Donne moi le contrôle

Chapitre 8 : Cour de Français

Olympe se dirigea vers la cuisine et avala son petit déjeuner avant de se poster à genoux sur la croix pour attendre Monsieur Cooper, la boule au ventre. Il était 7h50, pour une fois elle était en avance. Les minutes passèrent et la position devenait de plus en plus inconfortable à tenir et aucun moyen de connaître le temps qui passe. Elle entendit d'un coup la porte de sa chambre claquer, automatiquement, elle se redressa, se cambra un peu plus, la tête basse. Lewis entra dans la pièce et sembla à nouveaux y retirer tout l'oxygène. Il se plaça devant la jeune fille et attrapa une poigné de ses cheveux pour lui relever la tête.

- Lève toi _ Ordonna t-il froidement en allant s'asseoir sur le canapé.

Olympe se releva et se retourna vers lui. 

- Quand je t'appel, tu penses qu'il faut attendre combien de sonnerie avant de décrocher ? _ Demanda t-il, agacé.

- Je  . . .je sais pas _ Balbutia la jeune fille, paniquée.

- A ton avis ? _ Insista t-il, un peu plus irrité à chaque seconde qui s'écoulaient.

- Une ou deux ? _ Se hasarda t-elle à répondre.

- Pourquoi t'as pas fais ça cette nuit ? _ Continua t-il.

- Je sais pas . . . J'ai paniqué _ Essaya t-elle de se défendre.

Cette réponse afficha un sourire amusé sur le visage de l'homme .

- Approche toi _ Ordonna t-il.

Olympe s'approcha timidement. Lewis attrapa son collier et le tira vers lui pour que la jeune fille se penche au-dessus de lui et se mette à sa hauteur.

- Primo, aucune raison ne justifie de se lever la nuit, même pas pour aller pisser fallait prendre tes précautions. La nuit c'est fait pour que les jeunes chiennes comme toi dorme afin d'être en forme le lendemain pour leur maître.  Deuzio, à la seconde où tu vois mon nom s'afficher sur ton téléphone tu réfléchis pas _ Articula t-il agressivement la bouche près de son oreille, en venant toquer son poing contre la tempe de la jeune fille _ Tu décroches, si je voulais quelqu'un d'intelligent qui réfléchit, j'aurais sûrement choisit quelqu'un d'autre. Est-ce que je suis claire ? 

- Oui, vous êtes claire _ Répondit haletante Olympe, au bord des larmes.

Lewis la relâcha et elle se redressa, passant sa main sur ses yeux pour ne pas qu'il la voit pleurer.

- Je vais faire preuve d'indulgence cette fois-ci et considérer que tu as compris la leçon, mais crois moi que si tu recommence, la punition sera tellement mémorable, qu'après tu pourra décrocher avant même que mon nom s'affiche _ La menaça t-il.

La jeune fille acquiesça de la tête, soulager qu'il s'arrête aux paroles même si tout de même blessée par les termes employés. En ce moment ses sentiments envers lui étaient tout l'un ou tout l'autre, hier soir elle se voyait passer sa vie avec lui, ce matin elle préférait ne jamais l'avoir rencontré.

- Bien, maintenant que tout est claire va m'attendre sagement dans la salle de bain _ Ordonna t-il tout en sortant son téléphone.

Olympe ne se fit pas désirer et se rendit dans la salle de bain. Elle l'attendit un bon moment, debout devant la glace. Lewis finit par se pointer. Il lui détacha les cheveux et les coiffa de manière peu délicate avant de les rattacher en queue de cheval. Il lui brossa les dents en insistant bien sur l'arrière de sa bouche, ce qui manqua de tout faire recracher à la jeune fille. Il appliqua une touche de mascara et de gloss sur son visage avant de déverrouiller une porte situé sur le côté de la salle de bain. Un immense dressing se dévoila, il récupéra quelques vêtement avant de revenir vers elle. Il lui fit enfiler un string rouge en tirant bien sur la ficelle pour que ce dernier entre bien en contact avec sa fente, il lui fit ensuite enfiler des bas noirs, une jupe d'écolière et un chemisier légèrement transparent laissant deviner ses tétons roses à travers le tissu. Il lui fit enfiler une paire d'escarpin et attacha un ruban rouge autour de l'élastique dans ses cheveux. Pour finir, il lui donna une petit claque sur les fesses pour signaler qu'il avait finit avant de jeter un coup d'œil à sa montre.