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Royaume de matière grise

Qu'est-ce que je me sentais bête ici entouré de tout ce savoir. La culture de tout temps entassée dans des étagères Ikea. Quelle contraste était-ce d'enfermer chacun de ces livres tous plus uniques les uns que les autres dans d'immondes meubles fabriqué à la chaîne, sans personnalité ni histoire. L'humanité d'un manuscrit mise entre quatre planches pour parfois se voir saisi par la chaleur d'une main et feuilleté rapidement comme un dictionnaire dans le quelle on cherche un mot. Mais quelle mot peut-on chercher dans un bouquin qui en contient des milliers ?
Un cycle inarrêtable de phrases puis de points qui défiles de page en page jusqu'au point final. Seul celui qui suivrat le file du début à la fin pourrat obtenir le savoir du livre, quelques mots ne suffisent pas. Alors, voilà que le livre est remis à sa place, soigneusement, car même s'il n'est pas lu, il n'en reste pas moins un recueil de milles et une fantasy. Est-ce cela le rôle des livres aujourd'hui ? Prendre la poussiere en traversant le temps ? Subir le souffle d'un coup d'œil de temps en temps ? N'être plus qu'un symbole ?
Alors je décroche mon regard de cette couverture, je traverse les rayons dans le sens inverse, thriller, fantasy, Histoire, jeunesse,... et je me dis à moi même :"qu'est-ce que j'aime cette boutique ! Ces milliers de livres, de la culture palpable, la fragrance si caractéristique de leurs pelage,...

Puis je sors du magasin, les mains vides...