Chap.27: Pourquoi c'est toujours moi ?

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PRESENT: Dimanche 24 octobre-17h35.

Taylor péta son cable. Il me sauta dessus en me traitant de salope et en me poussant, je crois qu'il a pas décuvé d'hier soir. Nash intervint en le poussant, puis il le provoqua en ne cessant de le pousser violemment et en lui disant d'arrêter ça car apparemment "elle a rien fait, je suis sûre que c'est pas elle qui l'a prévenu alors maintenant tu fermes ta gueule". Ok. Je suis sensée avoir fait quoi enfaîte ? Taylor finit par répondre à la provocation en le poussant aussi, mais Gilinsky les sépara et le fit rentrer dans la maison de Nash avant que ça finisse en baston. Tous les autres le suivirent mais Nash s'assit par terre en laissant tomber sa tête entre ses bras.

Nash : S'il te plait, dis moi que c'est pas toi qui l'a dénoncé, me supplia-t-il.

Moi : Dénoncer quoi ?

Nash : Tu me mentirais pas un ? Me demanda-t-il dans les yeux, avec un regard si sincère que ça me fendait le coeur qu'il croit que j'ai fais un truc qui, vu leurs réactions , est plutôt horrible.

Moi : Bien sûr que non ! Nash s'il te plait expliques moi, je suis perdue là...

Nash : Quelqu'un a balancé Tay à Bart sur le fait qu'il a bu hier soir, du coup il repart demain matin à la place de mercredi, et il a appelé ses parents pour les prévenir, et ça va peut être remettre sa place dans la tournée en cause.

Moi : Et pourquoi ça serait moi ?

Nash : Réfléchies ! Hier soir il a eu des gestes déplacés avec toi, il t'a insulté et il t'a même fait un bleu énorme au poignet ! En plus à l'extérieur je t'ai dis que c'était interdit de boire pendant les périodes de show, et ça parait pas possible que ce soit un de nous. Du coup c'est toi le suspect idéal...

Moi : Alors pourquoi tu m'as défendu devant Taylor ? Lui demandai-je attristée.

Nash : Comment ça ?

Moi : Même toi t'as l'air de penser que c'est moi, alors pourquoi tu me défends ?

Nash : Parce que je te connais et je sais que t'es pas comme ça.

Moi : Qu'est ce que t'en sais, peut être que tu me connais pas si bien que ça.

Nash : C'est toi ?

Moi : Peut être, vu que tout m'accuse ! Mais t'inquiètes pas, je veux pas que t'ai de problèmes avec les autres parce que tu me défends alors que c'est quasi sûr que c'est moi, du coup vas y, clash moi avec eux si ça te fait plaisir. J'ai pas besoin de votre pitiée, je suis très bien seule.

Je me levai furieuse et lui tournai les talons, et il poursuivit :

Nash : Arrêtes ! Je sais juste pas quoi penser ! Je suis partagé entre deux évidences et j'ai besoin de réponses, c'est légitime après tout ! J'ai juste besoin de la vérité, dis moi seulement si c'est toi et je te croirais.

Moi : Ouai, c'est moi.

Je ramassai mon sac et rentrai chez moi avec toute la fureur du monde.

FLASHBACK.

J'ouvrai les yeux tant bien que mal. J'avais une abondante douleur à la tête, mais elle n'était rien à côté de celle que j'avais au niveau du genou, c'était torturant. Je regardai autour de moi mais ne reconnus pas où je me trouvais. J'étais totalement perdue. Je remarquai une pendule à laquelle 11 heures était inscrites. Je me frottais les yeux lorsque ma mère entra dans... La chambre ?

Elle courut jusque moi et me serra dans ses bras comme elle ne l'avait jamais fait, j'en étouffais. Elle posa ses mains sur mes joues en me regardant dans les yeux, embrassa mon front et reprit son étreinte. Entre temps mon père appelait je ne sais trop qui pour prévenir que je venais me réveiller. Il vint me serrer dans ses bras à son tour, et des femmes les séparèrent de moi. Mes parents restèrent en pleures dans le coin de la pièce, et les femmes habillées de combinaisons violettes et bleues se mirent à trafiquer pleins de trucs autour de moi.

La roue tourne (magcon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant