𝙸'𝚕𝚕 𝚠𝚊𝚔𝚎 𝚢𝚘𝚞 𝚞𝚙.

Chapitre 1.

Il avait peur.

Il avait froid.

Il était seul.

Un gamin d'une dizaine d'années au moins, entre deux carton, ça passe inaperçu dans une rue bondée de passant.

De toute façon, qui l'aiderait ? Il était trop étranger pour les japonais, trop japonais pour les étrangers.
Un sang mêlé n'a de place que pour la misère dans cette vie, à cette époque.
C'est du moins ce que Mme.Ito lui avait balancé entre deux gifle.

Ce soir là, il s'endormait au sol.
C'était sûrement là première fois que son dit lit lui manquerait.

Le lendemain, lorsque les premiers rayons du soleil venait danser devant ses yeux, Marshall se redressait.
Il n'avait pas osé fermer l'œil, ressassant les faits de la veille.

Les adultes de l'orphelinat lui courant après alors qu'il perdait pieds, essayant de les devancer.
Ils avaient finalement laissé tomber.
Après tout, personne n'en voulait, puis il reviendrai vite. Ce n'était qu'un enfant.

Après plus d'une semaine à la rue, nourri de ce que les passants laissaient tomber, deux homme tatoués de la tête aux pieds l'avait attrapé par le bras, le traînant de force derrière eux.

Ils lui avaient intimé de garder le silence dans le petit van noir qu'un autre homme conduisait.

Ils l'avait finalement déposé dans un hangar plein de caisse de bois.

Il voulait rentrer. Mais rentrer où ? Aucune maison ne l'attendait.
Tout compte fait, ce qui allait se produire ne pourrai pas être pire.
Pas pire que ces longues années de douleur et de rejet.
C'est ce qu'il se disait, espérant avoir raison.

Il avait attendu là, assis de longues heures devant la porte.
Personne n'était venu avant cet homme.
Il l'avait emmené ou plutôt traîner dans une sorte de grenier à l'étage d'une maison miteuse.

Là haut, Marshall avait découvert cinq femmes, toutes serrées dans ce taudis.
Elles l'avaient d'abord regarder, les yeux grands ouverts puis l'une d'entre elle avait commencé à parler:

-«T'es fou ! C'est pas un lieu pour un enfant !»
-«Mr.Neto l'a vu dans la rue. Il nous a demandé de vous l'amener.»
-«Mr.Nagi est au courant ? Je suis sur qu'il.. »
Il ne lui avait pas laisser le temps de finir.
-«Il le sait.»

Non.
Il ne le savait pas.
Mais ça, personne ne serait au courant pendant une année au moins .

Marshall était resté avec Mina, la femme qui avait parlé, et ses colocataires pendant un an avant de tenter de se sauver.

Ces femmes étaient pourtant adorables.
Seulement, les hommes qui passaient l'était beaucoup moins.

Alors il s'était retrouvé à la rue une fois de plus, semant la panique.
Mr.Neto, le conseiller de Mr.Nagi ,avait tellement peur que ce dernier apprenne qu'il avait emmener un enfant dans un milieu pareil, qu'il avait recrutés quelques hommes afin de le retrouver.

Malheureusement pour lui. Mr.Nagi le savait.

-«Tu sais pourquoi je t'ai demandé ?
-Non monsieur.
-Combien de temps tu pensais pouvoir me cacher le gamin ?
Il était fichu.
-Le gamin ?
-Marshall, c'est comme ça qu'une prostituée l'a renommé non ?
Il était décontenancé, ne savait plus où se mettre.
-Retrouve le et amène le moi.
-Mais monsieur..
-Tu préfères perdre une main ?
-Non monsieur.»

Il n'avait plus le choix.
Il avait remuer tout les quartiers dans lesquels l'enfant avait pu se rendre.
Après quelques jours, il l'avait retrouvé.
Le gosse avait poussé, frappé, hurlé.
Il fallait s'y attendre.

Non sans mal, il l'avait ramené dans le bureau de son supérieur hiérarchique.

Marshall et le vieux avait beaucoup discuté. Et finalement, ils avaient entretenu quelques discussions de temps en temps.
En échange de sa compagnie, Marshall recevait une vrai maison et une protection que nulle ne saurait brisé.

Il avait demandé à ce que Mina et les autres femmes ai un logement près de là où il logeait, afin que sa maman de substitution puisse le bordé le soir.

Quelques années plus tard, Marshall était là, en face d'un cercueil.
Le cercueil de l'homme qui l'avait sauvé.

Il avait été tué par un autre grand groupe de yakuza.
Une balle dans le ventre, dans un organe vital en fait.

Avant de rendre son dernier souffle, il avait chuchoter ces quelques mots à l'oreille de son protégé:

«Je veux que tu prenne ma suite Marshall. Tu es comme un fils. Je ne vois personne d'autre pour me remplacer. »