouloir vous faire mal. Votre corps était encore très sensible, non seulement à cause des coups reçus, mais aussi à cause de votre blessure.

En regardant par la fenêtre, vous ne pouviez pas vous empêcher de regretter Bucky. Normalement, il aurait dû être là avec vous, mais il a dû retourner au Complexe pour aider aux réparations et prendre quelques affaires supplémentaires pour vous deux. Les nuits où vous aviez du mal à dormir, Bucky vous racontait de vieilles histoires de guerre ou les choses que lui et Steve faisaient quand ils étaient enfants. Ses histoires semblaient t'apporter réconfort et paix, t'endormant presque immédiatement.

Après quelques minutes, vous avez abandonné l'idée d'essayer de vous détendre et avez décidé qu'il était préférable de vous lever. Peut-être y avait-il quelque chose dans la maison que vous pouviez faire pour aider à tuer le temps. Grâce au ménage impeccable de Tony et Pepper, il n'y avait pas grand-chose à ramasser ou à nettoyer. Toute la vaisselle et le linge étaient déjà soigneusement rangés. Toutes les provisions avaient été achetées à l'avance, il n'y avait donc pas besoin d'aller à l'épicerie.

En entrant dans le salon, on ne pouvait s'empêcher de penser que quelqu'un nous observait. Comme si Tony ou F.R.I.D.A.Y. avaient manqué une caméra cachée ou que l'un des membres de la mafia roumaine avait secrètement placé un dispositif caché pour vous espionner. Un million de pensées se bousculent dans votre tête, avec toutes les possibilités de choses qui pourraient mal tourner.

Mais avant que les pensées ne vous submergent encore plus, vous respirez profondément, effaçant les pensées de votre esprit. Tout allait bien se passer. F.R.I.D.A.Y. et le reste de l'équipe sont passés par toutes les maisons sécurisées quatre fois, juste pour s'assurer qu'ils n'avaient rien gâché.

Maintenant que Vladimir et Andrei sont morts, la mafia n'a plus aucune raison de s'en prendre à vous. Vous et le reste des Vengeurs aviez prouvé que vous étiez une force sur laquelle il fallait compter. Cela aurait dû être une raison plus que suffisante pour les tenir à distance. Mais pourquoi avez-vous eu l'impression que ce n'était pas suffisant ? Pourquoi est-ce que j'avais l'impression que quelque chose n'allait pas ?

Vous vous êtes dirigé vers la cuisine et avez décidé de vous verser une bonne tasse de café chaud. Peut-être que cela effacerait vos pensées anxieuses. La cuisine était petite, mais elle s'intégrait parfaitement au reste de la maison. La cuisine avait tout ce que vous pouviez imaginer et bien plus encore. Toutes les boissons auxquelles vous pouvez penser, du café, du thé, du chocolat chaud, du vin, du bourbon, et bien d'autres encore, étaient déjà soigneusement stockées dans le garde-manger, prêtes à l'emploi.

Vous aviez à peine posé une tasse à café bleu foncé sur le comptoir, que quelque chose a attiré votre attention. C'était le bruit de la porte d'entrée qui se fermait. Pendant un bref instant, vous avez pensé que c'était Bucky qui revenait du Compound, mais il n'était pas censé être de retour avant le matin. Vous vous êtes lentement retournée, faisant de votre mieux pour cacher votre peur, quand vous avez vu une femme habillée tout en noir qui vous regardait fixement. La femme portait une simple combinaison noire et des bottes noires. Ses cheveux d'un rouge profond étaient attachés en un chignon serré et ses yeux vert émeraude vous transperçaient l'âme.

"Qui êtes-vous et que voulez-vous ?" Vous avez demandé, en appuyant doucement sur un petit bouton sous le comptoir pour signaler une alarme dans le complexe. Vos mouvements étaient subtils et vous espériez et priiez pour que cette femme, quelle qu'elle soit, ne se rende pas compte de ce que vous aviez fait.